gime de la prohibition.
D'après des rapports complets, mais
non ‘officiels, les républicains ont une
majorité d'une voix # la nouvelle
Chambre des représentants. Si se réa-
lise leur espoir de garder comme par
le passé l'appui du sénateur travail-
Hste agricole Henrik Shipstead, du
Minnesota, ils auront une majorité
de deux voix au nouveau Sénat.
La situstion actuelle des partis est
la suivante:
Chambre des représentants: 218 ré-
publicains, 218 démocrates, 1 travail-
liste agricole.
Sénat: 48 républicains, 47 démocra- |
tes, 1 travailliste agricols. |
Parmi les facteurs pouvant modi-
fier ce résultat, il y a les vérifications
de scrutins, les contestations d'élec-
tions, des alliances de mécontents, de
nouvelles élections pour décès ou dé-
missions. Comme, en vertu de la loi,
le nouveau Congrès ne doit entrer en |
fonctions que le 4 mars 1931, ces fac-
teurs ont largement le tenips d'inter-
venir et de modifier les résultats des
élections avant la fin du présent Con-
grès. : ‘ :
e Le parti qui prendra le pouvoir
après le présent Congrès devra très
probablement mitiger sa politique et
savoir se ménager à l'occasion l'appui
de membres de l'opposition.
Le T2èmé"Cofgrés comptera six
femmes au nombre de ses membres.
Ces représentants se font équilibre au
point de vué politique, trois étant ré-
publicains et trois démocrates. Elles
se font aussi équilibre à ce point de
vue si discuté qu'est la prohibition,
trois étant antiprohibitionnistes et
trois prohibitiônnistes. Ces représen-
tantes sont: Mmes Florence-P. Kahn,
de la Californie, Edith Nourse Rogers,
du Masrachusets, et Ruth Baker
Pratt, Ce New-York, toutes trois ré- |
publicaines, et
Owen, Mary T. Norton, du New-Jer-
sey, et Effice Genewingo, de l'Arkan-
sas, démocrates. Mmes Pratt ct
Kahn, républicaines, et l4me Norton,
démocrate, sont antiprohibitionnistes,
On sait qu'il n'y aura pas de femme
au Sénat, Mme Ruth Hanna McCor-
mick ayant vainement tenté de de-
venir ‘la première femme élue com-
me sénateur’.
|
— 6 -2@D0-e—————— ——
37 MILLIONS EN
TRAVAUX PUBLICS
Ottawa approuve une dépen-
— se totale de $37,000,000 en
travaux publics dans tout
le pays
Ottawa. M. Robertson, ministre
du travail, a annoncé que le cabinet
a ‘“onné son approbation à des tra-
vaux qui impliqueront une dépense
totale de $37,000,000 dans tout le Do-
minion, pour soulager le chômage.
Le programme de construction et
d'améliorations du Pacifique Canadien
et du Canadien National comprend
une dépense de $22,683,000. La dépen-
se des fonds publics pour des travaux
aux passages à niveau sera d'environ
$500 000. Les dépenses ajprouvéed
pour les différentes provinces sont les
suivantes: Ontario, $10,069,667; Co-
lombie britannique, 51.657850; Sas-
katchewan, $1,292,600: Nouveau-
Brunswick, $406.300; Manitoba, $254.-
T65; Ile du Prince-Edouard, $180,000:
Nouvelle-Ecosse, $109,100: Yukon,
$5,000. “
Le Pacifique Canadien dépensera
$11,514,806 et le Canadien National
fera une dépense de $11,139,650. La
somme qui sera prise danë le fonds
des passages à niveau sera de $500,-
000 approximativement.
Le sénateur Robertson a ajouté qu'il
attendait sous peu la liste des travaux
qui seront entrepris par la province
de Québec et la province de l'Alberta.
Dès que le programme de ces deux
provinces sera reçu, le cabinet se met-
tra à l'oeuvre pour l'approuver.
Mmes Ruth Bryan|
Ë
RTE
HT
Ë
è
L
au
expédié cette année environ 60 wa-
ons sur le marché de Toronto.
UN ECHEC POUR
M. TASCHEREAU
Son trésorier provincial, M.
Gordon Scott, est battu
dans l'élection complémen-
taire de Huntingdon
Montréal. — Aux élections comples
mentaires du 4 novembre, les conser-
vateurs provinciaux ont remporté une
belle victoire dans Huntingdon, où-M-
Martin-B. Fisher a battu le nouveau
trésorier provincial, M. Gordon Scott,
par une majorité Ce 184. Ils ont con-
servé le comté des -Deux-Montagnes
où M. Paul Sauvé recueillé la succes-
sion de son père; M. Arthur Sauvé, le
ministre des postes dans le cabinet
Bennett, et ils ont réduit de 197 voix
la majorité libérale dans Maskinongé.
Par coñtre, les libéraux se réjouissent
d'avoir réduit de 491 à 228 la majorité
conservatrice dans Deux-Montagnes.
La lutte fut très serrée dans les
trois comtés où les deux partis .ont
jeté le ban et l'arrière-ban de leurs
troupes dans la mélée. M. Tasche;
reau et M. Houde ont tous deux pris
une part très active à. la lutte: le
premier ministre a parlé dans les trois
comtés, surtott dans Huntingdon, où
il a tenu deux assemblées: le chef de
l'opposition, pour sa part, a tenu une
assemblées dans Deux-Montagnes,
quatre dans Maskinongé et cinq dans
Huntingdon.
Les conservateurs sont très satis-
faits du résultat: c'est la première
fois depuis trente-sept ans, notent-ils,
aqu'is ont Le dessus sur les libéraux
dans une série d'élections partielles.
Voici quelle est, à la suite des élec-
‘ions complémentaires, la situation
respective des deux partis à la légis-
la‘ure de Québec:
Libéraux
Conservateurs
Dans Huntingdon
L'élection de Huntingdon revétait
une signification toute particulière du
fait que le gouvernement y présentait
san nouveau trésorier provincial, M.
Gordon-W. Scott, qu'i! appelait à faire
partie du cabinet où il représenterait
la minorité anglo-protestante de la
province. Le comté était sans repré-
sentant à la législature depuis un ar,
les libéraux ne pouvant s'entendre sur.
le choix d'un candidat.
11 y a quelques semaines, le gou-
ternement faisait accepter M
don-W. Scott par une nouvelle con-
vention en s'engageant ‘à le nommer
trésorieæ provincial s'il était choisi.
De fait M. Scott fut assermenté le len-
demain.
M. Martin-B. Fisher, de Hemm/g-
ford, le candidat conservateur, a ét
élu par une majorité de 184 voix alors
que la dernière majorité libérale de
feu M. Philps était de 633 voix. Les
centres canadiens-franÇçais ont donn‘
une majorité à M. Scott: ce sont les
électeurs de langue anglaise qui ont
élu M. Fisher.
LC — —
Candidats communistes à
Winnipeg
73
12
Gor-
Les communistes présenteront des
candidats comme échevins et comme
Commissaires d'écoles dans tous les
quartiers de la ville aux prochaines
élections municipales, C'est la déci-
sion prise à une réunion de la section
de Winnipeg du parti communiste d:
Canada.
DO —
La déportation des commu.
nistes du Canada
Dans un discours au banquet de la
“Loyal Orange Lodge”, le, maira
Ralph-E. Webb, de Winnipeg, a dii
qu'il demandera au premier ministre
Bennett, à son retour, la déportation
dès chefs communistes du pays ct qu?
si le gouvernement n'agit pas dans ce
lsens, i! fera une tournée dans tout le
pays pour éveiller l'attention sublique
sur la menace du communisme au
Canada
Canada. On en à l'Ouest”:
1
ment démocrate
TE
Le Très Rév, Père W.-B. Grant,
OM, provincial des Oblats à, Ot-
tawa, ayant tout dernièrement signi-
fé à Mgr de Prince-Albert qu'il hui |Prémentaire.
Saskatoon, Sa Grandeur a trouvé un |POUr
moyen pratique de solutionner je pro- | * là mairie par
blème et de réduire en même temps |t°n depuis quinze ans.
les dépenses de l'administration dio- nm sou
césaine en ces temps de crise. : TORONTO. —+ James-H.-H. Bal-
‘Voici donc l'arrangément, admira-|lantyne, sous-mifiistre du travail ré-
ble de dévouement et de logique, que | °?mment suspendu, a été reconnu cou-
Mgr l'évêque de Prince-Albert entend |Pable du vol d'une robe de $15 dans
mettre à exécution d'ici au 15 novem- [Un Magasin.
bre. ‘: Cèt arrangement comporte, ——<
comme on va le voir, une économie de!. OTTAWA. — Le sénateur J.-G.
tune économie ‘d'argent. Turriff, d'Assiniboia, est mort diman-
Sa Grandeur prendra charge per-|Che, après une longue maladie. Il
sonhellement de la paroisse de Saint- |était dans sa 75ème année.
Paul de Saskatoon avec l'assistance
d'un curé d'office et de vicaires, qui| SUDBURY, Ont. — Le R. P. Hor-
seront en même temps chargés des |Misdas Caron, Jésuite missionnaire,
diverses fonctions du saint ministère | Qui a fait du mimistère dans Sudbury
et de l'administration didcésaine. et dans le district environnant depuis
Mgr le vicaire général, en outre de |Plusieurs années, est décédé ici, à
ses fonctions, assumera la charge de |l'êge de 74 ans, après une longue ma-
la paroisse de Sainte-Marie et de celle | ladie. Ù
de l'Immaculée-Conception, aidé aus-
si d’un assistant pour les deux églises. | OTTAWA. — Le gouvernement fé-
En raison de la dureté des temps |déral vient de nommer M. Walter
que nous traversons, cette solution | Jones, d'Ottawa, comme commissaire
heufeuse d'un problème compliqué | de la colonisation à un traitement an-
aura pour effet d'alléger le fardeau |nuel de $6,000.
des ciocésains de Prince-Albert, en —
éliminant tous les frais de l'adminis-| LONDRES. — Le premier ministre
tration du diocèse, mais doublera évi- | R.-B. Bennett a été fait citoyen hono-
demment le travail des membres du|raire de Sheffield et a assisté au fa-
personnel. _ re meux banquet annuel des couteliers.
Dañé 14 pensée de Mgr l'évêque de :
Prince-Albert, l'évêché sera destiné! LYON.‘ M. Edouard Herriot, an-
dans l'avenir à servir de berceau à |cien Premier ministre de France et
une maison d'éducation pour les gar-|mMaire de Lyon, souffre d'une grippe
çons. C'est dans ce but que Sa Gran-|intestinale.
deur vient d'en faire le transfert aux EEE
Rév. Pères Oblats de la province Sas-| LONDRES. — Le prince de Galles
katchewan-Alberta, qui en prendrontt$ reçu au palais d'York le capitaine
possession sous peu et seront chargés | Errol Boyd, le premier Canadien à
de la desserte des diverses institutions | franchir l'Atlantique en avion, et son
de Prince-Albert., Il sera facile à Compagnon le lieutenant Harry-P.
Monseigneur et à son personnel, lors- | Connor.
que le temps sera venu, de s'installer,
ici dans une résidence plus modeste] ROME. — A la veille du huitième
et à moins de frais. «nri-ersaire de la marche des fascis-
Voici la liste des changements four-ft°: sur Rome, Mussolini a dénoncé
nie par l'évêché: l'Europe hypocrite qui parle de paix
Saint-Paul, Saskatoon: S. G. Mgr|à Genève et qui se prépare pourtant
Joseph-H. Prud'homme; W.-J. Mc-|à la guerre.
Leod, vicaire; procureur et secrétaire
de l’évêque, aumôniers; le curé d'office] STOCKHOLM. Le titulaire du
sera nommé sous peu. prix Nobe] pour la littérature en 1930
Sainte-Marie et l'Immaculée-Con- | vient d'être choisi«.c'est M. Sinolair
ception: Mgr -Hermas-P. Desmarais, |Lewis, un écrivain américain bien
V.G.; R. P. P. Chauvin, P.S.M. curé |connu.
d'office pour les.deux églises.
Hôpital Saint-Paul: M. l'abbé L.-J. SAO-PAULO. — Le Dr Julio Pres-
Daoust, aumônier. tes, le président-élu du Brésil, dont la
M. l'abbé M. Hudak est nommé pour | victoire aux urnes a été annulée par
desservir les missions de Kuroki, Ra-|celle de la récente révolution, reste
a
ma, Debrowody, Wadena et Quilj|au consulat britannique où il s'est ré-
Lake, — fugié et où il est pratiquement prison-
M: l'abbé F. Rancourt est nommé |nier.
Les membres de la Coopéra-
tive du Blé paieront le
déficit de 1929
pour les missions de Delisle, Vanscoy
bt\Tessier. : |
Le R. P. L.-O. Allard, O.M.I, mis-
sionnaire de Maidstone, Lashburn, etc.
Le R. P. B.-J. Kennedy, nommé con-
sulteur diocésain. è
©" 2h 2 ———— Les gouvernements des trois pro-
ina : 3 + |vinces de l'Ouest qui ant endossé les
Nom tion de she rep ré prêts faits par les banques aux Coopé-
sentants agrico es pour ratives du Blé l'année dernière ne su-
le Manitoba biront aucune perte. Les délégués
4
de la Coopérative, réunis en conven-
L'hon. Albert Préfontaine, ministre |tion annuelle à Winnipeg, ont pris les
de l'agrieuiture,- annonce la nomina-| mesures nécessaires pour rembourser
tion de T.-A. Johfüson comme repré: | cet argent au moyen de versements
sentant agricole pour les municipali- | répartis sur un certain nombre d'an-
tés de Dufferin, de Thompson et de|uées. Aucune imposition spéciale ni
Roland, et de D.-C. Foster comme | déduction ne sera faite sur les livrai-
représentant agricole pour la partie | sons de 1930 et des années suivantes,
est de. la région entre les lacs. Le|mais on retiendra certains profits ex-
premier résidera à Carman'et le se- | tr20rdinaires pour combler le déficit
cond à Teulon. - | occasionné par les payements faits en
° AL — . soit E -
M. F. A. Toupin élu maire de excès sur le récolte de 1929. Un pre
Woonsocket vra/être fait le 1er août 1931, et le 1er
Wonsocket Les démocraties ont août des années suivantes, on devra
remporté une éclatante victoire à |P#Yer 5006,000.
Woonsocket, aux élections municipa- : u
les. M .Félix-A, Toupin, ancien lieu- La crise du chômage est
tenant-gouverneur du Rhode Isjand, moins forte qu'en 1921
a été élu maire à une majo- —————— :
rité, bign qu'il n’habität la ville quel Toronto. — M. H.-C. Hudson, surin-
depuis six mois. M. Toupin a obtenu | tendant général pour l'Ontario du ser-
2,702 votes contre 4,427 pour son ad-|vice d'emploi du Canada, a dit dans
versaire, M. Demers, soit par üne | une interview à la “Canadian Press”
majorité de 5,475 voix. Le maire aura | que la présente crise de chômage est,
mier remboursement de $890,000 de- |
quelle est arrivé le comité de la con-
férence impériale qui a étudié la ques-
tion, soûs Ia présidence de M. Willfam
Graham. . %
Les grandes lignes du rapport de ce
comité ont été publiées jeudi soir. Le
rapPbrt sera présenté à fa conférence
im à la prochaine session plé-
nière, Si la conférence approuve le
rapport, le projet de quote-part du
blé se trouvera ratifié et entrera en
vigueur, assurant aux pays de l'Em-
pire producteurs de blé, notamment
le Canada et l'Australie, une propor-
gne.
Le rapport ne fixe aucun chiffre de
quote-part, et d'ailleurs il ne recom-
mande pas spécifiquement l'adoption
du projet de quote-part, parce que cela
est une question de haute politique
que le comité n'a pas le pouvoir de dé-
cider.
Le rapport définit ainsi l'objet du
[REQRE de quote-part du blé: assurer
{qu'une proportion, garantie et, si pos-
|sible, croissante, du. blé moulu au
Royaume-Uni soit de production im-
périale.
I1 n'est pas question dans le rap-
| port de fixer des prix. Il est simple-
ment question de prix en cours dans
le monde. +
. Voici quelques autres points du
rapport: |
(a) Tout en garantissant un rmini-
mum de consommation du blé produit
dans l'Empire, le système de quote-
rché d rande-Br.
igers pour le reste de la quantité de
blé nécessaire au Royaume-Uni.
| (b) Le comité est d'avis qu'il serait
|impraticable, au point de vue admi-
{nigtratif, de fixer une quote-part pour
| chaque Dominion. La quote-part
| qu'on fixerait s’appliquerait à l'en-
|semble de l'Empire. De la sorte les
!Dominions se feraient concurrence
dans l'Empire.
Le rapport indique que la quantité
|de blé moulu par an dans le Royau-
me-Uni s'élève à 120,000,000 de quin-
taux (le quintal normal est de 112
livres avoir-du-poids). Environ 13
pour cent de ces 120,000,000 de quin-
taux proviennent du Royaume-Uni.
De 1923 à 1929,.les pays ce l'Empire
ont fourni 48 pour cent des importa-
tions. Toutefois, il faut ajouter à ces
48 pour cent 5 pour Ͼnt, si l'on veut
tenir compte du blé canadien importé
par voie Ces Etats-Unis et désigné
comme blé américain. Environ 47
pour cent du blé qu'on moud présen-:
tement au Royaume-Uni provient de
l'Empire, y compris le blé du Royau-
me-Uni même. ‘
En outre, le Royaume-Uni importe
chaque année environ 335,000 tonnes
de farine, en grande partie de prove-
nance impériale. Si lon compte cette
farine comme importation de blé, la
proportion de blé de l'Empire consom-
mé au Royaume-Uni passe de 47 à 49
pour cent. ?
6-20 — — —
Commissaire agricole fédéral
Ottawa. — Sir George Perley, pre-
mier ministre suppléant, a annoncé,
après une réunion du cabinet, la no-
mination de M. G:-D. Fintaÿyson, surin-
tendant de l'assurance, au ‘Board of
Farm”. . ‘ y
L’entière question des prêts à la
ferme et le fonctionnement de la loi
actuelle feront, paraît-il, le sujet d'une
enquête après qu'on aura nommé un
ministre permanent des finances. Et
La loissera modifiée” sj on y voit un
avantagé. 2 ma
Le Dr J.-D. Mebean, commissaire
des prêts à la ferme, fera prochaine-
ment un court voyage dans l'Ouest
canadien:en vue d'étudier sur place !a
| situation dans cette partie du pays.
| ————— 2-24 DD-0—
| M. Bennett irait à Paris
|
f Londres. — M. R.-B. Bennett, pre-
| nier ministre du Canada, se rendra
| probablement à Paris, après la confé-
rence impériale, pour discuter de
l'appui d'un conseil presque entière- | contrairement à ce qu'on pense en gé- questions commerciales avec le gou-
Déral, moins forte que celle de: 1921
148
vernement français.
LOCIDENT FATAL
D'AUTOMOBILE
Patrice Beauchemin, de St-
Pierre, Man.,, succombe
pendant qu'on le transpor-
tait à l‘’hôpital
Patrice Beauchemin, 17 añs, em-
ployé de ‘la Banque Canadienne Na-
tionale à Saint-Pierre, Man. a été
mortellement blessé dans un accident
d'automobile arrivé dimanche matin,
à 11 h.20, à un mille à l'est de Star-
buck.
Avec deux compagnons, Alphonse
Gagné, 19 ans, et Hector Hébert, 21
ans, tous deux également employés
de la Banque Canadienne Nationale à
Saint-Pierre, il se rendait à Fanny-
stelle, quand leur auto a frappé un
tas de gravier et a culbuté. Hector
Hébert, qui conduisait, s’en est tiré
indemne; Alphonse Gagné aä été bt
à la tête. |
Après l'accident, les deux blessés
ont été transportés chez le Dr H.-8.
Vernon, de Starbuck, qui les a fait
diriger immédiatement vers l'hôpital
de Saint-Boniface. -Le jeune Beau-
chemin avait cessé de vivre avant
‘arriver à cette institution. L'état
4'Alphonse Gagné est considéré com-
me sans gravité. -
Le Dr N:-A. Laëgrendeau, coroner
provincial, a tenu une enquête, mardi,
part n'empêcherait pas les Dominionse sur l'accident.
de faire concurrence aux pays étran-
M. Patrice Beauchemih était le fils
de Mme M. Beauchemin, de Fanny-
stelle, et le neveu de M. l'abbé Cham-
| berland, curé de Fannystelle.
Les funérailles auront lieu jeudi
matin, à 10 h., dans l'église de Fan-
nystelle.
La Liberté prie Mme Beauchemin
1et M. Fabbé Chamberland d'agréer
Ises profondes sympathies dans le
deuil cruel qui les frappe.
D
L'ex-policier Joseph Pirt
condamné à 10 ans de
pénitencier
Dauphin, Man.
cien constable de la police montée,
qui ty Mme Sophie Light, d'Ipswich,
South “Dakota, À un pique-nique in-
terprovincial près de Roblin, Man, le
ler septembre dernier, a été condam-
né à 10 ans de pénitencier à Stony
Mountain. Le condamné était en état
d'ivresse lorsqu'il commit ce crime et
le juge, en prononçant la sentence, l'a
sévèrement réprimandé.
2 $
Ottawa. — Le Ministère fédéral de
l'Agriculture, par l'entremise . de ln
Division fédérale de l'industrie. ani-
male, vient de faire ‘une tion
expérimentale de boeufs des herb
de l'Ouest directement sur 1e #iñrohé
Cette expédition a ét6 organisée de
concert avec les ranchers” ét'10# éle-
veurs représentatifs de lfuest du Ca-
nada,-en vue devoir si ce $ con:
viennent pour le marché anglais: -Cet-
te expédition de 380 têtes compte un
nombre approximativement égal -de
boeufs de deux ans, de trois ans ct
quatre ans, ainsi qué de boeuf# gras
et d'engrais. | :
Les boeufs sont partis de Montréal
le 30 octobre, sur I. stéamer *“Man-
chester Citizen”, pour Manchester, et”
1cs dispositions nécessaires ont été pri-
ses ur_remettre l'expédition. aux
soins d'une maison bien connue d'en-
canteurs à son arrivée. On s'est ar-
rangé également pour obtenir que le
plus grand nombre possible d'ache-
teurs de boeufs soient présents à l'en-
can à Manchester. |
Des précautions spéciales ont été
prises pour identifier les animaux qu
expédition, et cha-
que animal a été marqué de la lettre
“C"” sur la joue gauche avant de s’em-
barquer. Un inspecteur vétérinaire
accompagne les animaux et quelques-
uns des ranchers qui fobirnissent les
animaux en font autant. Ils auront
ainsi l’occasion de se metre parfaite-
ment au courant du mode de trans-
port et des exigences des principaux
marchés, à: bestiqux sur les Iles bri-
‘anniques. . ; «ne stéd
L'organisation de Cette expédition
a déjà suscité quelques demandes de
renseignements de la part de gros éle-
veurs de l'Ouest, qui feront peut-être
suivre cette expédition par d'autres
pour leur compte personnel avant la
fin de la saison.
Pendarit bien des annkéeé, les Etats-
Unis ont été le seul débouché pour les
boeufs de l'Ouest, et maintenant que
ce débouché est fermé, les éleveurs
de l'Ouest sont obligés de sé trouver
un autre marché.
C'est la première foif qué les
boeufs des herbages de l'Ouest sont
expédiés directement sur les marchés
anglais. (Cette expédition fournira
l'occasion de connaître la valeur re-
lative de ces animaux, par compurai-
— Joseph Pirt, an- | son à celle des bocufs irlandais ét des
autres bestiaux qui arrivent sur cs
marchés. On verra également & quel
point les différents types de ratés et
d'âge conviennent pour les marchés
aux animaux gras et malgres en Gran-
de-Bretägre. . | MY
rte
LISBONNE. — Le gouvernement
portugais reconnait le nouveail gou-
vernemèêfñt brésilien.
a RE ERA : + 1°"
| ee. | :
Missionnaires canadiens pour la Chine |
Se - . e © a + .
j!
0
ee à
Mgr Defebvre, vicaire de N , en, Chine, et les trdis
aposto
jeunes prêtres du Séminaire Saiot-Fr
nés le 2 novembre. De gauche à droi
lique
age 17 , d'C , u'ile ”
te, l'abbé À. Chafe, Bah est -
Neuve; l'abbé A. Venadan, Pomquet ‘N.-E., et l'abtié J. > [A
:
D
Si
sf
+
8
î
Royale a l'intention de faire transpor-
-————t## son avion en Amérique du Sud
Pour l'utiliser pendant son séjour sur
cé continent.
Dé
M. Poincaré n’aime pas
‘qu'on parle ds son âge
al
Paris, — Contrairement à ce qu'or
pouvait supposer, M. Raymond Poin-
Güré n'a pas été satisfait du tout de
În publicité qui a été donnée à la célé-
bration de son anniversaire de nais-
sance.
L'ancien président du Conseil n’a-
vait, en effet, demandé à personne de
s'occuper de cet événement. Et !!
s'est montré surpris en constatant que
la presse y avait attaché de l'impor-
tance. Il accuse ses adversaires d’a-
x: Ppnshat à ce propos des informa-
Uons aux journaux pour qu'une habile
publicité fût donnée à son âge.
‘4On espère ainsi, a-t-il dit avec une
certaine mauvaise humeur, persuader
du public que l'Age de la retraite a
sonné pour moi. Fort heureusement.
l'exemple de Clemenceau a démontré
qe chez un abs d'action, l'âge ne |
signifie rien...
Evidemment...
.
Un complot pour détruire
le R-101?
Londres, — Scotland Yard fait une
enquête pour vérifiér l’assertion d'un
homme qu'il y a eu un complot pour
détruire le dirigeable R-101, qui s'est
écrasé sur le s0] près Ce Beauvais
Cet homme a dit que pendant un
voyage à bord d'ün train, entre Lon-
dues èt Southend, une journée avant
le dernier départ du R-101, il a en-
Kandu trois hommes parler d'un com-
piot ayant trait au djigeabic.
Don d'un million de valeurs
artistiques à la France
Paris. —— Des objets évalués à plus
de $1,000,000 et amassés par Edward-
M. Tuck, ancien richard bostonais,
pehdant quarante ans, ont été présen-
tés au gouvernement français et pla-
cés dans un nouveau musée dans le
Petit Palais.
‘ Des représentants des milieux poli-!
tiques, artistiques et sociaux assisté:
rent à la cérémonie, que présidait M
eo
Le ministère Tardieu.
une première escarmo
Fil
Ï
Les MAUX et les
DOULEURS
N'affecte pas le coeur
Acteptez seulement le
prouvées. Holtes
en bouteilles de
pau ue?
“À spirin”
24 et
“Aspirin”
commodeg coitenant 12 tablettes.
109 --
contenant les instructions ap-
Aussi
chez tous les pharmaciens
“
ont vivement critiqué la politique
étrangère du gouvernemert, maîs {!s
durent prendre la défensive lorsque
le premier ministre insista pour que
le débat sur la question commençât
‘mmédiatement.
Les adversaires de Tardieu ne s’at-
‘endaient pas à une telle tactique et
françois Buisson, président de la
Zhambre, @ été ‘obligé de demander
que le débat fût retardé jusqu'à ce
qu'iF eût pu obtenir certains docu-
ments nécessaires, qui n'ont pas été
oroduits À l'ouverture de la session.
François Albert, député de l'oppo-
‘ition, s'est chargé de l'attaque con-
re le gouvernement,
‘ue subira le gouvernement avant
‘ongtemps. Le débat a été ensuite
ajourné par le président de la Cham-
bre. Dans les Milieux politiques on
st assuré que les radicaux attaque-
ront violemment la politique de
| Briand envers l'Allemagne. On ac-
| use Briand d'être trop indulgent
| pour sa voisine,
L— — 245 0 ——
Le seul témoin oculaire de la |
catastrophe du R-101
|
dépose
ss as {
Lonûres. Le Eançais Alfred Ra- |
bouille, le seul témoin oculaire de la!
‘atastrophe €u ‘“‘R-101”. a été enten-
lu par la commission d enquête.
Rabouille est braconnier; c’est pour-
quoi, a-t-il dit, il mit quelque retard
à faire savoir qu'il avait vu le, dé-
sastre.
I} raconta À la commission que
dirigeable piquait du nez fortement
‘orsqu'il le vit: Le ‘‘R-101"” continua
\ descendre dans cette position; les
NO
lumières de lJ'aéronef s'éteignirent et |
ve raliumèrent deux fois. Puis le di-
rigeable vint heurter la colline; il y
eut une forte explosion, une grande
tamme et Rabouille tomba sur le
108. Le ‘’R-101"
Cinq autres’ témoins
France furent entendus,
èrent que le dirigeable
coup de difficulté à maintenir
altitude.
Le major Cooper, délégué par le |
ministère de l'Air pour venir sur les
lieux de l'accident, déclara que d'a:
Drès son examen, rien ne peut ‘“‘faire
croire que: lé dirigeable se soit Fhrisé
en deux en Fair” :
venant
Paris. — Une escarmouche LR La commémoration FA l’ar-
minaire, qui à servi %e [réparation à
la véritable bataille qui se déroulera
au parlement, s'est produite à l'ou-
verture de la session,
Les adversaires du- prentier mints-
mistice-en-Italie
Rome. -- En commémoration de
Mussolini, tous les membres de son
cabinet et le duc de Bergame, agis-
sant commeé représentant du roi, ont
assisté à une messe que lé chapelain
| 4e 1a famille royate, Mgr Bartolomasi,
mais il n’a pas|
‘té aussi violent que le sera l'attaque |
a célébrée à Sainte-Marie des Anges.
Après la messe M. Mussolini a dé-
nosé une gerbe de fleurs sur la tombe
du soldat imçonnu.
L'inauguratiën ‘4t fouveaux cime-
tières et mausolées contenant les
|rorps de 13,000 soldats ont aussi rnar-
laqué la célébration de l'armistice en
Italie.
D © ————
Contre le récit des crimes
dans les journaux
Lyon. La ville industrielle de
sembla alors se sou- |
‘ever, mais il retomba et ee fut la fin.|
de |
tous décla-.|
avait beau: |
|
|
| 0 24 0— —
Lyon na déclaré la guerre contre la
curiosité malsaine des récits de cri-
mes.
Le Conseil d'arrondissement de
Lyon vient d'adopter le voeu suivant,
à l'unanimité:
Le Conseil &@'arrondissement de
Lyon, ému fe Ia publicité faite par
les grands quotidiens autour des cri-
[mes dits ‘‘crapuleux'"’ ou attentats;
Considérant que la presse doit être
|°n même temps qu'un organe d'in-
|formation un organe d'éducation s0-
|ciale morale et politique;
Emet le voeu:
Que les grands ouotidiens se refu-
{sent à publier des comptes rendus re-
‘atant les crimes, vols ou attentats
aux moeurs avec ce si nombreux et
si longs détaïts qui sont peut-être ‘‘du
| milieu” et très.réalistes, mais qui ne
sont jamais moôrau::.
Le Consei d'arrondissement protes-
‘e également contre la publication par
la presse des insträctions qui de-
vraient être tenues secrètes jusqu'aux
réquisitoires définitifs; il sollicite M.
le garde des Sceaux Ge bien vouloir
donner des ordres dans ce sens.
M. Georges Claude annonce
son projet d’ usine
Paris. — Le Jicfsstur Georges
Claude, dont les expériences, effec-
tuées à Cuba, en vue d'utiliser l'éner-
son | gie thermique de la mer, ont eu un
retent':sesement mondial,
Paris.
: M. Claude a déclaré que son usine
de Santiago fournirait une quantité
d'énergie supérieure de % à celle
est arrivé à
| le la plus puissante hydro-électrique
| \ctuelte.
H espère terminer ses affai-
res le plus vite possible et retourner
|à Cuba
Done
Les réformes économiques
de |’ Allemagne
l'armistice qui a mis fin aux hostilités |
—A914-A48918- -le-—premier - ministre |
|
|
|
|
|
|
|parité navale
Berlin Tout en reconnaissant la
rigueur des mesures budgétaires pro-
ietées pour la prochaine année fiscale,
le chancelier Bruening a fait av
Reichstag un plaidoyer en faveur des
réformes économiques que son gou+
vernement se propose comme but
prinoipal.
Sauf deux, tous les ministères et
services publics devront subir de for.
‘es diminutions budgétaires. La dimi-
nution de l'aide au: chômeurs et det
assurances sociales entraïneront une
diminution budgétaire de 402 millions
de murks, au ministère du travail
C'est la plus importante mesure d'éco-
nomie projetée.
La parité navale entre la
France et l’Italie
La France consentira À la |
avec l'Italie sur la Mé-
Paris
i
‘|vermifuge recommandable,
Mort d’un grand savant
français
Grenoble. — M. le professeur Pierre
Termier, membre de l'Institut, est dé-
cédé, des suites d'une maladie con-
tractée durant un récent voyage qu'il
avait fait au Maroc, pour études géo-
logiques.
Il avait reçu les derniers sacre-
ments que lui adminiîstra Mgr Ter-
mier, évêque de Tarentaise.
La mort de cet illustre. savant,
grande lumière ‘catholique, a produit
une douloureuse impression dans la
ville de Grenoble, où il compte de
nombreux parents, amis et admira-
teurs.
M. Pierre Termier était inspecteur
général des mines, professeur à l'Eco-
le nationaie supérieure des mines,
vice-président de l'Académie des
sciences, LURAReNE de la Légion
d'honneur. ù
6 20 2—— ’
Ce au’il y a de défectueux
dans les plus légers
que l’air
Un architècte nËval anglais bien
connu, M. E. Stammer, qui avait tou-
jours déclaré que techniquement, les
dirigeables R-100 et R-101 ne répon-
daient pas à toutes les garanties de
sécurité désirables, a indiqué les points
sur lesquels il base sa critique contre
les plus légers que l'air:
1o Les dirigeables ne peuvent navi-
guer qu'à des angles extrêmement jin-
commodes lorsque leur avant est levé
ou baissé;
20 La vitesse des dirigeables ne vo-
lant pas droit est considérablement
réduite;
30 Les passagers sont constamment
exposés à de violents changements de
température;
40 Des secousses brusques expose-
ont les passagers à de sérieuses in-.
commodités ;
50 Il est impossible aux dirigeables
d'atterrir lorsque les conditions atmo-
sphériques ne sont pas favorables et
les passagers doivent en Conséquence
rester dans l'air dans une situation
périlleuse;
60 Les perturbations électriques
peuvent incendier les dirigeables, aus-
si puissants que des paquebots; les
passagers seront jetés péle-înéle les
|uns contre les autres au cours d'une
violente tempête.
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— ‘Hé là, garçon! voici plus d'une
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Le système PARA Hydro
de la ville de Winnipeg
Le Règlement sur le chauffage central
à vapeur
‘41 y a un fait important à se rap- |
peler au sujet de l'usine de chauffage
à vapeur du Hydro, lors de l'adoption |
du règlement, le vendredi 28 novern-
bre. :
_ C'est le gain de l'Hydra par les opé-
rations de son servie de chauffage
à vapeur.
Chaque année, l'Hydro retire un
gain d'environ $100,000 du surplus du
pouvoir employé pour l'opération de
l'usine de chauffage à vapeur. Ce
surplus est produit à l'usine de pou-
voir de l'Hydro à la, Pointe du Bois
et serait totalement gaspillé” s'il n'é-
tait employé de cette façon. Avec
l'achèvement de la station génératrice
de Salve Falls, l'on estime qu'un au-
tre gain de $100,000 sera obtenu an-
nuüellément de la mêmé façon.
Mais afin de pouvoir profiter de ce
gain additionnel de $100,000 d'argent
“trouvé”, il faudra se procurer l'ar-
gent nécessaire pour l'achat du ma-
tériel requis, dépenses de distribution,
etc., et pour cette raison, les citoyens.
doivent considérer comme un devoir
de voter en faveur du règlement de
chauffage à la vapeur, le vendredi 28
novembre.
Le revenu de $200,000 du Hydro
provenant du surplus du pouvnir em-
ployé sera sans doute d'une grande
assistance pour la conservation des
taux d'électricité (actuellement les
plus bas sur le continent) à leur pré-
sent tarif. .
Le chauffage à vapeur Hydro fut
mis en opération en 1924 et depuis
lors il montre de splendides progrès.
L'an dernier, le surplus a été de
$31,000.
Le chauffage central à la vapeur
est maintenant en usage dans 250 édi-
fices du centre de la ville, et l'on s'at-
tend à obtenir plusieurs nouveaux
clients si le règlement est adopté le
vendredi 28 novembre.
Len catholiques peuvent »'em
es fnméux' baquebots #47”
avec În certitudé d'avoir toù-
tes les facilités voulues pour
rolgrer durant in traversée.
de ces bateaux ponnède
nvee ane nappe d'une
heur immneulée, des
eliers et les, vases «a-
ecrés requis pour La célébration
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{ton de leur propre usine de chauffage
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Toto est capricieux, surtout à table.
Aünsi, il manifeste à l'égard du rôti
une’ añitipathie spéciale. Et sa maman,
prenant un air sévère:
— Si tu ne mangés pas la tranche
de gigot, je vais appeler l'ôgre…
— C'est Ça, riposte Toto enchanté;
il la mangera, lui!
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”
k
L]
D
; On a dit que
el 57 tar il nous a été donné d'en voir un omis vivant
dans la conférence donnée par le Révérend Père Doncoeur, SJ.
sous les aüspices de l'Alliance française
Le Révérend Père a passé par l'école de discipline qu'est
la Com de Jésus, Saint Ignace fut militaire avant d’être
Sr à sa Compagnie, çt sa fondation garde quelque
de éeln. Le Révérend Père à été, de plus, un grand soldat
de dernière guerre; il a rapporté des champs de bataille où
ia vingt fais échappé à la mort-celte décision militaire qui se
traduit dans tous les actes de sa vie.
Sa conférence de mardi soir était bâtie pour être présentée
à un auditoire universitaire: le Révérend Père s'est souvenu,
peut-être sans se l'avouer, qu'il est rédacteur à l'une des grandes
revues du monde entier nous voulons parler des Etudes, de
Paris.
+ * +
Sous la rubrique “qu'il faut aimer son temps”, que la civili-
sation moderne, faussé par tant de côtés. a cependant beaucoup
de bon, il s'est appliqué à démontrer que le réalisme auquel
vise çetie civilisation a plusieurs avantages, même en éducation.
Mais, se souvenont qu'il est apôtre de la vérité intégrale avant
d'être celui de son temps. le Révérend Père s'est appliqué à
démontrer que ce réalisme n'arrivera jamais à faire ce que ses
plus chauds partisans en attendent que dans la mesure où il
renoncera à la pire de ses erreurs, à celle qui est la raison
derniére de toutes ses défaites passées et présentes, c'est-à-dire
l'égoisme. L'égoiïsme dans le principe des nationalités poussé
à outrance; l'égoisme dans les relations internationales sous
forme d'une politique de protection exagérée qui ruinera
d'abord ses plus chauds tenants; l'égoïsme dans les rapports
familiaux qui va à l'extinction de-la famille; l’égoisme, enfin,
dans la recherche exclusive de ses aises, sans préoccupation des
aises d'auirui. j
‘Fout cela, a dit le Père, ce sont des réalismes auxquels il
faut renoncer, si l'on yeut amener un peu de bonheur et d'idéal
dans le monde et faire produire à la vie humaine son maximum
d: valeur tant pour le bonheur des peuples que celui des
individus. 2._ial À
La doctrine libérale qui a pour principe premier et pour
unique principe l'individu, et qui ne veut voir, dans le monde
que les individus, a accumulé trois siècles d'erreurs dont le
wonde actuel récolte les fruits amers. Et à travers des envolées
où brillait l'orateur, le philosophe et le chrétien, le Révérend
Père a su amener sa démonstration à la doctrine de vie qu'est
celle de Dieu fait homme pour le-salut éternel des hommes, sans
doute, mais aussi pour léur bonheur temporel, si les hommes
süvaient comprendre sa doctrine et la mettre en pratique:
“Celui qui sauvera sa vie la perdra; et celui qui perdra sa vie
à cause de moi, la sauvera." “Celui qui veut venir après moi,
qu ‘il commence par se re nonc er
La grande erreur moderne résulidni de trois siècles d'er-
rcurs, c'est l’égoisme qui cherche son bonheur en se repliant
sur lui-même, et qui S'acharne à ne pas l’apercevoir ailleurs,
tandis que la vérité ue à chercher son bonheur dans le
bonheur des autres, le bonheur d'autrui étant une condition
essentielle de celui qu'on cherche pour soi “Et devant ct audi-
loire où il y avait pas que des catholiques, le Révérend Père
à démontré combien la doctrine catholique bien comprise el
bien pratiquée est de nature à réaliser de grandes et belles
choses pour le bien des sociétés comme pour celui des individu
+ -*+'
Vue.sous cet angle, la conférence du Père Doncocur est un
acte d'upostolat qui reste dans l'ordre de ses préoccupations
journauères. ne faut pas Favoir vu cinq minutes et Favoir
ecotendu encore moins de temps pour se rendre compte que
l'upostolat est la note caractéristique de cet ancien soldat, et
qu'à travers toutes les belles qualités qu'il déploie avec un brio
qui montre que le génie français est fait de clarté, d'élégance
et de force, c'est lu doctrine du Fils de Dieu qu'il veut faire
passer dans les âmes pour les élever et les lancer vers Dieu,
leur priacipe ctkeur fin dernière.
Le Réyérend Père Doncocur est un exemple vivärit de cette
belle formation classique française que ses cousins du Canada
voudraient garder chez eux et voir se développer de plus en
plus. 1 fait bon, vraiment, d'en voir de si beaux spécimens de
temps à autre; cela est de nature à stimuler les énergies à
travers toutes les difficultés qu'il faut vaincre pour Ha garder
au Canada. à .
: UN AUDITEUR. :
Les succès du Canada à l'ex
position d'Anvers
Nous n'avons plus le temps
d’ être poli:
Le Canada vient de rem-
porter un nouveau succès à l'exposi-
tion internationale d'Anvers, Belgique. plus difficiles'”, écrit M. Andre Licb-
d'après un câblogramme reçu par le |[tenberger, dans la “Victoire”.
punistère du Commerce, de M. J-O | ‘Hélas! elle est parmi les vertus
Turcotte, commissaire des expositions | qui semblent se perdre irrémédiable-
du gouvernement “anadien Ce cAblo- | ment dans notre âge tumuitueux. Etre
g'amme disait ceci: “L'exposition à |polt implique un respect d'autrui et
été l'un des plus grands succès de | 4e soi-même que nous n'avons plus le
l'hiatoire: au cours de la journée de | ‘emps de cultiver au sein de la bous-.
fermeture, en dépit d'une température | culade où nous nous débattons. Pour
défavorable, au delà de 260,000 ont |avoir le loisir et l'idée d'être
visité les térrains ” poli, il faut vivre en Chine. Que dis-
Le pavillon canadien a reçu des ap-|je? Il fallait y vivre. Car je me
préciations de la part de Sa Majesté figure qu'à l'heure où nous ‘sommes,
le roi Alheri de Belgique. de Son Al-|de telles pratiques y ont disparu, aus-
tesse le Prince de Galles et de plu-|si bien que la natte et les petits pieds
sieurs auiresigrands personrages qui |£La politesse se meurt. La politesse
ont visité l'exposition est morte. Nous vivons dans l'âge
Le pavillon canadien occupait une du panmufñiisme intégral et planétai-
supercie de 16.000 pieds carrés. Tren- | re”.
te entreprises canadiennes exposaient On n'a plus le temps d'être poli
C'est triste. Qui nous rendra les for-
leurs produits en plus des exhibits |
usuels du gouvernement. | Mules de politesse de jadis”
l -
Ottawa ‘Que la politesse met de douceur
et de cosix dank les relations les
mardi sofr, dans la grande salle des conférerices € de l'Université, |
[1 2 2.
“Un er a à a à
talité surabondante n'y avaitil pas
dans cette transcription vivement
pmagéel) Je me suis dit: cette phy-
à cette visite qui nous a fourni un tel attrait Point du tout, Pendant un
plaisir et une telle inspiration, mais |entretien . intime et prolongé, Je len-
je ne peux résister à la tentation demain après-midi, j'ai subi une fas-
d'ajouter en toute hu:nilité un mot | Cination encore plus complète, Révé-
qui, provenant d'une se tree autre que | lation, plus complète encore, de res-
française, peut souligne: nême plus sources pour ainsi parier fnépuisables,
fortement l'impression e:-rnordinaire |et: aussi, d’une courtoisie et d'une
produite par cette visite. Les jours |bonhomie attrayantes. A la gare, à
passent, mais je ne peux cesser de |l'occasion de la rentrée à Winnipeg,
songer à cet homme merveilleux qui | Même impression, transmise dans les
me semble une véritable gloire pour|4uelques minutes d'une brève entre-
une Egiise, pour une race, pour l’hu-|vue. La même chose à l'Alliance
manité. Comme les notes d'une mu-|Française. La même chose le lende-
sique exquise continuent de résonner |Main matin, dans le milieu banal du
dans les oreilles qui l'ont entendue: tréin qui part.
comme la beauté d'un paysage en-| 20. Sans affirmer que ce soit un aé-
contemplé la mort, cet apôtre qui s'est
dévoué et qui se dévaue, cet homme
pourrait désormais glaner-{rangquille-
ment le champ qu'il a si -fftensément
labouré, et dont 11 a déjà cueilli une
ai riche moisson, se met derechef et
sans délai. à la tâche nouvelle qui
£'impose, Je le retrouve dans le trs à,
à l'ifstant de son départ. Déjà, va-
lise ouverte, tas formidable de livres
et de cahiers, plume À la main.
— Vous avez vu le journal du me-
tin?
chauteur continue de hanter les ÿeux | ment de première importance danf| E4 bete figure séduisante qui sou-
qui l'ont contemplée, de même les l'ensemble des facteurs qui contri- Hit
traits si étrangement séduisants de |buent au rayonnement de son action,| _ nn je ne l'A pas vin.
JR ARY
MANITOBA
qui aurait le droit de se reposer, qui.
Les élections vartiolles dans
: la province de Québec
Le Droit (Charles Gautièr }; 5
Les élections partielles qui: se sont
comté de
successeur. À M. rer Sauvé, minis-
tre des. Postes, élu député du même
comté aux élections fédérales du 28
juillet, et, dans lé comté d'Hunting-
don, de remplacer M. McMnater, ex-
trésorier provincial que son état de
santé avait obligé de démissionner.
Dans le premier, le' fils du ministre
des Postes a recuellli la succession de
son père et dans l'autre, M. Scott.
nouveau trésorier provincial, a été
battu.
Ce sont là, pour le gouvernement
Taschereau, deux échecs dont l'un est
assez sérieux puisqu'il entraîne la dé-
faite d'un ministre,
D'aucuns voient dans le. résultat
d'hier un mauvais présage pour le
né me me ne ee
En
5
Vers la terre
Le Devoir (Montréal) ): È
Un écrivain irlandais, G.-W. Rus-
sell, dont le pseudonyme bien connu de
quiconque s'occupe des choses irlah-
daises, est-./Æ, vient d'arriver aux
Etats-Unis. La désertion des campa-
gnes pour les villes l'alarme. - “Ji
récemment appris avec
que, depuis ‘1920, dans votre pays, qui:
tre millions d'hommes ont déserté'Jn
terre, que 19 millions d'acres de terre
jadis cultivées sont en friche, et ue
89,000 fermes ont disparu. Situation
périlleuse. Si celi continue, dans une
génération vous aurez les neuf dixiè-
mes de vos gens dans les centres ut-
bains et il ne restera qu'un dixième
de la population aux champs. (Célh
menacera votre vie. Car, après Îa
quatrième génération, la famille ve-
nue de la campagne n'a plus, dans
les villes, la moindre énergié vitale.
Et comment les villes ii Gin
alors se survivre ?"
Le mêmé problème est en trâth æ
inquiétude
cette charmante personnalité, les ac-
cents de'cette voix pénétrante et ca-
ressante, les conceptions à la fois au-
dacieuses et justifiées de ce cerveau
{tout court
le port physique de l'orateur — port
d'un soldat, soldat de l'esprit, bien
entendu, avant tout, mais aussi soldat
est pour quelque chose
superbe, la conviction apostolique de |dans l'impression globale qu'il produit.
cet*e Ame dévouée, continuent d'obsé- |
{a conversation intime et quand il est
der l'esprit, le souvenir, l'imagination.
En partie
m'épancher un petit peu avec ceux
qui ont joui de ces paroles enchante-
resses, et en partie pour confirmer et
ratifier un jugement déjà unanime,
j'ai l'audace de transmettre à la
Liberté mon appréciation personnellé.
Toute ma vie je me suis intéressé suggérer.
J'ai |cialités ont dû être la théologie et la
à l'éloquence et aux orateurs.
tout simplement pout |
|plus sévères.
30. On reçoit de lui, à la fois dans
en présence du public,
d'une formation
l'impression
intellectuelle des
A quel travail forcené
et pro'ongé cet homme s'est soumis!
Résultat palpable: une érudition for-
|midable qui lui permet, même quand
1l n'entre pas dans les détails, de tout
Cet homme, dont les spé-
entendu un nombre assez considérable Philosophie, connaît à fond tous les
des orateurs contemporains de
ja |arts: peinture, sculpture, musique, lit-
W.-F. OSBORNE.
2-20 -— —
Le maitre général des Domi-
nicains est au Canada
Ottawa. Le Révérendissime Sta-
niëlas-Martin Gillet, O.P., maïtre gé-
néral des Dominicains, Chevalier de
la Légion d'Honneur, orateur de gran-
de distinction et écrivain renommé,
est actuellement dans l'Est. I} a parlé
à Montréai, à Québec et à Ottawa.
Les constitutions des Frères Prè-
cheurs font un devoir au maître géné-
ral de visiter par lui-même ou pr
son délégué, les principaux eouvents
gouvernement, advenant des élections |se poser dans vertaines parties du Ca-
générales provinciales. 11 ne faut pas |nada, quoique
oublier, cependant, que les candidats ! moins pressante.
ministériels ont été élus dans Belle-
chasse et dans Maskinongé ‘et qu'ac-
tuellement, au lendemain des élec-
tions partielies, té gouvernement. de
Québec compte encore soixante-treize
partisans tandis que l'opposition n'en
a que douze.
d'une façon encore
Il n'ést que devoir
autour de soi, dans une ville comme
Montréal, pour constater comme esl
vraie cette réflexion de G.-W. Rus-
sell sur l'absence de vitalité des fh-
milles venues de la campagne À Ja
ville et qui l'habitent depuis quelques
générations. Notre race surtout ‘et
essentiellement rurale, C'est à la
campagne qu'elle a toute sa vitalité,
qu'elle est dans son véritabie milieu.
La ville la mine, la ronge, l'étiole et
finalement la tue. On ne s'en avise
pas assez. Aussi bien doit-on de tou-
tes ses forces appuyer les campagnes
—— — —
C’est la faute à la minorité
| anglo-protestante
Le Soleil (Québec):
Huntingdon seulement présente un
térature. de l'Ordre dans le monde entier. Le
aspect regrettable, dans la journée
raisonnées, en faveur du retour à la
France et de l'Angleterre. Eh bien! A la soirée de l'Alliance,
je me demande si, par l'ensemble de|4ui à pu douter, par exemple, que
ses qualités, notre récent visiteur ne |toute la littérature réaliste et natu-
dépasse pas tous ceux qué j'ai enten-
dus.
raliste du 19ème siècle n'ait été éva-
Ce jugement peut paraitre exa- luée par cette intelligence si vive et
géré: je demande la permission de le|si Perspicace? Il fournit en sa pro-
justifier.
Je me suis servi de l'expression
“l'ensemble de ses qualités”. En effet,
à moins que je ne metrompe, le se-
cret de la puissance de cet homme
pre personne l'exemple pour ainsi dire
parfait du tèmpérament et: de la for-
mation classiques.
40. Nature intégrale et intacte, à
laquelle rien qui soit humain n'est
P. Gillet a voulu remplir en personne
ce devoir de sa charge, et, pour la
première fois, le Canada reçoit la vi-
site du successeur de saint Domini-
que.
——— Dh —
Les revenus du Canada sont
en diminution
Ottawa. —- Les revenus ordinaires
d'hier. Le gouvernement avait choisi.
pour le représenter dans ce comté, un
homme de grande valeur, M. Gordon
| Scott, comptable licencié dont la car-
| rière est des plus remarquables par
ses succès constants. 11 l'avait créé
trésorier provincial, non seulement à
cause de ses qualités personnelles,
mais aussi et surtout pour donner à
la minorité anglo-protestante de la
province de Québec’ un représentant
terre, ainsi que cefléé dont le but e#t
d'enraciner les campagnards au 80!
natal.
Alliance Française
La conférence du
du dix-septième
extraordinaire se trouve dans une|étranger, mais sous la souveraineté
combinaison exceptionimelle de talents |de laquelle beaucoup de ce qui est hu-
et &c qualités. . [main est sagement réprimé. Exem-
19. Physionomie extrémement at- | ple: l'exposition émouvante de la ma-
iravante. A Saint-Boniface pour nière dont la liturgie vient en aidè à
ne pas parler du sermon prononcé à [l'âme fatiguée, lassée, sinon épuisée
la cathédrale, qui m'a semblé tout | Par l'effort de s'unir à Dieu.
s.mplement se ranger à sa place dans
la grande
du Canada pendant les sept premiers
mois de l'année marquent une dimi-
nution de $49,162,955 comparative-
ment au total de la période corres-
pondante del'an dernier. Ils se chif-
frent par $235,618,402 à comparer
avec $284,781,357 pendant les sept pre-
miers' mois de 1929.
Si les revenus ont baissé, les dépen-
seg ont par contre augmenté. Pen-
dant les sept premiers mois à l'étude |
les dépenses ordinaires ont été de
00. Maitrise consommée de toutes
ses ressources intellectuelles, de sorte
que, sans une seule note, une heure et
demie durant, il traverse le dédale
qui pour lui tfest-pas dédale mas
tradition des prédicateurs
j'ai suivi
un intérêt palpitant la causerie |
du dimanche soir. Ce soir-là, j'ai été
étrangement captivé par la figure de | piste lumineuse d'un sujet compli-
l'orateur. (Incidemment, le passage |qué, manie les détails d'un langage
qui m'a peut-être le plus profoudé-|subtil et délicatement nuancé sans la
siècle -—
avec
1929 de $182,686,642 à la fin des sept
premiers mois de 1929.
CHEZ S0I POUR NOEL ET LE JOUR DE L'AN
ku haut: Pont de uebec, sur le Saint-Laurent, À gauche: Basilique Notre-suus…, ivoniréal, : :
Bibliothèque du Parlement, Ottawa. —
Chez soi pour Noël et le Jour de l'An! Quelle sen sation pour jeunes et vieux!
ceux oui vivent élolgnés du pays natal denuis de nombreuses années peut-être. Les illustrations ci-dessus
rappelleront d'heureëx jours d'autrefois aux Canadiens français de l'Ouest. Elles remémoreront à beaucoup
des anciens, et aussi à quelques-uns des jeunes, les pa rties de plaisir parmi leurs parents, voyages en traineau,
promenades en raquettes par les claires soirées froides, joyeuses réunions de famille auxquelles tous partici-
paient, depuis le grand-père et la grand'mère jusqu'au plus jeune enfant. Que de fois n'avez-vous pas parlé à
vos enfants de ces jours d'autrefois! N'avez-vous ja mais éprouvé le désir d'emmener vos enfants et vos
petits-enfants au buts natal, nour les présenter aux amis de l’ancien temps?- ‘Les ieunes n'ont-ils pds au
coeur le désir de visiter le foyer de leurs parents, de voir les Hieux historiques de l'Est et de mieux copnaitre
la province qui est Le berceau de la race française au Canada ?
Les Chemins de fer Nationaux du Canada fournissent de nouveau cette année aux Cunadiens français
l'occasion de passer Noël et le Jour de l'An chez leurs parents. Les taux d'eXéursion réduits entreropt en
vigweur ke ler décembre € les billets seront en sente jusqu'au 5 janvier. 1931 inctusivement,
4
Quelle douce émotion pour
age
TT
Cnil
$192,496,939 alors qu'elles étaient en |
dans le cabinet provincial.
Malheureusement, on fit de cette
question de principe une question pu-
rement locale. M. Scott ne tenait pas
|feu et lieu dans le comté de Hunting-
{don. Et, comme le dit un journal
conservateur de Montréal, la ‘’Gazet-
te’, on fit une lutte de clocher là où
il fallait une lutte basée sur des idées
politiques et sur la courtoisie que doit
[voir le gouvernement d'une province
| cofâme la nôtre envers une miforité.
Voici ce que dit la “Gazette” à ce
l
| sujet :,"‘M. Scott eut à faire face à une
| vigoureuse opposition. La lutte ne
fut pas faite contre lui personnelle:
ment, pas même contre son parti.
Son sens des affaires, son intégrité et
son honorabilité étaient reconnus par
ses adversaires. Mais ji] n'était pas
natif du comté (But he was not «a
“native son)". Là était la substance
de toute l'opposition locale à M
Scott, et c'était là la seule critique
que l'on faisait contre sa candidature
On a fait la campagne et on a gagné
sur une question de clocher. Jusqu'à
quel point peut-on justifier une telle
campagne, eh ces jours où tous les
partis se montrent fiers d'avoir élargi
kr ar esprit et abandonné les petites-
ses politiques? C'est ce que nous
nous demandons. Pour cette fois,
dans tous les cas, une telle campagne
a réussi”.
‘Tet est le commentaire que faisait,
ce matin, le premier des journaux con-
servateurs de la province de Québec.
Nous n'en aurions pas dit davantage,
et nous n'aurions pas employé des ex-
pressions plus sévères pour condam-
ner certaines tendances. Cependant,
en jetant les yeux sur le détail du
vote donné dans Huntingdon, nous re-
marquons que ce sont les centres Ca-
nadiens-français qui ont donné des
majorités à M. Gordon Scott, et que
ce sont les Centres anglo-canadiens
qui ont donné une majorité à son ad-
versaire.
Que conclure de ce fait, sinon que
c'est la minorité anglo-protestante
méme qui, dars l'occurrence, a refusé
de se donner un représentant dans le
cabinet de la province de Québec. I!
ne faudra pas être surpris si, pour
un temps, il n’y a,dans le ministère,
que des hommes d'une seule race. Le
gouvernement a tout fait, pour rendre
justice à la minorité. Il a commencé
par faire élire M. McMaster, auquel
on fit une lutte acharnée, en soule-
vant aussi des questions de races et
de clocher. Voici maintenant qu'or
ne peut réussir à faire passer dans le
cabinet l'un des homraes les plus ca-
pables, les plus actifs et les plus ho-
norables de la minorité anglo-protes-
tante, par la faute de Ja population
anglo-protestante de Huntingdon.
Nous le regrettons, Que ceux qui
l'ont, voulu en portent la responsa-
bilité.
Père Doncoeur
Deux collaborateurs de la Liberté
parlant déjà de la conférence du Père
Doncoeur à l'Université, la tâche du
chroniqueur se trouvera ici bien $sim-
plifiée. ci
Il faut pourtant noter au moins la
physionomie tout à fait exceptionnelle
de la sulle. Jamais encore, croyÿons-
nous, l'Alliance Française n'avait réu-
ni un auditoire aussi nombreux et
aussi distingué. Le grand amphithéf-
un public aussi mêlé et aussi inter-
national qu'on peñt le désirer -dans
une ville comme Winnipeg. 8. G: Mgr
Béliveau et le recteur du Collège, de
Saint-Boniface étaient assis aux côtés
du président. Dans cette foule gtti-
rée par te renom de l'orateur, l& Cu-
riosité et l'enthousiasme étaient les
mêmes chez protestants et cathoi-
ques, Chez Anglais et Français.
Le Père Doncoeur a senti tout de
suite ce qu'un tel auditoire, dans up
milieu anglais, avait d'impressionnant
et il l'a-avoué en toute sincérité;
chef catholique qui, à Landerneau,
par exemple, avait parlé dèvant cent
mille Bretons;, l'aumônier militaire
qui, avant une batdille, avait genfj
maintes fois battre le coeur de ,mil-
liers de soldats prêts à mourir, de-
vrait épuisé, semble-t-il, les
émotions que peuvent résèrver les au-
ditoires les plus inattendus. Et cepen-
dant, celui qu'il trouvait là, si loin de
sa patrie, réuni dans une pensée eom-
mune d'amitié française, le touchait
profondément par son caractère Îm-
prévu. En arrivant à Québec, il était
sûr d'un accueil fraternel; mais
pleine ville anglaise de l'Ouest, quelle
surprise, qu révélation!
Le public à montré par ses chaleu-
reux applaudissements à quel ‘point
avoir
mais c'est sartout par les échos re-
éueillis ici et là depuis son départ que
l'on l'impression pro-
ay milieu de nous par le pas-
sage du Père Doncoeur.
Le distingué conférencier avait été
présenté par M. le professeur F.-W.
Osborne, président de l'Alliance Frañ-
caise. C'est M. Louis-Philippe mn
guon qui s'est chargé de le
en termes excellents. #
Le programme artistique de la sb
rée était particulièrement soigné.
figuraient: Mme Etsell, MM. Luciéb
Glénat el Stewart Robb. Accomp#
guatrices: Mme Waterhouse et
Simonne Ledoux: là
._ FANTASIO.'!
4" 2 0 ———
Quand on s'est mis à compr
la beauté des choses, il n’y a plus |
solitude, il n'y à plus qu'une do:
peut mesurer
duite
d'être ut _. rates {A 1
C'est bon aide & çoeur sur
main, pourvu. que l'on tienne la
puyerle | Te =rV
tre était rempli jusqu'au faîte et par,
il goûtait cet incomparable orateur;-
\
fi
+
MG me ra
mu
fe
|
È
multiplier
que
Ë
uh changement radical et de transformer l'Acadé-
Cinquante-quatre députés, trente républicains,
Indépendants, deux travailistes. Le tout, d’après
sur nos délibérations. Posons d’abord comme principe générai
des salles où siège le parlement modèle, nous ne pouvons rien,
les congés de sortie... Mais à l’intérieur, nous pouvons
nous pensons, pourvu que la manière de le dire affecté’ une
: "rime Ainsi, à l'ouverture de la session, quand Son Excellence
il
questions
ts inquiétants.…
dE |
était, fera boule de neige, si bien qu’à
de Joseph de Maistre, car nous irions lui
téthode de travail à la fois facile et agréable”,
Em
BRIBES.:
Edgar, depuis quelque temps, ne se
peigne plus: il se sent devenir artiste!
M va, vient, retourne en faisant des
points d'orgue. son piano en carton
sous le bras. Il prend des poses de
Paderewski; il rêve. au point d'en
oublier sa cloche. Comment d'ailleurs
faire office de bedeau, quand on a le
éerveau gonfié d'harmonie!
L] +
Nos phllesopbes ‘éont gens d'initia-
live. Tout récemment, Ernest et Jean
taient, en quête de prix pour le
Î. Ils vont frapper au bureau
d'une grande salaison.
| —— Que uis-je faire pour vous”?
On donne des explications.
© — Bien, bien, dit le monsieur, que
Puis-je vous offrir ?
— Ce que vous voudrez: nous ne
sommes pas regardants….
Le monsieur revient avec un gros
jambon! Comme dans la fable:
Nos philos, honteux et confus,
Jurèrent, mais un peu tard, qu'on
[ne les prendrait plus.
-. L] .
Un de nos Jean, versificateur celui-
1, s'en fut, l'autre jour, à l'hôpital
Yisiter un malade. Emotion, atmo-
de formol et d'éther, que sais-
| 4 notre Jean sentit soudain la tête
! tourner. Il dut sortir. Sur quoi,
copain disait, avec une teinte de
malice: “Chassez le naturel, il revient
au galop”,
7 ÉD 2——
D. LA RU
Le soleil couche ses derniers rayons
sur la capote des autos. Un fleuve de
monde coul: dans ce canal profond,
éanal de pierre. On a pércé maintes
eut lu le discours du trône et qu’on y eut constaté je
du gouvernement sur la question du blé, le préinier ministre s’est vu
de sarcastiques et compromettantes suivies d'applaudisse-
Lt quand ce premier ministre navré, craignant de se compromettre, lâcha
et que ses partisans entrèrent dans le jeu, l’on vit jusqu’à trois hommes
Notre bagage d'idées, de ridicule qu'il
la fin de notre cours, l'initiation aux
cela, grâce au parlement modèle.
C'est à faire regretter la mort
dire: “Nous avons trouvé une
Paul NADEAU,
Philosophie L
A tout instant, nous passons, en
marchant, sous des espèces de mar-
quises toutes ornées de lumières mul-
ticolores qui clignotent.
Ici et là, un policier, gros et gras,
se tient debout, droit, les mains der-
rière le dos et promène son regard
sur cette cohue bigarrée.
René JUTRAS,
Belles-lettres.
EN PHILOSOPHE
La visite du R. P. Doncoeur au Col-
lège eut un succès considérable: Al-
fred et Hervé sont conquis à l'art ora-
toire. Pendant que l'un fait un pev
partout des exercices d'articulation,
‘autre s'acharne à l'é‘ude des dis-
cours modernes.
Je leur souhaite grand succès. Pen-
dant que nos orateurs travaillent,
Rodrigue exerce ses aptitudes physi-
ques remarquables pour l'enseigne-
ment. L'autre jour, il s'est sacrifie
pour le bien commun et nous a expli-
qué avec précision un problème de
chimie. Grâce à son prestige et à
sa prestance, il garda l'autorité pen-
dant plus de deux minutes!
Jean possédait des qualités incon-
nues jusqu'au jour où le Père direc-
teur de chant l'a entendu chanter.
Ce fut un “alleluia” universe] dans le
collège, et le dimanche il nous chanta
quelques psaumes des vépres. C'était
superbe!
Noël m'a annoncé, l'autre jour, qu'il-
avait maigri de deux livres: il se
croyait déjà en danger. Heureuse-
ment, le professeur lui annonça ‘que
ce n'était que de la réserve qu'il per-
dait …
Les élèves de philosophie sont très
studieux' En voici une preuve, entre
Ouvertures pour faciliter les sorties.
Au bout, on voit un poteau, il sonne
des cloches, tourne sur lui-même,
s'âgite, “eviefit rouge, devient bleu et
autres: Lucien et Paul ont dû se pro-
| curer des lunettes. On m'a même dit
que Lucien avait raccourci ses étu-
des de cinq heures par jour. Je sym-
fait si bien qu'il maintient l'ordre et
tous. lui cbéigsent. |
Sure_ trottoir, des bambins, la cas-
düetteisur le côté de la tête, une main
ins 1& poche du pantalon, dans l'au-
un paquet de journaux. Du nez,
D 04 font Gu ües, ls barient des syl-
en faisant des points d'orgue.
Voieñtyils venir un homme bien mis
êt, en apparence riche, ils lui présen-
fént Mn <ournal. Le richard passe
“ans prendre garde en les envelop-
pant d'une odeur de cigare.
Puis, c'est un pauvre vieillard qui
promène à pas lents, très, très
Ses yeux sont fixés sur le ci-
t des trottoirs. On lui a jeté sur |
h épaules une sorte de cangue toute
verte d'écriteäux qui louent tel ou
produit ou qui annoncent une fête.
ù
ge
pathise avec ii... La semaine derniè-
re, Aimé faisait sa retraite fermée, à
l'étude, en récréation, en classé mé
me. Il était toujours en silence ou en
méditation; c'était tout à fait édi-
fiant' Muis nous, les professeurs in-
clus) avons constaté fortement que,
cette semaine, sa retraite était ter-
minée.
Depuis ces jours derniers, Ernest
souffre d'une maladie que, par cha-
rité pour notre patient, je n'explique-
rai pas davantage.
Lundi matin, notre professeur nous
impose huit problèmes de chimie.
C'était, paraït-il, “pour compliquet les
choses”. L'idée était bonne, et les
résultats furent parfaits.
Lucien, souven£ -se surpasse. L'au-
tre jour, i: dut s’adosser à un pilier
J'avoue même y avoir pensé à la
chapelle, entre deux prières. J'admi-
&i les rayons de soleil, espoir du
joùr, qui coulaient dans la nef.
A Fétude, tous les yeux sont bra-
qués sur le président. Le président
n’en sait rien, mais nous sommes tous
d'accord: c'est’ pour aujourd'hui le
Tournoi! Si bieh que la nouvelle ne
nous surprit pas üu tout. .
Vers les dix heurès, nous gagnions
le terrain du vieux collège. Charl
dès le début, mit dans sès appels de
l'originalité et beaucoup de èette gaie-
té enfantine que nous lui connaissions
déjà. Son rire harmonieux et soù ton
assuré concoururent à donner du èa-
chet à cette fête champêtre.
Messieurs les juges, avec précision
‘let gravité, transmettaient les noms
des gagnants à notre pauvre enregis-
treur, qui, ganté, faisait des prodiges
de caligraphie. Les policiers, hom-
mes de poids, d'un geste, vous repous-
saient une nuée d'élèves qui mena-
Çaient, à tout instant, d'envahir Je
terrain réservé aux athlètes.
Eugène s’est signalé dans les sauts.
Le fait est que la légèreté aide beau-
coup dans ce genre de sport; n'est-ce
Pas, Gérard? Lucien saute avec
l'agilité d'un faon. Le grand succès
fut encore la course à une jambe.
Ceci est dû sans doute à l'habitude
que certains ont de ne se servir que
d'une demi:base.
La journée finie, les élèves, rendus,
boiteux, n'en pouvant plus, regagnè-
rent la ‘caserne”.… Pas de petite
séance pour couronner le tournoi,
comme par le passé; nous avons pré-
féré nos lits. Et nous avons dormi, je
vous l'assure!
‘Marcel CARBOTTE,
Belles-lettres.
—— — D 0 ———
La tempête de Mélie
Mélie craignait les tempêtes com-
me le feu.
Certain. dimanche "soit," éllé baissa |
tous les stoïrés, elle alluma tout ce
qu'elle avait de cierges. Elle avait
peur. ‘
La tempête s'en venait en roulant
ses nuages formidables, grande ar-
mée noire menaçante. Le ciel s'as-
sombrit bientôt d'énormes paquets
d'ouatq souillée . Des mouettes se
poursuivaient avec des cris aigres. Le
tonnerre, là-bas, grondait sourdement.
Le vent soulevait la poussière en tour-
billon et‘ poussait la première pluie
contre le pavé. On voyait des clo-
ches et des éclaboussements. Dans
l'air, terrible bataille. Le tonnerre
charge, et les éclairs strient l'espace
du feu d'une horrible mitraille.
À chaque détonation, Mélie se bou-
che les oreilles, elle ferme les yeux
bien serrés. Sa bouteille d'eau bénite
à la main,"elle en fait grand usage.
Les éclairs lui entrent dans les yeux,
elle frémit, puis un nouŸeau coup de
tonnerre l'assomme. La rafale lance
la pluie contre la maison dans un cré-
pitement ‘‘crescendo”’ et ‘“decrescen-
do”.
Après une heure de bombardement
et de vacarme, l'armée noire se dis-
sipa…. et Mélie, blottie dans sa chai-
se, put éteindre ses chandelles.
d Louis GAUTHIER,
Belles-lefires.
|
Le Baume Persan crée une
belle peau. Doux comme le ve-
lour$. Rafraichit et soulage la
peau. La rend délicieusement
tendre. Admirablement parfu-
mé. (C’est une joie de s’en ser-
vit: Rapidement absorbé par
les tissus, révélant ce charme
mystérieux si distinctif chez la
femme élégante. Le Baume
Persan protège la peau délica-
te. Préserve et rehausse ;le
plus beau teint. Toute femme
distinguée devrait employer
cette précieuse lotion.
incomparable comme aide par-
faite de, beauté.
Ce |
A
nd air, et obilisé pour toujours, : . |!
$ 9 jt tséene se Is fait de vers. À éoû
aveu, il ignotait mé Chénier, d'un Hugo, de Lamar-
LE Musset. I se mit oeuvres de ces lyriques, pour tromper
les longues heures de souffrance et de solitude, Insensiblement il sentit le
; de traduire en vers les impressions de sa belle Ame de poète
me vani cun orgueil; 11 noté hum-
blement les impressions calmes et douces que rêve sa pensée ou que susurre
son coeur. Le poète, chez Logeau, ne s'est jamais au bord des
lacs “aux eaux limpides”, À travers les grands bois sombres, les prairies
couvertes de fleurs; 11 ne s'est jamais étendu sur l'herbe pour regarder fller
dans un ciel bleu des paquets d'ouate, tandis qu'un souffle doux du printemps
lui caresse la figure. Lozeäu ne peut voir la nature qu'à travers la fenêtre
de sa chambre d'infirmerie, mais il aspire à tous les charmes de la nature,
il aspire aux grands bois. Il s'écrie dans “Diane”
Comme un vieil air joué dans l'âme allant finir,
Je ne t'ai pas écouté, je m'en étonne,
A ‘Puisqu'aujourd’hul, pareil en mes regrets nombreux,
| Pour me sentir le coeur déçu moins malheureux,
11 me suffit d'un peu de musique et d'automne!
Et toujours revenant àirisi sur lui-même, le
les sensations que ces paysages évoquent.
La musique et l'harmonie eharmert aussi son coeur. Il a vu un virtuose
jouer du piano. Cette dextérité merveilleuse le ravit:
poète cherche dans son âme
D'elles-mêmes glissantes, voñt à vos doigts les touches,
Ainsi que des baisers s'appliquent à vos bouches.
- /
Et faisant un retour sur lui-même:
Telle mon âme faible a des notes d'ivoire,
Une petite gamme y vibre, blanche et noire,
Mais quel amour saura jamais sans dévier à
. En faire largement chanter tout le clavier!
« Lozeau n'a pas seulement décrit de mélancoliques états d'âmes, éveillés
Par des soirs de septembre, personne au Canada n'a peut-être chanté plus
heureusement l’amour.
“Ceux qui se plaisent à trouver dans un cadre poétique les émotions les
plus intimes et les plus intraduisibles du coeur l'ont pris en affection. Ce
ne sont que des rêveries, mais ces vers sont si souples de rythmée et si
tendres d'expression, qu’ils vivent par leur originalité et leur nouveauté.
Quoi de plus joli et de plus vrai que cette pièce intitulée: ‘Silence’, où
il a dit l'impuissance dés mots à traduire l'amour. Je la cite en entier:
L'heure coulait comme un ruisseau, vive et divine,
Sous les arbres feuillus où tous deux nous rêvions;
Et comme font les vrais amants, nous écoutions É
Tout ce qui dans nos yeux attendris se devine.
Les mots ne rendent pas tout cé qu'on fmagiñe.
Depuis que l'homme souffre en proie aux passions,
Is trahissent les mots: et nous, qui le savions,
Nous gardions le silence, où l'amour grave incline...
_ s
Si nous pouvions, ainsi, jusqu'au bout du chemin,
Nous dire nos secrets d'un pressement de main.
Nos peines d'un regard, nos bonheurs d'un sourire.
Et nous passer des mots, infidèles, petits,
Qu'on désavoue, à peine qu'ils sont dits,
Comme ceux-là qu'ici, pour vous, je viens d'écrire!
On croirait entendre quelque chantre célèbre de l'amour!
Et combien
plus justement que Philinthe pourrions-nous nous écrier: \
Ah' qu'en termes galants ces choses-là sont mises!
Voilà qui suffit, croyons-nous, à révéler l’âme exquise qui a su trouver
dans l'épreuve une voix pour chanter les vents du soir, les tristes jours
d'automne, la nostalgie de la femme et des douces intimités. Et voilà
pourquoi nous réclamons pour Lozeau le titre de poète inspiré. :
ANRT 4 Otello D'APPOLONIA;: :
Rhétorique.
NN ANT EE
Note de la rédaction. — Cet article a été publié dans “The Manitoban”,
journal de l'Université de Manitoba.
Les navets du bedeau
Le bedeau du village ‘demanda un
jour au curé un petit carré de terrain
pour semer des navets. car il aimait
beaucoup la soupe aux navets. Le
curé lui donna un coin du cimetière.
Jean — c'était le nom du bedeau —
sema ses navets. Ils poussèrent à
merveille. Lorsqu'ils furent parvenus
à leur grosseur, Jean s'aperçut que
tous les jours, il en disparaissait. Il
crut alors que les gens du village les
lui volaient pendant la nuit.
Comme, tous les matins, il y avait
moins de navets, Jean dit au curé:
— Vous allez voir que je vais les
prendre, les gens qui mangent mes
navets pendant la nuit.
I lui raconta son plan.
— Mangeons ce soir le bedeau, il
est caché dans le chêne.
Le bedeau, tout effrayé, prit la fuite
et nous partimes à courir derrière lui
jusqu'au presbytère. Il entra tout
essoufflé. Le curé lui demanda ce
qu'il avait.
— Monsieur le curé, ce sont les
morts qui mangent mes navets.
Les supposés morts entrèrent à ce
moment. Nous rijons jusqu'aux lar-
mes.
Aimé DESROCHERS,
Syntaxe.
IMPRESSIONS
Ce soir-là, nous étions tous heureux.
Nous allions entendre ün éminent ora-
teur en même temps qu'un grand
Prédicateur. Cet homme éloquent
&grand apô-
de sa chère péi
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Faisons-la nôtre cette énergie, que
n'arrête aucun obstacle. Prenons
comme devise celle que le Père Don-
coeur nous laissa et qui nous revien-
dra un jour, comme l’écho sauveur,
lorsque nous serons sur le seuil des
luttes intimés, pour notre pays, notre
foi et notre Dieu: “De !' ! Tou-
jours! Cassons tout! Brisons tout!”
Mais que ce soit pour le plus grand
bonheur de notre nation, et pour le
progrès social et religieux de notre
belle race française!
Va Jules-Marie DUGAS,
Méthode.
EN VERSIFICATION
Nous voilà enfin arrivés au grand
jour de chaque semaine: le vendredi
après-midi. Les versificateurs, sé-
rieux comme à l'ordinaire, remontent
en classe pour aller envisager une po-
sition difficile. et étouffante. En
effet, la composition en thème grec
suffit pour abattre les courages les
plus virils; même Edouard se sent
fncapable..
Parler du philosophe et spirituel
Clément qui, gu moins, sera docteur
en droit canon, rendu en rhétorique,
est chose délicate, et souffler le moin-
dre môt ‘au sujet de Jean serait tout
à fait dangereux. Ah! j'allais oublier
l'importante demande que m'a com-
muniquée Hector durant la dernière
classe d’algèbre: au moins citer son
nom!
Il ne faudrait tout de même pas
manquer de rappeler que le portier,
Georges, a toujours la figure épa-
nouie, même dans ses revers. Vrai-
ment! quel contraste avec l'air pro-
fond et réfléchi de Paul-Bernard, sur-
tout depuis sa dernière déclamation!
Heureusement, “MacAbiou” sert de
milieu entre nos deux extrêmes et
temps à autre i] daigne lever les yeux,
toucher son voisin méme. Cependant
notre Américain Théodore, n'est pas
d'humeur à se laisser tripoter ainsi:
Vient de paraître
ravee le savant coup de pinceau | sure.
Mo Le "772
PAPA
le
8
LE
k
®
5
fi semble avoir l'épiderme chatouil-
|leux et prétènd qu'on le laisse en
paix. C'est au moins l'opinion de Thc-
mas qui, patiemment, use ses semel-
les de chaussures sur In chaise de
Wilfrid, en passant ses jambes par-
dessus la mienne. Allons! retire tes
gigots, Thomas! Cette friction en-
nuie Gilles au plus haut poiat, car le
voilà maintenant vice-président de, la
Chambre. Reculez-vous, méssieurs les
députés, livrez passage à... l'honora-
ble confrère. ‘
Eclairs de génie
Nous relevons ces deux extraits
‘d'une dissertation: “Auto contre rail.
Qui l’emportera ?”
“Le rail, cet immense serpent
transcontinenta] dont la queue se bai-
gne dans l'océan Atlantique et qui
s'abreuve dans l'océan Pacifique”.
“Les pneus de l'autobus,. trop sou-
vent, souffrent de lésion interne ou
externe qui nécessite un soin prompt,
parfois coûteux”... -
. ee
Il fallait mettre au féminin certains
mots. Jugez si on s'y est appliqué:
“Un beau mâle = Une belle valise!"
CRC]
Dans .une discussion sur les géants
de l'air et, les merveilles du chemin
de fer et de l'auto, un orateur van-
tait le luxe et le confort des trans-
continentaux, disant qu'on y trouvait
jusqu'à des coiffeurs. A quoi l'adver-
saire répondit qu'en aéroplane, on
pouvait facilement se passer de coif-
feurs, attendu que le voyage se fai-
sait aisément entre deux coupes de
cheveux...
. ee ee
— Yves, Comment faites-vous pour
différencier les figures de style?
- — Par l'effet gazeux!
——— 22 0-2——
— Je viens pour le petit compte
que vous me devez. +
— Je n'ai pas d'argent aujourd’hui,
mais passez donc à la fin du mois, si
vous avez quelques moments. à per-
dre.
—#
Les CORS se ramollissent et
Disparaissent immediatement
Un remède extraordinaire — agit
en — secondes et ne cause pas
de douleur. Le cor se plisse et se ra-
mollit. Une autre application ou deux
et le cor disparaît. Merveilleux, en
vérité, mais c'est ainsi agit Put-
dans toute pharmacie. Achetez-e
une botte aujourd'hui Lotions
toute contrefaçon de ‘“Putnam's”, :
PUTNAW'S CORN EXTRACTOR
Pas de douleur - Sûr - Efficace
GLOSSAIRE
— Je vais prendre mon fusil, je le
chargerai de pois, et, caché dans le
Chêne du cimetière, je vais les “chauf-
fer” comme il faut.
Le curé, vieux malin, vint chercher
était le Père Doncoeur. Sachant d'a-
vance que ce serait bien, nous y al-
Hons avec la certitude de passer près
rent, hélas! trop courtes. L'avis gé-
Elle est | deau.
au village trois jeunes gens — j'en
étais — puis il nous fit creuser chacun
un trou daus le cimetière pour que
nous puissions nous y cacher. Il nous
expliqua tout ce qu'il fallait faire,
nous mit à chacun drap blanc sur
la tête et retourna au presbytère,
sans que le bedeau en sût la moindre
chose. i
La nuit était venue depuis quelque
temps, quand le bedeau alla se ca-
cher dans les branches du chêne.
Minuit sonna. Tout à coup il voit
un homme se lever de sa tombe et
dire:
— Je suis le premier sorti du tom-
beau pour manger les navets du be:
néral, c'est que ce fut très captivant.
biles, l'oeil fixe, l'haleine courte, s'es-:
sayant à tout rétenir, suspendues en un
avait su, par une seule intonation de
voix, captiver son auditoire. C'était
un spectacle vraiment imposant que
de voir tous ces regards se portant
vers un même point, s'animant avec
Vorateur et s'apaisant avec lui Tan-
tôt c'est l'état presque désespéré de
7 —
,
Un second, puis un troisième sorti-
rent de terre et, le troisième ajouta:
r
o
| Parler Français au Canada
CONTENANT:
a.—Les mots et locutions en usage dans le parler de la pro-
vince de Québec et qui ne sont pas admis dans le français
. de l'école. ds ?
- b>—Ex définition de leurs différents sens, avec des exemples.
c.—La prononciation des mots étudiés.
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eur donnant des ordres contraires|un marchand de lunettes, on lit un
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| À = mn na , ; re cans à x 4 o > i
ton dité, brûlement, gaz balion- | s ordres, vous les prononcez SA! ention à choisir une monture
rene naut etc, sont dus à la! loute, mais vos enfants ne les ‘en laise, dans le goût du jour, et c'est
p éserre dars l'estomac, dun excè | endent pas” et leur distraction est | out. Méthode parfois bonne, métho-
4 sdrochlori at À :
d'acide hyd:ochlorique La délica't} out involontaire, par conséquent non|le plus scuvent désastreuse! L'oei!
ane interne de l'estomac es'| ;
irttér la divestion es ralentie et le oupable, - st assez précieux pour.ne rien laisser
a ra nirssent, ce qui détertäin( “Voulez-vous qu'ils ne vous incom-|1iu hasard ‘ans ce qui le concerne.
ces symptômes désagréables que cCcn | nodent pas? 7 \llez fonc chez un médecin spécialisé
nt ÇA ut 7 ‘ |
sent ben tous ceux qui sou‘ | Occupez-les our les yeux, un ophtalmulogiste |
frent de l'estomac “Donr leur bac don. | :
Tes nd'uvants digestifs ne s0r | Donnez À leur soin d'activité ur ans certains cas. sa tâche ne sera
d'aucune utilité dans ces cas. ils peu | ‘ment convenable ut-é‘re pas plus compliquée que
vent même bts très nuisibles Es | ‘C'est une sottise de (lire À un en elle du marchand de lunettes: Cans|
sayez d'abandonner tous ces ad'u-|'ant et @e lui répéter. ‘Mais tiens-to: beaucoup d'autres Cas, s'il y a myopie.
vants digestifs pour vous procurer ionc tranquille!” s : : - é ol
: n i s De erme* i tie J
- chez n'importe quel ipharmacien, u | nq . 1 on ne lui perme stigmatisme, hypermétropie, son rôle
peu de Magnésie Bisuratée; prener- | 785 de s'occuper à quelque chose qu | era bien plus utile et efficace.
eh, immédiatement après votre repas | ‘intéresse On dit que l'oeil est le miroir de
LL] f Le. A a A
une culeree * thé _. aid ou aus Cherchez ces jeux, des occ'ipa âme N'es:-'l pas aussi le miroir du
eci adrucira l'esnme d 4 1, | . ie at : ais
‘a fremntion de l'acide rr| "225 QUI Ca ‘re avez ‘Age Ce | ns? Des maladies sérieuses, mais
excès, empéchant ainsi l'aigreur, les, ‘fants et Qffrez-leur Ces eu pr roprrées, peuvent modifier le
pr e+ mointe" La Macnésie B-!-nent où vous voulez être trainu nl {und c'e l'oeil: de telle sorte qu'un bon
RE by en te | "Ne tentez pas de réfréner l'artivite lxaimen de l'orgare pour mettre su: ‘4
jama.s: liquide ou lactée) est inoflen- | 1 <> | ‘ :
; | tes pétits, vous n arvie:idsiez }as | 1 r grosti Le d'un
give nou. léstomac, neu coùieuse f | pEtUts, vou y parvieïdsiez } a | ; diagnostic important, d'u
utiliser, @: est LA préparation de 17, ä0$ dommage pour leur santé |‘ruiernent et C une guérison
Moe=—ésie la plus efficace mour sc La Que votre rôle soit plus ac'if: dd- Attention, en résumé, aux yeux ces
r Rhone Elle est munies Pal! -:dez moins, mais commandez avec |éco!:-18 C’est, avec la reprise æc-
s milliers de gens qui ont le plaisir | , ,
art iel! v a riodé choisie
de pouvoir manger sans a Voir À crain- / tuelle du travail, la périodé ch
dfe d'ndigastion | Oanahsez et vnenteg Celle A0ti Piwus puthussièt nn
Al Re FAR qui Ê 'émopraehent d'une
Le. unetboucle de cheveux qui dépasse
son ore.lle. pour une e démarche qui leur, plait:
mais il n'y à pas de règles fixes el celles qui
ent s'attirer des suffrages courent par-
is le risque de ne pas réusgir : mais il y a des
tadlilés gsérales, faciles à reconnaître, et qui
sont populaires.
D'abord la beauté: cela ne veut pas dire
ung parfaite régularité de traits, mais une phy-
siguqui.e agréable, une façon seyante de se
caifler et de s'habiller, une propreté irrépro- pleurer sur des misères imaginaires, dont les :
chable.
Ensuite, la sincérité et la simplicité. Un
e déteste une femme menteuse et hypo-
le, il la craint et il s'en éloigne, de méme que
de celle dont le langage et les manières sont
artificiels. C'est ainsi qu'une jeune fille qui
travaille el qui veut fajre croire qu'elle le fait
par plaisir et sans nécessité, commel une grosse
erreur et éloigne probablement l'amoureux qui
eut #tŸ heureux de constater qu'elle savait
FLE 22
; 8. robe et des chapeaux qu ‘elle fait}
e-même, perd une ponne ea 2 faire
constater qu ‘elle sait. re Rae
grevet Le budget dr la famille. »
Parmi les quires qualités viennent ensuite}
74 douceur el = tendresse: on peut bien se mo-
quex dr, le qui se laisse conduire par|,:
son coeur dt que pur sa lète; mais quani ||
vient le temps de faire un choix, l'on ne s ‘adres-
pes à céfles dont l'âme est sèche el dure.
On cherche celle qui sera indulgente, el qui ne
. demandera pas un mari sans défauts, mais
dont l'affection le nrotégera, et s'il trébuche et |!
s'il tombe, trouvera le secret dé rester aimante
et miséricordieuse.
Les femmes auxquelles on s'altache sonl
celles qui peuvent s'apiloyer sur les chagrins
des autres, qui trouperont même le moyen de
bras se tendent inslinclivement'vers les. en-
.fants souffrants ou malheureux, rt dont le
coeur déborde de sympathie et de pitié.
La gaieté et la bonne humeur ont aussi de
nombreux admirateurs. Les femmes qui pren-
(1
H
!
Î
j ‘
Partageons, rayonnons
Les éducateurs méditeront avec
fruit le conseil de générosité, de cha-
rité, contenu dans les quelques lignes
qui suivent. Îl est difficile d'enfer-
nent la vie telle qu'elle vient et sans s'en plain-\ mer une pensée plus forte dans-.une
dre font des compagnes idéales. Les jeunes
filles qui cherchent à acquérir toutes ces.qua- |
lités se préparent une vie heureuse et trouve-
ront tout probablement un bon compagnon de
uldiser ses talents pour aider sa famitte Dem
méme, celle qui prélend qu'elle achète à gros
COMPRENDRE
L'ENFANCE
‘cantonade,
t voici
quilles”.
Mais- ‘cet ‘ordre,
Je viens de passer quelques heures,
en invité, chez des amis, ménage heu
reux que peuplent quatre frais bar-
bins: dix, huit, six et quatre ans. L 7
Comme je sits un ami de vieille |
date on ne se gêne pas avec des!
amis -
mer beaucoup les enfants, on n'a donc
rien modifié au train quotidien de la
maison et ïes enfants ont continué)
d'être mélés, durant toute ma visite, à |
la vie familiale.
De vrai, j'en ai fait mon compli-
ment aux parents.
Mais, grand Dieu, quel enfer!
Quel tohu-bohu où se croisent
Mais,
bler les mioches:
[d'imagination et,
{straction, si
| fants!
les | n'est
et les éclats c'e rire, les menaces et
les plaintes! Quel tintamarre!' Que'} Ceci
brouhaba perpétuel: lplus encore cela!
C'est À en devenir fou! |"
Pourtant, ces quatre mioches, À ce
volée!
|
a 6.6 donné d'avoir “
vonsçiemment par la maman, en ma-
nière de parenthèse et cemme à la
ils ne l’
qu'éclate un2 voix éraillée,
‘ant elle est courroûtée:. |
insupportables gosses, de- |°
neurerez-vous tranquilles!
‘ais que. je vous commande de cesser |
et que‘ j'ai la réputation d'ai- |v0s Cris et vos jeux!
Un petit frisson d’effroi fait trem-.
c'
tinsi violemment arraché à un jeu où |
exerce joyeusement
en un sens,
puissante chez les en-
Et le courroux maternel, mon Dieu,
| point un spectacle qui
cris de joie et d'impatience, les pleurs | consoler de l'illusion brusquement en-
ne peut que faire rer
Le calme renait donc à l'instant.
COUSINE AVETTE.
is tenir tran- | vité incompressible. C'est le seu:
| rpoyen d'en être maîtresse, pour vo-
tre propre tranquiitité-et-pour-te-
grand bien de l'éducation de
| Chers. sauvages .
ont pas entendu,| Oui,
moins brutalement, sans doute.
Mais lAchement, je ne l'ai point dit
t je m'en suis alié en plaigpant mes
amis, en plaignant leurs enfants...
Et je me suis surpris, sur le che-
|min, à fredonner la parodie de la ro-
|mance célèbre de Massenet:
Ingrats, querelleurs et gourmands;
Bavards, menteurs et volontaires,
facuité | 1e Fons que les meilleurs parents
d'ab- Voudraient se voir célibataires!
Jacques HERBE.
(L'Education Familiale)
“jeté presque in-
vos
Il y.a dix
est si dur d'être
cette
CHRONIQUE.
MEDICALE
puisse |
et
voilà ce que j'aurais pu dire,
qu'i m'a semblé, n'ont rien de parti-|
culièrement désagréable.
Ce ne sont ppint, cofame le redit si
souvent leur injuste et imprudente
maman, ‘quatre diables tels qu'on n'en
a jamais vus!"
Au contraire, ils ont tous les char-
mes de l'enfance.
Mais ils ont le tort, l'u
aux yeux de leurs parents . aveugles
(si l'on veut bien me permettre cette
exoression hardie!), ils ont tort
d'être de leur Age!
nique tort,
le
voi'à les enfants qui reforment le cer-
cle de famille.
La conversation des grands
leurs “eccupations reprennent sans
qu'on songe davantage à s'occuper des
petits.
Deux minutes après, l'un des pe-
tiots, poussé par le même besoin d'ac-
‘Ivité, recommence À s'agiter.
Son exemple devient contagieux et,
l'instant d'après, les quatre bambins
sont, sans qu'on sache comment, tout
| un nouveau jeu,
évidemment non
|
ou |
! La vue de nos écoliers
L'éco'e à rappelé À eiie notre jeu-
Inesse studieuse. Pensons c'est le
moment à surveiller yeux.
C'est par la vue que ces petits cer-
veaux vont s'enrichir en grande par-
tie:.lectures, dessin, leçons de choses,
etc., pénètrent par les yeux dans leur
jeune intelligence. Pour cela, il faut
donc que l'oeil soit bon
Or, HW y
A des myopes qu'on méconnait et qui,
les
il existe le mauvais veux.
Us ont Aix, huit, six et quatre ans
et Irs parents l'ignorent' |
Ou, du moïns, ils agissent comm?
s'its l'ignoraierit
mioches sont remuants et, |
anrès cinq minutes d'immobilité ct de} , ;
| ie. exXp:0se
c'ét 6
Et la maman,
si
Ces
en
silence, leur petite langue leur déman-
|orévu au manuel du bon ton en so-
inconsciemment
reprend ses défenses
‘ue les enfants n'enterdent point
u'au moment où j'énervement mater-
en vociférations époumonnées, file u-
du fond ñe la classe où le sort les 4
n'aperçoivent que vazuement les
tableaux et les nrlanches murales. Jl<
comprennent mal ce qu'ils voient mal,
st à tort, on les juge en dessous de
‘eur valeur.
A1ppropriées,
de les raprocher de la chaire, et vous
nis
aus-
distraites
j13
pardon, Mmæiame
cemandez aux maitres
ge: ‘ls sentont des picotements insup- ies, hélas! d'injures parfois très mal j d : :
8, las! ois s l'serez surprises de voir ces jeunes es-
portables dans les mollets ils parlent, onnantes é P e Ù
s ' s prits s'épanouir.
ns babil'ent, ils remuent, sans pren | s | mn PrITS S épanou : :
: | Et le s'lemce se fait encore pour Il y a des yeux qui voient mal Îles
d'e garde À la conversation communs F :
\8 L' . [eux minutes couleurs, qui ont des lacunes dans
qu'ils ne suvert d'ail'eurs pas iellt | Sn: chère rmadameet L P
Le 4 S e ada et amie, pour-|] u is ourquoi ne pas
s intéies 6e s1 peu!l): ils 3e lèvent et | | | P [ENT CRIME, AIAUS ao :
quoi n'ai
cominencen’ un jeu au cours duque'!
nontrer votre tort?
les Chaises renversées deviennent tou J
e
-je pas eu le fourage de vous
s'en méfier? Eÿ gk l'on s'en méfie,
pourquoi n'y point ‘remédier par des
vous aurais dit, avec le plus ? I faut pas
À tonr des autos, des canons, de: | and ména te : NÉRPER CDEREETEUES ; . di P ..
| rranc à is ‘“‘handica
tranchées, /des wagons | L ag laisser aux enfants le p
Vos enfants sont des enfants! d'une mauvaise vue. Dans la lutte
Trois ou quat”e fois déjà, ordre leu’ «nm
Efforcez-vous
rendre!
Les Acidés dans lÉstomac
sont la cause de l'indigestion.
donc
“L'immobilité et le silence leur sont
nsupportables; ne les y forcez pas, i!s
en sont naturellement"
‘Ne les rendez pas désobéissants en
de les com-|paur la vie,
ses moyens.
Je voudrais maintenant vous mettre
garde examens trop
superficiels de la vision. Vous devinez
jue je veux parler de ces visites chez
il.faut conserver tous
Li :
en contre des
incapables
UN
Me‘tez-leur les lurettes |
forme plus persuasive.
“Quand on possède, avec le grand
bienfait surnaturel de la foi, les res-
sources du talent, de l'influence, dela
| fortune, on doit se rappeler que tou-
tes les richesses réparties par Dieu
dans une âme, dans une vie, ne sont
[jamais octroyées pour le bénéfice
égoiste de celui qui les possède. Son
devoir est d'en faire bénéficier les au-
‘res. La même loi qui régit l'ordre
nhysique régit en effet l'ordre moral.
Le soleil he garde pas ses énergies
nour lui-même, mais les répand sur
la térre en gerbes de lumière ei de
chaleur qui font éclore la vie: les
sources profondes jaillissent qu so!’
pour désaltérer les plantes, les ani-
maux et les hommes; les trésors ca-
chés de la terre ne sont que des dé-
pôts au bénéfice des humains. Ainsi
les richesses d'âme, d'influence, de
fortune qui sont le lot d'un individu
doivent profiter aux autres et la va-
leur d'une vie se mesure aux bienfaits
qu'elle répand autour C'elle. C'est la
quintessence du christianisme bien
Anne sa synthèse la plus forte:
‘celui qui aime ses frères accomplit
{la loi", dit saint Paul. Que re soit
là votre devise pour vous-mêmes, que
ce goit votre idéal dans votre travail
d'éduca‘ion du peuple. Soyez des apô-
(Mgr,F.-X. Ross, évêque de
tres.”
faspé.}
L'éducateur doit et il
|n'est éducateur qu'à cette condition.
| C'est pourquoi l'éducation est une vo-
cation, et on reconnait qu'on a cette
| vocation si l'on se sent, le désir de par-
tager, de ‘rayonner'” autour de soi
tout ce qu'on a reçu dans son coeur
et dans son esprit.
AVOIR LE SOURIRE
Le maitre entre dans la classe.
|médiatement,
se donner,
Jm-
les yeux des enfants se
dirigent sur son visage. Est-il gai?
N'est-il C'est d'après
cela que l'élève ouvre son caractère
nu le ferme. Il fut un temps où je
croyais que ra prcfession de péda-
gogue m'imposait l'obligation d'entrer
en classe avec un visage sérieux. Je
{croyais devoir représenter ‘la sévé-
rité de la vie’ envers cette jeunesse
parfois pétulante. Je fus frappé de
voir comme ma troupe généralement
si gaie était un peu paralysée durant
! et comme
pas content?
le premier quart d'heure,
il était difficile de mettre le travail
en branle. J'en fus attristé et jé com-
mençai à douter de mes qualités de
pédagogue. Un beau matin, un de
mes élèves me demanda: ‘Etes-vous
fâché?'" Alors, je compris tout de
suite à quoi m'en tenir: ‘débuter gaie-
ment.” Et depuis, je me demande
|‘oujours en entrant dans la classe:
“Es-tu capable de commencer la le-
çon joyeusement? Peux-tu toi-même
apnorter la gaieté nécessaire au tra-
vai!?" Où la gaieté de coeur de l'ins-
tituteur fait défaut, les difficultés sur-
gissent en masse
| Au début, je donnais mes leçons
d'une voix très forte. et il est certain
qu'on pouvait m'entendre au loin.
| Après une expétience d'un an, ‘ie tn
|
Les bébés profitent 0 de
| cette méthode simple
Les médedins disent: L'impossibilité
| d'engraisser a presque toujours sa
| source dans les matières sûres qui se
| trouvent dans les organes digestifs
| du bébé. Et la meilleure preuve de
ceci, c'est l'amélioration prompte que
l'on constate chez l'enfant faible,
maussade et chétif quand son estoma£
deur publique, incälculable le tort
qu'elle cause aux individus et, par un
contrecoup inévitable, à la société en-
tière.
Qu'on ne dise pas que nous exägé-
rons. Il y a des faits écrasants pat
leur éloquence sur la puissance du pé-
ché d'impudeur!
“Un jeune homme de bonne famille
se trouve convalescent, après la gra-
ve affection qui l'a retenu trois mois
dans une clinique. Bientôt donc, fl
pourra rentrer chez lui. Le médecin
en chef, grand ami de la famille, a le
droit et se sent le devoir de lui faire
une Jeçon de morale. Comme méde-
cin, il a une autorité incontestable et
: en profite pour parler clairement au
jeune homme: “Vous connaissez déjà,
var expérience douloureuse, où con-
luisent les mondanités dangereuses,
maintenant, tenez-vous sur vos gar-
tes, prenez de fermes résolutions."
Ecoutez la réponse foudroyante Ge
‘é:ité du pauvre adolestent: ‘“Doc-
‘eur, merci. Vous n'avez que trop
raison. Mais que ne pouvez-vous,
‘ous médecin, inonter aussi en chaire
et dire aux dajraes et aux jeunes filles
sui se targuent d'être honnêtes et qui
‘e sont intérieurement, de l'être beau-
coup plus à l'extérieur; car moi-mê-
me, sans sortir du milieu bien digne
le ma famille et du cercle de mes re-
lations, je trouve déjà à chaque pas,
parmi celles qui sont, sans doute, les
meilleures, le feu aui brûle les vei-
#és "et qui finit, un jour, par éclater
ans la fougue de la passion. Merci,
liocteur, mais püisbüe vous êtes ca-
“holique, parlez aux prêtres, qu'ils ne
{s'en tiennent pas aux bonnes inten-
tions Ges personnes vertueuses, mais
qu'ils flétrissent et condamnent leurs
inconvenances extérieures, inconscien-
tes, je veux bien le croire, mais dan-
gereuses pour teur entourage. Elles
iront peut-étre au paradis; mais sans
1 penser, elles nous lancent parfois
| dans l'abime.” (R. P. Matéo )
Nous lisons dans le “Journäl de la
lGrotte de Lourdes” ce fait intéres-
lsant: Les journaux d'Outre-Manche
publient cet avis: ‘On mande de Lon-
ee que la lord Chambellan a fait
part des règles auxquelles devront se
conformer, ans leur toilette, les da-
mes et demaiselles pour les prochai-
nes réceptions à la Cour. Les robes
devront être aliongées, de sorte que
‘a traîne ne soit pas distante des ta-
lon5 de plus de 36 centimètres. Les
manches devront descerdre au moins
‘usqu'aux coudes. Les bras nus sont
interdits."
1] s'agit de tél pour des soirées
mondaines dans une Cour protestante:
Qu'est-ce à dire lorsque nos chrétien-
nes se présentent à l'église, devant la
Majesté divine, ou dans les sanctuai-
es de la Vierge Immaculée ou des
Saints? Qui ne sent l'odieux d'une
enue écourtée, de décolletages dé-
fendus dans la Maison de Dieu qui
doit être uniquement uné maison de
orière. Une mise indécente y devient
un singulier outrage à la Sainteté
infinie et un sujet de scandale pour
‘es âmes chréllennes.
Qui donc, ayant au coeur l'amour
de Dieu et des âmes, ne voudrait pré-
server les âmes du péché, le plus af-
freux des malheurs, et procurer à
Dieu la consolation d'être moins of-
‘ensé ?,
Que toute jeune fille donc, que tou-
e femme chrétienne, même ceile qui
usqu'à présent était partisan irréduc-
‘ible des, modes actuelles, réagisse,
land un sursaut de foi et d'honneur,
‘ontre le courant qui conduit l’huma-
iité aux abimes;, qu'elle suive, avee
-espect filial et soumission, la voix
rimée de nos Pasteurs!
Malheureusement tou‘es les fem-
mes n'ont pas le courage de reverdi-
quer, pour elles-mêmes, et de faire
es.er‘er des autres une juste indé-
pendance en matière de modes. Pour
se tenir dans les bornes de l'honnêteté
chrétienne, beaucoup ont besoin d'être
soutenues par les cadres d'une puis-
jsante association dont les membres
nettent en commun leurs énergirs
cu: ‘a défense de leurs droi!s
de :
et ses intestins sont mis en bon ordre chrétiennes régénérées rar je sang du|
par quelques doses de Castoria Fiet-
cher, agréable au goût et purement
végétal. Cette préparation inofiensi-
ve est ce que prescrit tout d'abord le
medecin pour le soulagement de .coli-
ques, gaz, constipation, d.arrhée, rhu-
| me, etc. Soyez sûr de vous procurer
|le vrai Castoria en boutetile porta" | qu ve
Len
{ la signature Fietrner
Christ.
Aussi, rien de m'eux pour la sauve-
garde e° le es es de ia modestie
chrétienne, ans la lu‘te mordigle"ot-
|ganisée contre elle. que d'entrer dans
la Ligue Catholique féminine fondée à
par le courir de ses
HS
qui
Vos
|
Nous ne sauriôns trop encourager,
es femmes chrétiennes à leur
‘om à cette Ligue si méritante ,
\ en observer strictement toutes les
règles tant, pour, leur compte person-
1el que par motif de bon exemple.
Père J. . DUFFNER, MS.C.
Les biscuits de nos aïeules
Je ne sais pas si c'est mon palais
de gourmette qui s'usé, mais je cons-
tate qu'on ne mange plus de ces sa-
voureux biscuits, moelleux, fondants,
glacés et parfumés comme on en man-
geait jadis, et Dieu-sait pourtant si
l'industrie biscuitière a fait des. pro-
grès! Il s'en vend, des biscuits, des
quantités incalculres et de toutes
les formes et de toutes les. couleurs!
Moi, je trouve qu'ils sont tous secs
et qu'ils ont tous le même goût, je
n'ai aucun parti pris, mais je continue
à faire mes biscuits moi-même.
Faites-moi le plaisir, mesdames, 3e
les essayer.
7 Biscuits à la Saint-Cloud
Prenez deux onces de farine de riz,
passée au tamis fin, que vous met!ez
dans une terrine avec une demi-livre |
de sucre en poudre, quatre jaunes
d'oeufs, une pincée de citron vert ha-
ché bien menu.
Battez le tout ensemble un quart
d'heure; ensuite, vous y' mettez huit |
blancs d'oeufs fouettés.
Dressez vos biscuits dans de petits
noules de papier beurré en dedans-
Faites-lés cuire dans un four doux:
quaïd ils seront d'une balle cou'eur |
dorée, vous les ôteréz des moules pen-
‘dant’ qu'ils seront iauds.
Couvrez partout le dessus avec une
7lace faite de cette nee
Mettez sur une assiette" fa moitié
‘un blanc d'oeuf avec deux cuil'erées
le sucre en poudre, battez bien le tout
avec une cuiller en bois, et, j oui bien
blanchir votre glace, vous y mette”
de temps en temps quelques goutt:
île citron.
Quand elle sera bien blanche, vous
‘a mettrez sur les biscuits; remsctiez
au four un instant pour faire ‘‘sécher”
la. glace!
‘Passons maintenant a1x..
Biscuits au chocolat
Prenez six oeufs. Cassez-en quatre
pour mettre les jaunes dans une ter-
rine et les blancs (des six) dans une
auire.
Avec les jaunes, mélangez ure once
et demie de chorolat réduit en poudre
(S. Matth. IX, 18-28)
En ce temps-là, pendant que Jésus
parlait aux disciples de Jean, un chef.
l'adora,_ en disant: Seigneur, ma fille :
vient de mourir; mais venez,
vos mains sur élle, et elle vivra. rl
sus, se levant aussitôt, le suivit
ses disciples. Au même instant, -VOR.…
femme qui depuis douze ans était:
rée d'une perte de sang s'approc
À
'e son vêtement; car elle
‘ui par derrière, et toucha à (range .
sen
+ gr:
de la synagogue s'approcha de Iu@t.. :
‘
=
slle-même: Si je puis seulement tou.
cher son vêtement, je serai guérie. .
s'étant retourné et..la.:
Mais Jésus,
‘oyant, lui dit: Ma fille, ayez (]
re: votre foi vous a sauvée; e: à l'heve.
e mème cette femme fut guérie,.
“orsque Jésus fut arrivé dans la mal.
on du chef de la synagogue, e: qu'il...
ut vu les joueurs de flûte et une tous.
ve de gens qui faisaient grand bruts, .
Retirez-vous, léur dit-il, car cette fille
rest pas morte, “elle n'est qu'end@r-,
‘nte; et ils se moquaient de lui. Quand
on eut fait sertir tout le monde: Jéve.
*us entra, la prit par la main, et la.
eune fille se Le bruit s'en ré
‘andit aussitôt dans tout le pays;
| l'alentour. … ane
Calendrier de la semaine
de Koska. confesseur. *
Vendredi 14 — S. Josaphat, détes an
ct martyr.
Samedi 15, -- Ste Gertrude, viergé:
Dimanche 16 — XXIlle après la
Dentecôte 1 ste?
Lundi 17 — 8. Grégoire le Thaumes -
‘urge. évêque, confesseur.
Ma: di 18 _- Dédicace des Basliques
°S. Pierre et Paul. ;
Mercredi 19 —- Ste Elisabeth de
‘ongrie, veuve.
ement du-ruingux concours de la co-
quetterie.
Rien n'ést attrayant comme l'aspect
l'une cuisine où Je cuivre est changé
‘|en o: et l'étain en argent par les of.
|dres d'üne ménagère active.
“La cuisine, a-t-on dit, est le râf-
roir de la maison. Entrez là pour læ'
juger.”
ches ou noircis par ‘une fumée ja
tre, des fenêtres qux vitres tete,
des ustensiles jetés au hasard auf” Jes
,
| Jeudi 13 novembre — S. arc
Des murs salis par les mou
avec six onces de sucre pulvér'sé; bat- meubles, un sol malpropre,. des, débris
tez le tout ensemble pendant vingt
minutes;
six bl'ancg d'oeufs fouettés, Après
qu'ils seront bien amalgamés, vous y
‘etterez peu à peu, en remuant tou-
fours, six onces le farine.
Dressez vos biscuits de la mêrne
‘açon que ci-dessus; jetez un jieu de
sucre fin par-dessus pour les glacer
et faites cuire à four doux.
Je ne crains pas les reproches, ces
deux recettes sont famerses
Dee — —
La propreté de la maison -
Pour qu'une maison soit avenante
et jolie, il ne suffit pas qu'elle soit
ornée de beaux meubies, il faut qu'elle
soit propre en tout et partout.
Non seulement la santé dépend de
la propreté, majs, ne l'oublions pas,
l'activité, la bonne humeur, la satis-
faction intérieure et même, quelque-
fois, la moralité, en dépendent aussi.
C'est dans les maisons sans pro-
preté qu'habitent de préférence la pa-
resse, l'ennui, le mécontentement de
tout et de tous.
Les chambres propres et
avec soin reflètent upe âme con‘ente
où rayonnent la paix et la joie: c'le:
semblent dire: ‘’Restez; on est b'en
ici!” S
L' élégance et le luxe ne ont ja-
mais 8e passer de. la propreté, tandis
nue la propreté peut se passer parfui-
tenurs
ensuite, vous y meé‘ttrez les! npnce le désordre, le gaspillage e
entassés dans un coin, tout €
fat
vressentir de La fs accès de mA:
aise humeur,
C'est seulement dans la .
uc l'exagération est permise, ais
à prepreté habit uelle exige une, force
6 volonté et une constance peu ordi-
aires. ‘ . j
La propreté vient nécessairement,
de l'ordre, Une ma’son ordonnée “4
maison propre. -
On acquerra cette seconde : quaftté
2n met'ant en pratigue ce vieux prnr
“erbe: “Une place pour chaque chose
‘t chaque chosé À sa place”.
L'ordre est. d'un grand seçqurs
les moments de trouble: les. maläi
subites, les accidents. 11 faut db
se multiplier, mais non pas s'embäf-
rasser. .
Si la maison est en ordre, vous au-
rez sous la main tout ce qui vous séra
nécessaire. .
Une femme ne s'abaisse jamais en
s’occupant des détails les plus hftm-
bles de son ménage, c'est sa fonc'ion
essentielle et le meilleur moyen d'as-
surer le bonheur des siens.
4m +
Tu ne sècheras b'en des pleurs qu'au
Francis Cailla:d.
-
‘me
vent es cimes.
Î . L1
L'éducation esseni.e..e est conchue à
sept ans sur les genoux de sa mèfe.
|j-- Joseph de Maistre
MALADIES PARTICULIÈRES AUX FEMMES
Traitepigat: de 213 À 5 CENTS par jour ...suivant l'âge
Rien de meilleur marché ...rien de us efcace.
an:
pe
f
K trèfie d'odeur nous pardonneront notre
en faveur de céut ys-radloel con
re pas encore déte ie om-
l'avouait, avec une” di it
eur, van verti ati trèfle d'odeur de
celle ann : “Oui, oui, on nous à préché..
… l'&cell du rèfle d'odeur depuis quinze
air jbous n'en eroyions rien: c'est difficile
| défaire entrer desidées neuves dans nos vieil-
les têtes”.
I est converti cette imnée, après unè expé-
. Fiéhice que nous avons [dit conñaitre au début
dé celle série d' articles; ilne regrette qu'une
chose, c'est d'avoir perdu beaucoup de femps
el pas mal d'argent à son incrédulité réfrac-
taire aux remédes.
… Le fait qui nous occupe cette semaine vient
de Letellier, chez M. Conrad Dansereau.
M. Dansereau a relevé 30 acres de trèfle
. d'odeur l'an dernier, il y a semé du blé au prin-
Lemps. Au mis d'août, il a récolté 35 rinots
à l'acre sur cette pièce de retour de trèfle
d'ddeur. ‘
Sur cent acres de guéret d'été, tout à côté,
il a récolté du 20 minots à Läcre.
C'est la différence de tinq minots à l'acre
trouvée en maints endroils, cette année même,
en faveur des retours de trèfle d'odeur. Cela
- veut dire 500 minots par cent acrés de culture.
— RENSEIGNEMENTS |
cultivent sur
- iChangement de graiu de
semence
et
î
Les personnes qui ont de nouvelles
variétés à introduire et des semences
À ‘vendre 6nt toujours recommandé:
l'échange des semencés; elles préten-
dent que c'est un bon principe d'ex-
pliitation que de varier souvent l'es-
‘père de grain de semence. Les pro-
ducteurs de grain s'imaginent égale-
méênt qu'il est nécessaire de changer
souvent de semence à cause de la dé-
ration qui se produit au cours de |
la culture
grand nombre de
de grain.
continue dans un même |
ul MORE EF R
d'une région s2hlonneuse.
les coteaux font venir
la leur des régions à sol lourd. |
AGRICOLES [a aussi ‘a question des latitudes; on |
lexpédie souvent les grains de semen-
ce sur une longue distance, au.-nord | c
u sud, sans aucune bonne raison,
mais généralement dans l'espoir que
ce changement exercera un bon effet
s'ir le rendement de la variété.
T1 y a évidemment des semences qui
grdent jeur utilité à cause des ma- |
ladies qui les attaquent, des mauvais
soins dont elles ont été l'objet et d'un
sent à la production d'un type normal
Un certain type de semen- |
ce produit divers types de plantes sui-
vant le caractère du s01 d'où provient moins un partie de sa récolte; qu'il
r“hacune de ces plantes.
des Fermes expérimentales fédérales, |nussi tôt que possible avant que :out
, par
Se à M À 6 m0 à lee El
© clou de ere comparé au gérel TA ton
côté,
Ÿ Mais, dans le cas de M. Dansereau, l'avan-
‘tage de cinq minots à l'acre n'est pas le seul
qu'il ait trouvé, Uù
d'odeur, ce qui veut dire une épargne d'argent.
Il a labouré sa pièce dé trèfle d'odeur une fois |.
et a donné un seul coup de herse. Il n'en est
pas ainsi de ses cent acres de guéret d'été.qu'il
a labourés une fois, qui ontrecu deux coups
de "hefse rl trois couns de cülfivateur. C'est
donc un coup de herse et trois coups de culti-
valeur qui ont été épargnés sur le relevé de
tréfle d'odeur. Evalués à prix d'argent, ce
coup de herse el ces trois coups de cultivateur
valent au mbins $5.00 l'acre. On ne trouverait
pas à les faire faire pour ce prix, croyons-nous.
Cinq minots de grain à l'acre en plus, et
cinq à six piastres de dépenses en moins, cela
veut dire huit ou neuf piastres à l'acre de plus
en faveur. du trèfle d'odeur. Cela veut dire
$800 à $K0 de plus pour cent acres de culture.
Nous ne sommes pas surpris de l'exclama-
{ion de M. Dansereau disant: “Du trèfle d'o-
deur, semez-en! - C'est la richesse du fermier,
c'est le régal des animaux et c'est un bienfait
pour la terre”.
Le cas de M. Dansereau nous amène à par-
ler d'un autre avantage du trèfle d'odeur,
ouire ccux que nous venons de mentionner;
nous en ferons le sujet d'un autre article pour
ne pas allenger celui-ci outre mesure.
CULTIVATEUR.
Ceux qui sur la récolte de la saison suivante
:orsque cette semence est employée.
Le cultivateur qui choisit sa sen en-
ce_ devrait tout d'abord voir quelle
#4t la qualité de la sienne propre, si
‘est la meilleure variété pour les con-
|ditions où il se trouve, si elle est rela-
|“iventent exempte d’autres espèces de
|gran et de graines de mauvaises her-
| Les, si elle a une forte vitalité, ci si
le!le peut être nettoyée pour faire de
‘a semence de premier choix. S'il ne
peut répondre dans l'afirmative À
toutes ces questions, cs il fera bièn
de se procurer ailleurs de \a semence
de la qualité et de la pureté désirées.
{Le cultivateur se protège en achetant
de la semence enregistrée pour au
lH y
causes qui s'oppo-
Î
La Division songe à faire sa provision de semence
champ ou dans les mêmes conditions composée de nombreuses fermes an-|le bon grain soit vendu.
de climat. nexes très éloignées l’une de l'autre, | W.-G. McGREGOR,
Les cultivateurs changent conti-|a donné une attention toute spéciale Ferme expérimentale centrale,
nuellement de grain de. semenc2.|à l'étude dé ce problème. Il reste en- Ottawa, Ont.
Céux qui se trouvent sur une terre |core à démontrer cependant que ces —————— tt De
noire prennent de læ semence qui vient
PR ET LME NE EN
: Rien de meilleur marché...
variations exercent le moindre effet,
pirutes MORO
Pourles HOMMES
MAUVAISE DIGESTION
RHUMATISME
MANQUE D'APPETIT
14 À 5 CENTS par jour...suivant
rien de plus efficace...
Le soin des poulains
La taille d'un cheval, sa valeur et
les services qu'il peut rendre, dépen-
ent dans une large mesure du soin
dont le poulain a été l'objet, spéciale-
ment au sevrage et pendant l'hiver
suivant. Les poulains venus au mon-
de de bonne heure et bien nourris pen-
dant les mois d'été sont en bien meÿ-
leur état pour passer l'hiver que les
poulains nés plus tard.
A Indian Head, nous avons généïa-
lement pour habitude de mettre les
poulains dans leurs quartiers d'hiver
vers le 1er novembre et de leur don-
ner une nourÿYiture abondante pendant
l'hiver pour qu'ils continuent à se dé-
Voyagez par
le Pacifique Canadien
uniquement
£ EN EUROPE
TRAINS DIRECTS
WAGONS SPECIAUX
L
pour vous rendre
a l'embarçadère de Saint-Jean, X
pour les départs de décembre
Duchess of York - -
Duchess of Richmond
s Montclare - - -
Duchess of Atholl - -
PACIFIQUE CANADIEN |:
Aussi excursions à la Côte du Pacitiqueiet à l'Est du Canada R
ce
à : i E L'er
ER | Y c.
5 décembre
12 décembre
13 décembre
16 décembre c
“TAUX REDUITS PENDANT DECEMBRE
Retenez votre place maintenant avec
n'importe quel agent du
wvelopper. En ces deux derniers hi-
vers, un certain nombre de poulains
ont été hivernés dehors, dans un -re-
fuge avec corral attenant, et compa-
rés avec des poulains tenus dans des
stalles. Les deux groupes se sont dé-
veloppés également bien pendant les
fro.ds, mais les poulains tenus dehors
avaient une robustesse et une aptituac
che du et ils manifes-
‘aiert un grand désir de se procurer
de l'herbe
IH ne suffit pas que la nourriture
soit bonne: il faut aussi que les quar-
tiers d'hiver soient tenus propres et
sans fumier. Lorsque les poulains
sont hivernés dans des stalles, il est
essentiel Ce leur fournir beaucoup
d'exercice; s'ils sont hivernés dehors,
ils prennent généralement assez
|"our se maintenir en bon état. Tou-
l'es les six semaines au moins, il faut
‘ailler les pieds et les tenir d'aplomb
rour prévenir une allure défectueuse.
Il est tout À fait essentiel que le
jeune animal se développe bien peñ-
premières années, pour
fasse un bon cheval de trait.
Voyez dônc à ce que les poulains 3e-
\rés recoivent la bonne sorte de nour-
pour qu'ils se développent le
ux possible. On considère que !e
foin de luzerne est l'un des meilleurs
four rages pour les jeunes chevaux. Le
ray-grass de l'Ouest et le mil sont
fer une. La bonne paille d'avoine
utile, si l'on
printemps,
+
en
.-13.,
‘ant les deux
‘il
riture
ne peut trouver d'au-
Itres fourrages 11 faut donner, en
[plus une ration généreuse d'avoine
moulue ou roulée Le son n'est pas]
: _—— 4
‘un travail: con-|
sidérable sur sa pièce de retour de. trèfle
a fourrager très apparente à l'appro-’
“LA LIV.
DEMANDEZ À VOTRE EPICIER
UN DE CES MELANGES—ILS
SONT DE BEAUCOUP LI
MEILLEURS QUE VOUS PUIS-
SIEZ ACHETER A CES PRIX
LES
récessaire lorsque l'on emploie du foiu
de luzerne, mais il est indispensahle
lorsqu'on se sert de ray-grass de
l'Ouest, de mil ou de paille d'avoine.
W.-H. GIBSON,
Ferme expérimentale fédérale,
Indian Head, Sask.
NOUVELLES
DE PARTOUT
Conférence agricole inter-
* provinciale
Ottawa. — M. Robert Weir, minis-
tre de l'agriculture dans le cabinet
Bénnéett, & Éonvoqué pour les 17 et 18
novembre une conférence des minis-
tres de l'agriculture no
provinces qui se tiendra dans le bu
de formuler une politique agricole na-
tionale pour le Canada. Cette confé-
rence marquera, de la part des minis- |.
tres fédéraux et provinciaux, le point
de départ d'un effort énergique pour
améliorer la qualité des produits agri-
coles et des troupraux, pour éliminer |
le coulage et pour augmenter la pro-
duction. Le
}
—4-4®+-2——
Canadiens français élus aux,
élections américaines
Boston, Mass. —- Les Frañnco-Amé-
ricains du Massachusetts, dont la
principale partie est groupée Gans le
comté de Bristol, lequel comprend les
villes à caractère français de New-
Bedford et de Fall River ont élu un
des leurs au conseil du gouverneur et
dix autres à la chambre des repré-
sentants du peuple de l'état dans la
grande victoire démocrate.
Edmond Côté, de Fall River, répu-
blicain, a été élu au conseil du gou-
|verneur, cependant que, sur les dix
autres, six appartenaient au parti dé-
mocrate. Deux des quatre républi-
tite
1 ’ .
cains viennent de New-Bedford: un de
Fall River, et un autre,-de Fitchburg,
une ville possédant une forte popula-
tion de langue française. Les trois
citoyens de New-Bedford élus’ sont:
Alfred-N. Bessette, républicain; Ar-
thur Goulard, démocrate, et Philippe
Barnet, républicain. +
Dans le comté de Worcester, deux
républicain. Ce {sont Wilfrid-L. 'La-
moureux, de Southbridge:. J.-Hervey
Goguen, de Leominister, et”Louts-N::|
M. Deschênes, de Fitchburg. fe
Le comté de Middlesexe a élu E
—_—————
Franco-Américain, Eugène-H. Giroux,
démocrate, de Somerville, Le comté
de Hampden, deux autres, Charles-
D. Chevalier, de Holyoke, et Paul-G
Martel, de Chicopee. Chevalier et
Deschénes sont es vétérans de la po-
Htique. +» …
Le Massachusetts n'a élu aucun
Franco-Américain au sénat, cette an-
née,
22090 ——
neurs à nommer
édhmtemmmessede |
Ottawa. — Trois lieutenant-gouver-
neurs doivent êtré remplacés bientôt.
Ce sont les honorables W. Egbert,
| d'Alberta, Tory, de la Nouvelle-Ecos-
se, dont les térmes d'office sont ac-
| tuellement expirés, et Newland, de
Saskatchewan, dont le terme expirera
bientôt. On ne mentionne encore au-
cun nom comme remplaçants des ho-
norables Eghert et Newland, mais on
suggère celui du député Black, de Ha-
lifax, comme le futur lieutenant-gou-
verneur de la Nouvelle-Eccsse.
=. 2402 —
Le christianisme en
Océanie
Ndona-Ende (Indes Occidentales
hollandaises). — Le correspondant de
l'Agence Fides'' mande que du 1er
juillet 1929 au 1er juillet 1930, on a
Peu de familles y échapperont. C
. Protégez-vous contre La GRIPPE
PREMIER Signe: Mal de Gorge
“ette épidémie constitue un danger réel.
Les maitres en hygiène avertissent partout le public du danger que présente
le rhume ordinaire.
gorge.
une maladie grave peut se déclarer.
La Grippe commence habituellement par lé mal de
Si les microbes ne sont pas tués ne quelque trai‘ement antiseptique
Un traitement facile consiste à se gargariser la gorge trois fois par jour
avec de la Nerviline. Les propriétés antiseptiqués de-la Neryiline détruisent
rapidement les microbes de la gorge.
poitrine il vous faut frotter-la partie
longtemps — elle ne peut brûler une
tion et brisera le rhume,
Naturellement si vous avez mal à la
malade avec de la Nerviline — frotter
ampoule, mais elle Chassera la conges-
Pour empêcher la Gribpe ou les rhumes de faire des progrès la Nerviline
sera d'un grand secours.
voquer de coliques ni aucun malaise.
11 est à peine nécessaire de faire remarquer qu'il
faut stimuler les intestins et purger le corps de tous les déchets.
mande les Pilules du docteur Hamilton dans ce but.
On recom-
Elles agissent sans pro-
Ce traitement combiné de Nerviline
et de Pilules du docteur Hamilton sera très satisfaisant pour empêcher la
Grippe, l'Influenza, les Rhumes et la
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en 1913 à $1,200,000,000 en. 1927.
LE CHANGE
Livre anglaise . .851 %
Franc français 3.95 3.92
Belga belge 14.00 13.9
Franc suisse 19.49 19.3
Lire italienne ._... 5.26 5.26
Couronne suédoise … 26.93 26.8
Cour. norvégienne . 26.86 26.8
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ne-peut être apaisant. Les Pou-
dres Vermifuges de Miller dé-
truisent les vers, les expulsent|Gru. La tonne .
du système, et peu après, l'en-
fant dort bien, Ces
#16.00
fant le plus “délicat, et il | n$ à | Pour foin sur voie. Bonne condition.
rien de plus «efficace pour res-
tlaurer la santé d'un
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. 2 Nord 65} .64} .65 .664 .66 “+
3 Nord.. -634 .61? .62} 634 .63i* ‘ |
: 2, "n (CVS JA
Avüine 2-CW. 28, 27, 20 20} .29# “
3 CW 25) .24ÿ 26 264 264 *
Orge 3 C w .227 .22} .23 .233 . 23 =
4 CW .21ÿ .214 .214 .224 .22} *
Lin 1 NW 11124 DOS HAS 1.134 100
2 CW 1.08, 1.064 1 073 1.091 1.08 à
Sade 2C w 321 si #4 334 LE n
Prix sur vole (track) L ss
Base Blé 1 Nord. L68È 667 -.671 68} 68
Avoine 2 CW 281 .27% :28% .29 . 29% L
Orge 3 CW 22} 22} ,.23 ‘234 23h oo‘
Fan 1 NW 1.12% 1.104 1.114 1.13} 1.09 d
Seigle 2C W 324 ..311 .324 33} .33} {«
: Options ; à
Elé Décembre 683 67 67} L 68! 68} ar
Mai .74$ 73, .734 744 74 “
Juillet .75} 76} .75i ..
Avoine Décembre .-26# .264 .27} .271 .274 ou
Mai. .29# 29 .30 .30ÿ .304 ‘
Orge Dérembre .234 23 .284- 244 244" «
Mai 28 28% .29 .29f 29} *
Lin Décembre 1:24 1.102 1. 12] 1.123 1.08
Mai 1.16) 116$ 1.184 118 1,15 45
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û
i
RER RES ARE 0 ge
QE
#1
Abe A5 ?x
Nous avons eu, dimanche soir, lf
bonne fortune d'être visités par les
acteurs de la iéberté. Et ce fut un
régal Déjà, l'année dernière, nous
avions eu l'occasion d'applaudir :les
mêmes acteurs dans une comédie dé-
acteurs de la Liebrté. Et ce fut un
fois, lis nous apportaient un drame
poignant, “Le Pater”, de François
Coppée, et un petit opéra comique en
deux actes, “Les Charbonniers”, de
Jules Coste. J1 serait, je crois, diff-
cile de dire laquelle des deux pièces
a le plus conquis le public. A en juger
par le silence religieux qui ne cessa
régner pendant “Le Pater” et aux
applaudissements nombreux, les ac-
teurs de la Liberté ont pu se rendre
compte qu'à Fannystelle, non seule-
ment on comprend le drame mais on
le goûte. Il nous avait déjà été don-
né de voir Mmé A. Boutal dans les
Pièces du Cercle Molière, dimanche
soir elle ne nous a pas déçus. Tour
à tour doüloureuse, déchatnée, abat-
tue, rassérénéé, elle nous.a fait passer
avec ses jeux de physionomie, ses ges-
tes, ses attitudes, par toutes les af-
fres de la deuleur. Elle était merveil-
leusement secondée par Miles Yvonne
Thibault, Simonne Ledoux et MM.
Jean Delavignette, Arthur Boutal et
Lucien Glénat.
“Les Charbonniers” eurent le don
de dérider l'auditoire. Laquelle des
trois voix cst la plus agréable? On
ne saurait !« dire, mais elles #ém-
blent, assurément, avoir été faites
l'une pour l'eutre. Et dire que dans
“Les Charbônniers” on revoyait les
mêmes acteurs, Mile Thibault, MM
Glénat et Delavignette, au piano Mlle
Ledoux, que dans ‘’Le Pater’”', c'est ?
ne pas y croire! Le grimage, les cos-
tumes frais et pimpants, les décors,
les accessoires, rien n'avait été négli-
gé et, nous savons gré au directeur,
M. A. Boutal, de nous apporter tou-
jours du nouveau, toujours de: l'origi- |
pañté.
Les intermèdes furent fournis par
Mile Simonne Ledoux, MM. Jean De-
lavignette et Lucien Glénat. Les ap-
pläudissements qu'ils obtinrent prou-
vent assez qu'ils ont su plaire À no:
tre public. En somme. ce fut une
excellente soirée sur toute la ligne.
A l'issue de la représentation, M
l'abbé Chamberland fit l'éloge des ar-
tistes et les remercia en son nom et
au nom fe ses paroissiens. Dans une
petite allocution très enlevée, il parla
de l'oeuvre de la bonne presse et du
devoir des Canadiens français de sou-
tenir cette oeuvre vitale par tous les
moyens en leur pouvoir. Et il ter-
mina en souhaitant à tous, paroissiens
et acteurs, de irs revoirAci même l'an-
née prochaine
M. l'abbé Chamberland, dont on con-
naît l'hospitalité et l'extrême cour-
at lat ba ##; vséti PDA
HA
L
ï
è
HE
EI
H
Encore cette affaire de travaux
5 novembre ee
Monsieur le Rédacteur,
Bién publier dans votre estimé journal.
une réponse à la “Mise au point” d'un
soi-disant contremaitre des travaux
faits pour relever la chaussée de la
rivière Assiniboine.
J'ai écrit et je répète qu'on a re-
fusé de l'ouvrage aux libéraux, en
tant que libéraux. Je redis encore
que les libéraux formaient l'immense
majorité des électeurs de la paroisse |
aux dernières élections. Or il n'y eut |
que 18 hommes employés jusqu' au |
moment de ma protestation.
on en a ajouté 10 autres: en tout 28,
non 42. Mais aucun libéral n'était
de ce nombre, sauf une seule excep-!
tion dans la personne de M. Théo-
phile Rivard qui fut aussi refusé, mais |
resta tout de même à l'ouvrage en
dépit de toute défense de travailler, |
et au risque de perdre son temps.
Référant à la Hgne de conduite que
je leur ai tracée: après m'avoir fait
| venir à l'ouvrage, on me renvoie: on |
|me refuse encore, quelques jours |
après, ce qu'ils ot fait à bien d'au-|
|tres: alors j'ai suggéré au contremat- |
Ître, Sam Lacroix, que dans différen-
|tes sections, différentes personnes de- |
vraient être employées, de sorte que |
{tout le monde pourrait bénéficier de |
{cet argent public, en dehors de tout
ts politique. N'avais-je pas ”]
son?
Je puis prouver que le contremai- |
tre avait reçu ordre formel par écrit
de n'employer que des conservateurs.
De là, en surplus, chaque jour, on se
vantait de faire souffrir les libéraux. |
Entre autres qui y étaient employés |
et paient taxes pour plus de 600
acres et un peu moins, je dois citer |
MM. L. Picard pour 620 acres; Alp.
Houde pour 600 acres, Jos. Gervais
pour 380 acres, etc, Rapport de sour-
ce authentique. |
même soi-disant contremaître
termine sa mise au point en me di-.
[sant de me prendre de meilleure ma-
nière, une autre fais, si je désire ob-
tenir de l'ouvrage. Il ne devrait pour-
tant pas être nécessaire de sesmettre
à genoux pour demander à
part de travaux payés par les deniers
publics.
En vous remerciant,
Ce
Monsieur le
toisie, avait tenu à héberger les ac-! Rédacteur, je suis
teurs de la Tournée. Etaient aussi
HERNIE
N'EST PAS
DECHIRURE
Pas de rupture à guérir
La hernie n'est pas une déchirure
Mails purement une faiblesse muscu-
laire dans la paroi abdominale. Des
bandages ne font que comprimer les
muscles affectés sans les fortifier —
au congraire, la pression du coussli-
net du bandage ordinaire augmente
bien souvent celle faiblesse en ten-
dant à ar'ètler la circulation du
san Les PFLAPAO-PADS ADHE-
si de STUART sont entièrement
différents “tant applicateurs mé-
cano-chimiques - faits expressé-
ment aulo-adhésifs pour maintenir
le tonique des inuscles appelé “PFLA-
PAQ" continuellement appliqué sur
lés Parties affei es et pour réduire
au minimum t danger de
ment et de fr:c douloureuse
tissu adhésif est doux comme
velours et se fixe au corps sans
courroies nl boucles ni ressorts. : ]ls
sont faciles à appliquer — commo-
des — peu coûteux Détenteurs Mé-
daille d Or, Rome, Grand Prix, F'aris
Mention Honorable, Exposition du
Panama-FPacifique, San Franéisco,
etc Depubs bientôt un quart de
siècle des masses de témoignages
légalisés nous parvenant de bien des
pays en attestent le sucrès — obte-
interruption de travail
épidermique de Flapao
thérapi iécano-chimi-
w un procédé de guéërt-
après quoi plus n'est
porler un bandage
otre temps et
ton
utilisant
que tend, ver
on
besoin
Cessez de gaspiil
votre argent puur des appareils dé-
naturel
de
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modés Apprènes à fermer l'ouver-
ture hernljaire selon l'intention de la
Bature affh que la hernie ne puisse
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ND. DE LOURDES |
Mariages
Le 7 août Adélard Gaborieau er
Madeleine Constant.
Le 18 septembre -
frenière et Jeanne Bosc
Ne 24 septembre -- François De-|
leurme et Marie-Angèle Monney.
Le 15 octobre Marcel Lafrance
et Emelia Boisvert. ‘ |
Le 16 octobre —- Joseph-Léon Pri- |
vat Monchalin et Berthe Brouzes.
|
Rodolphe La-
Le 2 2octobre Omer Goud et |
Marie Bibault. |
Le 22 octobre Louis Bazin et
Eloise Bourrier.
+ Naissances
Le 27 juillet -- Ange-Madeleine-Ja-
liette et Pierre-Louis-Léon, fille et fils |
de Léon Fouasse et de Juliette Brick
Le 10 août Christiani-Yvonne- |
Eugénie, fille de Louis Atgrall et de |
Lucie Brouzes. |
Le 17 août Lionel-Joseph-Marcel |
Le Hingrat, fils de Louis Le Hingrat
et de Julienne Lancelot
Le 31 août André-Joseph-Rodol-
phe, fils de Joseph Bazin et de Mer-
cedes Lafrenière
Le 4 septembre
gèle-Eva, fille
de Marie-Ange
Marie-Aline-An- |
d'Aldino
Pellerin
Le 14 septembre Joséphine-Ma- !
rie-Thérèse, fille d'Eugène Gaultier et
de Mathurine Lancelot.
Le 21 septembre
Lucille, fille de
Thérèse Hébert
21 septembre
Cincerni et
Marie-Desise-
Louis Delaquis et de
Le Staneley-Ray-
Nattrass
Le 27 septembre Aimé-Marcel- |
Cyprien-Raymond, fils d'Auguste Du-
rand et d'Irène Fouasse |
: Le 29 septembre Joseph-Geor-
ges Armamd, fils de Victor Robitaille
et d'Anne-Murie Cossin |
r Le 4 octobre Marie-Thérèse-
Yvette, fille de Paul Lesage et de Mar-
guerite Brick
Le 5 octobre Gérald-Robert-Jo-
seph. fils de Joseph Lancelot et de
[Marie Guégan
[se Magne. j
| Roi,
|venir des chers disparus.
| jours,
| fidèles comme dans les grandes solen-
{sant place volontiers à d'autres moins
: de Lourdes connaissent très bien.
{Car il nous semble que si le Père a
|bon teint,
-ques jours, en essayant une carabine
1 avoir SA a vu cette dernière lui éclater dans
Iles mains,
|gauche.
| qui
l ! : , {
aussi la tenacité d'un certain nombre
| tout
|de la paroisse depuis trois ans
|paroissiens ont reçu la sainte commu-
union en grand nombre aux cb :
Le 13.puuère — Re
. 24 octobre: Mme veuve Roziére.
La chronique locale a dit un mot
des trois premiers. Des trois derniers
défunts, tous d'âge vénérable, M Fran-
çois Chaperon et Mme veuve Rozière,
sont des vétérans de la colonie. Ils
ont été des tout premiers à cultiver
le sol qui devait donner la subsistance
à de nombreuses familles. La mort
ne les a pas surpris, Car la vieillesse
et les infirmités, qui laccompagnent
d'ordinaire, mais chrétiennement sup-
portées, les tenaient sans cesse en
éveil. Ils laissent tous trois après
eux de nombreux enfants pour les
pleurer et les imiter.
Nos fêtes religieuses
La fête du Christ-Roi entre rapide-
Depuis ment dars les moeurs chrétiennes de Tardif et
la population. Pour féter le Christ-
nos gens n'ont rien trouvé‘ de |
mieux que de s'approcher pieusement
et en nombre de la sainte Table. |
La Toussainc,, les Morts -— deux |
fêtes bien chères aux âmes toutes
éprises de la pensée du ciel et du sou-
Durant ces
l'église s'est vue remplie de
nités.
Nos malades
Il y en a toujours sur le
plus ou moins,
à ,
nu
les convalescents faï-
favorisés. C'est ainsi que nous avons
eu la surprise, heureuse surprise, de
voir apparaître soudainement parmi
nous M. Noël Chalumeau, comptable
à la banque de Ponteix, Sask. Il est
|en voyage. de repos, à seule fin de se
|remetre d'une grave opération subie
la l'hôpital de Ponteix, des mains du
Dr Léon Beaudoing, que tous les gens |
Le Père Antoine, après un séjour
de trois semaines à l'hôpital, est re-
venu, tout heureux. Faut croire que
par là-bas il a été soigné aux petits
oignons, à en juger par sa mine. Ne
serait-el'e pas trompeuse cette mine?
bon oeil et bonne voix, ses
jambes laissent encoré A désirer. Plu-
sieurs de nos* Soeurs sont allées pren- |
dre sa place à l'hôpital pour y subir
des opérations sérieuses.
M. Gustave Chaperon, il y a quel-|
en lui déchiquetant les
doigts et surtout le pouce de la main
Il peut se féliciter dans son
malheur de s'en tirer à si bon compte.
Le Dr Galliot, mandé en toute hâte, a
remis les pièces en place. La plaie
est belle et promet pour l'avenir, je
veux dire Une réelle guérison.
À
Notre école
Ce qu'elle va être belle, la plus belle |rents.
, | gue Brunel,
D ——
SAINTE. -ROSE-DU-LAC
Résultats de’ ja La française don-
née par MM. les commissaires le 30
octobre : :
Grade I: Gertie Tucker, Henriette
Delorme. |
Grade X: Béatrice Proulx, Antoinet-
te Houde.
Grade IX: Antoinette Vermette,
Adriene Robic.
Grade VIII: Georgette Arcand, Eu-
génie Montsion.
Grade VII: Laurence Bissonnette.
Rose Lahaie.
Grade VI: Jean Moilgat;
Jean-Louis
. Honoré
Brunel (ex
aequo).
Grade V: Laurent Garant, Thérèse
Brunel.
Grade IV: Marguerite Neault; Si-
mone Delveaux et Irène Lahaie (ex
aequo).
Grade III: Léontine Montsion, Al-
bertine Delorme, Gérard Lagassé.
Grade I1: André Moigat; Henriette
Neault et Rose Lagassé (ex aequo).
LL] L1 L
Pésultats des examens donnés à
l'école le 7 novembre:
Grade XI —- Français: Helen Cum-
ming, Gertie Tucker, Dora Tücker.
Grade X — Science et français:
Béatrice Proulx, Helen Bretecher,
Helen Bell.
Grade IX -— Science et mathémati-
ques: Ann McCarthy, Cecily Fitzmau-
rice, Paul Saurette.
Grade VIII — Epellation: Eugène
Montsion, Noël Delveaux, Marguerite
Inglebeen.
Grade VII - Epellation: Laurence |
issonnette, Catherine Furneaux, Ro:
Grade III - Arithmétique : Alexr.1-
| dre Delorme, André Duhard, Léontine
| Montsion.
Grade II -- Arithmétique: Gonza-
Georges Leclerc, Roméo
Balcourt.
Lo em — —
LETELLIER
Une de ces fêtes chères aux famil-
les et d'un souvenir inoubliable avait
lieu à Letellier le 26 octobre dernier.
Les enfants de M. et Mme Euclide
Desautels fêtaient le quarangjème ar-
niversaire de mariage de leurs pa-
La réunion avait lieu chez
assurément de toute la région' Je ne|Mme Albert Breton, fille des jubilai-
| di s rien du prix, j'ai l'idée qu'il sern |res.
plutôt modéré. L'inauguration devait
Une adresse fut lue par Mile,
[Yvonne Desautels et une magnifique
| coincider avec la fête de la reconnais- gerbe dè roses fut présentée par Lor-
à une date ultérieure.
Notre chemin
Notre grand chemin, disons celui
s'est ouvert, haut et large, à
l'ouest du village, et qui se continue
ainsi deux milles durant. Sans lies
contre-temps multiplegqui ont para-
|lysé les travaux il eût été complète-
{ment fini.
Tel quel, il honore tous
les ouvriers et spécialement celui qui
dirigeait, M. Pierre Lusignan.
Nous lui devons, à lui et au conseiller
de South Norfolk, une mention honc-
rable pour avoir mené à bien cette
entreprise
Au risque de plaire à ces mes-
sieurs de Lourdes, gens du village et
des environs, je leur dirai, pour une
fois, que leur entétement a eu du bon.
Les difficultés étaient grandes certes,
les
entrainant les autres a triomphé de
Honneur et merci aûx uns et
aux autres
SAINTE-ANNE -DES-
CHENES
Fêtes en l'honneur des missionnaires
Depuis, cinq ans, les religieux Ré-
mond fils de Cecil Catte et de Mary N lemptoristes en route pour l'Indo-Chi-
ne s'arrêtent à Sainte-Anne. Cette
année, leur visite a suscité un plus
vif intérêt. Au nombre des partant#
se trouvait le R. P. A. Fiset, vicaire
lui qui chanta la messe solennelle, as- |
sisté des Pères Bellerose et Côté com- | |
me diacre et sous-diacre. Au choeur,
on remarquait les Frères Alexandre |
|et Edouard, ce dernier de Dunrea, qui |
accompagnent les missionnaires. Les |
|
\%
o. + 2Ù Su.” Ï
Pa BU
Le 7
|sance, le 10 courant, mais les travaux raine Bretoh, petite- “fille des héros de
|ont été retardés par le mauvais temps |la fête.
Let la fête se trouve de ce chef ren-
| voyée
M.
Desautels remercia en termes!
émus et demanda à M. le maire Bre-
le
‘en son nom, ée qui fut fait avec tout
fe tact et la délicatesse voulus. Plu-
sieurs magnifiques cadeaux furent of-
ferts et le plus grand entrain régua
jusqu'à une heure avancée. Avant de
se séparef, on souhaita à M. et Mme
Desautels de fêter leurs noces d'or et |
surtout de. se retrouver tous ensem-
ble pour un si beau jour.
Etaient présents: M. et Mme Ed-
mond Desautels, Saint-Jean-Baptiste:
M. et Mme Joseph Plouffe, Saint-
Jean-Baptiste: Mme J.-P. Leclerc.
Saint-PBoniface; M. Narcisse Breton,
maire de Montcalm; M. et Mme Omer
| Pelletier, Saint-Boniface; M. et Mme
| Edmond Comeault; M. et Mme A.-P.
Jarry, M. et Mme M. Jeté, M. et Mme
Antoine Lavallée, M. et Mme Joseph
Houle; Mme Camille Fournier, Saint-
Boniface: M. et Mme Georges Bibeau,
Saint-Boniface; M. Arthur Leclerc,
Mile Anna Leclerc; M. et Mme Albert
Breton, M. E. Desautels, Milles An-
toinette, Jeanne, Yvonne Desautels.
|
SAINTE-AGATHE
C'est samedi prochain, à 8 h,
qu'aura lieu la partie de cartes an-
nuelle des Enfants de Marie de la
paroisse.
De magnifiques prix serort distri-
bués aux heureux gagnants, dont trois
pour les Cames et trois autres aux
messieurs; en plus un prix d'entrée.
Comme d'habitude, ces demoiselles
se Lahaie. ‘ont préparé un pregramme musical et
Grade VI — Epellation: Priscilla récréatif qui suivra la partie de c4r-
Montsion,, Victor Lagassé, Thérèse |tes, et 12 rafle d'un joli coussin.
Delveaux. -Que_ tous nos paroissiens et amis
Grade V Français: Léonie Bru-|des environs se rendent en grand
‘nel, Laurent Houde, Doralice Dupré.| nombre se récréer dans notre salle
Grade IV,— Français: Marguerite | Paroissiale, le 15 au soir.
{Neault, Edmond Bissonnette, Irène! Donc à tous nous disons: Bienve-
| Lahaie. nu.
2m —
WOODRIDGE
Le dimanche 2 novembre, nous
avons eu à Wodridge la messe célé-
|brée par notre nouveau pasteur, M.
[l'abbé Gagné. L'assistance était nom-
| breuse. _
| Après la messe, nous avons eu
l'élection des syndics qui seront MM.
Alex. Gosselin, Alex. Meurrens, Osil-
{lias Harrison.
A 7 h. du soir, le salut du T. S$S.
Bacrement et à 8 h. nous avions à
l'école une partie de cartes organisée
par Mme Vugnion, Mlle Lemoine et
| Mlle Toupin, institutrice de notre éco-
le. Nos aimables organisatrices ont
‘fourni les prix. Le premier prix des
dames a été gagné par Mme Alexan-
dre Meurrens, le premier prix des
hommes a été gagné par M. Tibec.
Le prix de rafle a été gagné par M.
|Tibec.
|
Chauffage à Vapeur
D'h'eu matin à 10 h. du soir.
Tout le monde s'est bien amusé à
cette belle soirée. Le goûter a été
servi par nos distinguées organisatri-
ces qui, par leurs gracieusetés, ont
rendu la soirée plus agréable.
Notre pasteur était aussi parmi
|nous et à pu: faire connaissance avec
| plusieurs de ses paroissiens. soi-
rée à rapporté {a somme de $49.15,
tout cela au profit de notre église.
La prochaine fois ue nous aurons
la messe à Woodridge, nous aurons
une autre partie de cartes. Nos amis
de Sandilands et autres endroits sont
cordialement invités.
———— +2 ——
LA BROQUERIE
Tableau d'honneur au Couvent .
Grade XI: Germaine Tétrault; Olga
Tomchuk.
Grade X: Jeannette Bougerol, Alida
Fabas.
Grade IX:
Emond.
Grade VIII: Ana Balcaen, Alice Té-
treault.
Grade VII:
Graciz Dupont, Thérèse
Hélène Boily, Elise
Angle des rues AMY ‘et RUPERT: (Est)
Vaut la peine d'être visitée
Let rerten sont cutêrtes où Sublle Cons les -1nes Ca là scans, dù
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Grade VI:
rette Tétrauit.
Grade V: Philippe Beaupré, Lucien
Emond.
Grade IV: Yvonne Rocan, Gertrude
Tétrauilt. \
Léonne Carrière, Lau-
Grade III: Paul-Emile Savard; An:
nette Robert.
Grade Il: Irène Rocan, May Savard.
Grade: -I: Alphonse Deschénes,
Alexandre Langlais.
Cours préparatoire: Alphonse Beau-
pré, Hélène McCarthy.
D 0 D —
Le cardinal Rouleau deman-
de des vrières
Québec. -—- Son Eminence le cardi-
na) Rouleau, dans une lettre pastorale
datée du 7 novembre, dit que son état
de santé s'est grandement amélioré,
mais qu'il lui est encore impossible
de reprendre l'administration de son
diocèse; il ajoute qu'on lui prescrit
une plus longue période de repos et
demañde à ses ouailles de lui conti:
nuer l'aide de Jeurs prières.
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ET re
De passage à l'archevéché, Mer De
febvre, Français de naissance, évêque
missionnaire en Chine, en route poür
son pays d'adoption. Mgr Defebvre
est à la tête d'un vicariat apostolique
en Chine. 11 est missionnaire depuis
plus de 90 ans.
A l'hôtel de ville
Le projet de la construction d'un
nouveau pont à fait un grand pas en
avant, alors que J'hon. M. Bracken a
annoncé que le gouvernement provin- |
cial ratifierait l'action des villes de |
Saint-Boniface et Winnipeg qui vont
prélever des débentures.
Les deux cités n'en sont pas encor” |
venues à une entente relativement À
l'emploi de la main-d'oeuvre. Saint-
Bonfface veut que les manoeuvres
soient fournis par elle, laissant À Wir-
nipeg le choix des experts et des ou
vrier» spéciaux. Les’ deux villes er
viendront à une ententé sous per
croit-on, et l'on demandera des soi
missions. ;
La soirée de la ‘‘Liberté”” à
Saint-Boniface
Les acteurs de la Tournée de la
Liberté donneront leur représentation
lanûuüélle à Saint-Bôniface, salle de
l'Institut Collégial Provencher, je di-
manche 30 novembre, à 8 b. 20 du
soir
I serait superflu de présenter de
nouveau les artistes qui prendront
part à cette représentation. Ce sont
les mêmes qui nous dorinaient, l'année
‘dernière, ‘Le Marc de Café” et ‘Ls
66”. Cette fois, ils nous anportent un
drame, un drame qui fit queloue
bruit à l'époque où il fu! présenté à
ln Comédie Francaise, un petit rré-r
comique en deux actes, délicieux
plein de saveur et de fraicheur, au
saura dérider ceux que le drame aurn
touchés, et une comédie, montée tout
spécia'ement pour Saint-Boniface
Cette comédie, d'une vérité telle qu'on
la croirait cependant
l'image ce l'intérieur d'un ménage de
tous les temps 11 y aura pendant les
entr'actes des intermèdes très variés
En somme, et si nous en croyons
les rapports des paroisses déjà visi-
tées. la soirée s'annonce intéressante
et pleine d'imprévus. I] y aura, dit-
on, de l'excellente musique
Le dirnanche 30; après-midi, les a°-
moderne, est
teurs de In Tournée 4onneront une
reorésentation spécialé pour les en-
fants de Suint-Poniface et de Win
uineg. Entrée, 10 sous C'est une in-
novation qui permettra à tous, ganc
et petits, de venir goûter l'excellent
programnie donné chaque année par
la Libèrté,
‘ncan, est décédée à sa demeure, rue
‘tchôt, mardi ée Ja semaine : j
e.. Ses funérailles ont eu leu à,
COLT EE" # pis 3
. Mmie :tormandeau laisse pour pleu-
| er sa pérte quatre flés: Mmes Al-
vert Boulet, de Dunrea; Henri Arnal,
de Fannystelle, Mles Florida et An-
j vinette: cinq garcons: Emery. Jean,
Joseph. Armapd et Michel,
ain'-Bonijface,
Vendredi ont eu leu les funérailles
: TA Cathédrale. Le service fut chan-
5 par M l'abbé Flie Rocan, curé de
|Sainte-Agathe, assisté de MM. les ab-
‘fs Boulet et Lévêéque. : Pal
porteurs é‘aient MM. Ovide
A. Prérovault, Joseph
Maxime Rocan, Henri
et Benjamin Arnal, de Fannystelle.
Le Da—es re Sainte-Anne, dont la
‘éfunte faisait partie, assistajent en
délégation. Le dran mortuaire étunit
tenu nar Mmes Prérovault, Alphonse
Pelletier, Sainte-Marie et Clément.
Nous offrons à la famille nos plus
sincères sympathies.
—— ——2 20 2-——
tous à |
|
Les
Bé'lavance,
‘aînte-Marie,
| Convention d’instituteurs à
Saint-Boniface
| Fan:-Bonlface » recu, la semaine
dernière, les instituteurs et institutri-
res des inspectorats de MM. Woods,
iMoore, Herriot et Goulet. Les réu-
‘ions ont en lieu dans les salles des
deux académies. Plus de 400 délégués
‘‘atent présents. Le maire Wäïsh à
:ouhatté l? bienvenue aux visiteurs et
* Ai l'hanneur que leur présence con-
féraït à ‘= ville. M Fletcher, député
nirictre, a porté la parole, ainsi que
M Woods et les’ autres inspecteurs.
| ‘‘usieurs conférences int fressantes
|Pnt eu lieu. *
| Les élèves de l'Académie Provencher
nt exécuté des exercices physiques
{et les demoiselles de l'Académie
ont fai! les frais du
sous lu direction de Mlle Y von-
de Thibault
| ‘aint-Joseph
chant
oncert en a'de à la Saint-
Vincent de Paul
Un concert organisé par la Fan-
fare La Vérendiye se donnera dans la
grande galle de l'école Provencher. |
Findi prochain, 17 courant, à 8h 30 |
lu soir . |
Le but louable de cette soirée mé- |
rite bien l'encouragemènt généreux de
| à part Au public. S'il est hon de
| oindre l'utile à l'agréable, c'est le cas |
{de dire qu'il vaut encore mieux join-
| ‘re le nécessaire à l'agréable, puisque
|‘ sgra le ‘nécessaire que la Saint-
ds
. L 2
|-Battes le beurre et le «uere en crème, met-
tes les oeufs en fouettant, fämines In fart-
ne, le vendre à pâte et le nel et ajoutez au
FPta-
béurré et euinez
rr mélange en versant le Init.
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nn four chaëd. :
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FRODUJTS GILLETT , L
TORONTO MONTREAL WINNIPEG-
et nuceuranles dans toutes les prineipalen
nes
villes enasdiéh
buer dans bien des familles cet hiver.
La partie ‘agréable du program-
me sera présentée sous différentes
formes pour plaire à tous les goûts.
Mme Elisa Brault-Muller et MM. Lu-
cien Trudeau et Camille Sainte-Marie
figurent au programme et ne man-
queront pas de plaire à leur auditoire.
La fanfare jouera une série de nou-
veaux morceaux pour la circonstance.
Dans la plupart des occasions où
la fanfare est appelée à jouer, nous
la voyons prêter main-forte à telle
oeuvre ou telle société paroissiale.
C'est encore, le cas cette fois-ci. Seu-
lement, elle prend elle-même l'initia-
‘ive de la soirée. C'est le temps de
‘ui montrer quelque reconnaissance
en ‘assistant nombreux à ce concert.
— }
Cercle Ouvrier Saint-
Joseph
AVIS
Le Cercle Ouvrier Saint-Joseph
ne se rendra aucunement respon-
sable des dettes contractées par
quiconque n'aura pas une auto-
risation expresse, signée par le
président et le secrétaire du
Cercle.
Q
ne
Le Cercle Sainte-Elisabeth
Le Thé de charité qui avait lieu
jeuci dernier chez Mme W. Raymond
a donné des résultats aussi inattendus
que satisfaisants. Ce succès est dû
aux dames qui ont prêté aimablement
leur aide, aux dames et. jeunes filles
qui ont gracieusement accepté de ser-
vir, et, enfin, à tous ceux qui, par leur
présence où par l'envoi de leur offran-
nous ont manifesté leur intérêt.
Mention spéciale à Mme C. Muller qui
a “mis gentiment, à plusieurs repri-
ses, sa jolie voix à contribution, Un
merci du coeur à tous et à chacun, au
nom des clients nombreux du Cercle.
Mme H. Painchaud, présidente du
Cercle, recevait avec Mme Raymond.
Mmes P. L'Heureux, E. Gagnon,
Jos. Be-nier, P.-A. Talbot, S. Dus-
ault et J.-B. Côté ont versé à tour
a râle le thé et le café, assistées de
Miles Claire et Albine Béchard, M.-J
Mager, Flore Poitras, Françoise Pren-
lergast, André Prud'homme, Made-
‘eiñe Painchaud et Lucienne Dussault.
Voici la liste des personnes qui ont
bien voulu répondre à notre invita-
de,
Que l'on n'oublie pas que ehaque | Vincent de Paul sera appelée à distri- | tion: Mmes H. Painchâud, Dumouchel,
(Tournée Artistique
La “LIBERTÉ ’’
à Saint-Boniface
avec
Un groupe d'acteurs du
CERCLE
Dans un répertoire nouveau
. Opéra Comique
» =. Intermèdes variés et originaux
DIMANCHE, 30 NOVEMBR
( à 8h 30 du soir
SALLE DE L'INSTITUT COLLEGIAL PROVENCHER
Drame
MOLIERE
Comédie
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Tous les abosmnés en règle ont droit à deux b:lirts gratuits
15 sous; entrée, 30 sous
|
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Représentation Spéciale
Pour les ENFANTS
| DIMANCHE, 30 NOVEMBRE |
à 2h 30 de l'après-midi
Entré :
sr
{
l
10 sous |
{l'importance de
J..Gingras, Laurendeau, J.-A. Desjer-
dins, A. Lafrance, L. Bétourtay,
Alph. Lemay, P, L'Heureux, T. Ga-
goon, N. Suarez. C. Muller, Ledoux,
H. Cusson, E. Guilbault, J.-C. Dawis,
E. Dugal, H. Chevrier, N. Fournier,
C.-C. Bernier, C.-A, Gareau, Ed. Béli-
veau, Henri d'Eschambault, R. Da-
niaud, F. Cushing, J. Trudeau, Léon
Benoit, Ernest Gagnon, A.-A. Pru-
d'homme‘ Henri Lacerte, A. Ferland,
J.-J. Dacust, Jean Mager, Ernest Cyr,
Raymord Bernier, David, J. Forstall,
JT. Brassington, N. McDougalr, J-A
Blain, de Denus, Noël Bernier, Alex
Bernier, S. Dussault, F.-X. Lavoie, A
Stanners, A. Sabourin, Tétreault, H.
"nherge, Siméon Tremblay, A.-C. La
ivière, Jos. Bernier, J.-B. Côté, J.-O |
Brunet, J.-C. Lavoie, P.-A. Talbot,
{Péchard, A. Huot, B Young; Mlles
{ A. Lemay. André Prud'homme, Lu-
| ienne Dussault À Bernier, F. Pren-
Ltergast Mad. Painchaud, €. Béchard
\ Béchard, Roy, F. Chénier, L Bou-
ard et N Raymond, M. Narcisse
“eurnier, le major J.-C. Lavoie, MM.
WW. Raymond et L-P. Gagnon
Encoïe une fois, merci!
LA . L
* nous permettons d'insister sur
nos parties de car-
tes, dont la troisième de la première
série aura lieu jeudi soir, le 14, à
Not
{l'Académie Provencher, toujours dans | Bergevin
la même sale
"eux gagnant
,
Qui donc sera l’heu-
de [a tonne de char-
Rendons-nous en foule pour le
savoir plus vite
A.-G
Sec
ion ?
RAYMOND),
correspondante
Le cuillerée, dans
s qu'elle
M ous
. L'assemblée semestrielle a eu lieu
le dimanche 9 novembre et l’assistan-
ce a été particulièrement nombreuse
et enthousiaste: au delà de 200 mem-
bres ont répondu à l'appel et tous
ont manifesté le vif intérêt qu'ils
prennent dans la bonne marche et le
maintien de l'ordre au club.
Sur proposition de Théo. Gelaude,
secondé pâr O. Supeene, les minutes
des derniers six mojs ont été unani-
mement acceptées telles que lues. Le
bilan, ainsi que le compte de profits
et pertes, arrêtés au 31 octobre 1930,
ont été ratifiés d'emblée, sur propo-
sition de V. Decloux, secondé par P.
Bossuyt.
* Qüoique le dernier exercice accuëe
une perte de $158.91, la situation
financière du Club n'en est pas moins
solide, prenant en considération le fait
que plusieurs. entaines de dollars on?
été”déboifsés pour réparations géné-
rales et maintien et une augmenta-
se montent à la jolie somme de
$587.63.
Grâce à la très louable initiative
de G. De Graeve, une somme de $25
a été collectée parmi l'assistance dans
le but de grossir les fonds destinés à
l'arbre de Noël: un beau geste qui
sera bien apprécié par les dames du
Comité des Malades.
Plusieurs projets ont été discutés
dans l'intérêt de nos sans-travail et
ont recu la vive approbation de tous
les membres présents.
C. DE BUCK,
Secrétaire.
—— 2 24 0 ——
Chevaliers de Colomb
Conseil Provencher No 2450
La première assemblée régulière du
mois aura lieu jeudi, 13 courant, et
une assemblée spéciale est convoquée
pour le lundi 17 courant, à laquelle
sera présent l'agent spécial du con
seil suprême, William-A. Wells.
. + +
L'iritintion de nouveaux membres
est définitivement fixée au 7 décem-
bre. Les Chevaliers sont priés de
faire parvenir les demandes d'admis-
sion à qui de droit, avant la fin du
nois. Déjà, il y a de nombreux aspi-
rants et, comme par le passé, ce sera
un grand événement dans l'histoire de
notre conseil. Qu'on se le dise!
L 1 -. L 1
Jeudi dernier. c'était la fin de la
première moitié de la première série
de la Ligue de Quilles. Les joutes
importantes de la soirée étaient celles
entre les clubs Laroque et Côté qui se
disputaient la première place. Le
club Laroque, avec deux nouveaux
joueurs, remporta ‘la victoire, et se
‘lassa bôn premier avec treize parties
gagnées et deux perdues. ‘‘Gus”
Côté hoche la tête et affirme que ses
hommes prendront leur revanche je
mois prochain. Les clubs Roy et Mil-
iette se disputent encore la troisième
vlace et ies clubs Gatien et Desjardins
bataihent ferme pour sortir du trou
A cet effet, Joe Desjardins a appelé
ses hommes à deux pratiques par 8e-
maine d'ici la fin de saison, et promet
| es surprises sous peu
Suit 4e résultat des joutes de jeudi
dernier:
Club Gatien —
Laurendeau 154 120 148 422
Trude] 136 122 108-- 366
Grondines 192 151 190-- 583
Baudry 120 - 120
Gatien 112 159— 271
Handicap 89 89 89-- 277
1
Totaux 683 612 694 1989
| Clyb Millette— L
| Vermette 113 112
| Picard 127 129 137-- 39°
| Hébert 169 149 150 468
112 112
| Marquis 173— 173
Millette 153 149 173 475
| Handicap 153 137 162 - 452
1
| Totaux 715 676 795-2186
| Le du pe gagne trois.
tion considérable dans les taxes qui
chaque boîte, est identi
= AA ds Dénngne cnéen,
cuisent maison em
| donne de
#1
Club Roy—
Dostert .__. - 140 120—— 260
d'Eschambauît . 145 147 112— 404
Lanthier .. 157 149 121 427
Carrière 141 160
Michon …… 111 ..— Ai
Handicap 106 118 106— 330
Totaux . 689 685 628-2002
Club Desjardins—
Collin . 138 110 180-— 428
Blain 120 148 149-- 387
Leduc 177 107 124 408
Desjardins 148 127 144-— 419
Handicap 99 99 99 297
Totaux 682 591 666-1939
Le Club Roy gagne deux.
Club Lroque—
Parent ! 130 167 158— 455
Mercier 119 204 106— 429
Pelletier 155 131 — 286
Boismenu ; . 146—' 144
Laroque 167 175 167— 507
Handic 107 107 115 329
Totaux 678 784 692-2154
Club Côté— ï
Buote 97 101-— 198
Poulin 101 — 102
Blanchard 162 126 127— 415
Rodrigue 107 — 107
Germain -112 133 245
Côté . 158 134 166-— 458
Handicap 107 111 107 325
Totaux 626 590 ; 634 _-1850
” Le Club Laroque gagne trois.
Résumé
Meilleure partie simple: Mercier,
204.
Meilleur total, trois parties: Gron-
dines, 533.
Position des clubs
la Morénie, remercie cordialement pa- |65 ans
rents et amis de leur sympathie à
l'occasion du décès ce son épouse,
salie-Magloire Remillard.
Le club a
Saint-Vital
son intéressante,
SP
Laroque 13 2
Côté 10 5
Roy 7 8
Millette 7 8
Gatien 4 11
Desjardins 4 11
Moyenne individuelle
Les Gros Six
Grondines, 162.5
Roy 140.45
Desjardins 160.07
Carrière 157
Leduc 152
Laroque 151.25
+ eDe-e —
PETITES NOTES
M. Emile Létienne, président de
l'Union Nationale Française, et Mme
Létienne ont recu à diner le R. P.
Doñcoeur, S.J., le 4 novembre, avant
la soirée de l'Alliance Française. Les
invités, tous d'anciens soldats de la
grande guerre, furent “harmés de ren-
contrer dans l'intimité cet ancien au-
mônier militaire si célèbre parmi les
poilus.
. L] L1
Les Soeurs de l'Hospice Taché et
'es vieillards de l'institution remer-
cient cordialement le Club Belge e!
302 distingué président, M. Pirotton,
%e l'aimable cadeau qu'ils ont bien
voulu faire à l'Hospice Taché d'une |
Le meilleur tabac
Le T7 tovemibte © "Yhhümé dans le
cimetière de la paroisse, le corps & 41.
épouse de feu Xavie-
|-'Le 10 novembre =" Rosalie Lau-in
Ro- | épouse de Magloire Remilfarä, (lécé-
‘Aée le 7, Agée de 57 ans.
TT ÉD —
‘Le hockey
A mesure que la saison avance, on
ÈS
Le 5 novembre Joachin Fiou'x
en parle davantage. Jeudi dernier a | is «'Onésime Proulx et de Ro:x'e
eu lieu une importante réunion d'a- Ducnarme, de Sainte-Anne-dc--Gh@-
mateurs à l'Union Canadienne. M. nes,
abbé d'Escharmbault et MM, C. Huot
et D. Bélanger ont été choisis tem-
pôrairement pour l'organisation préli- Le 5 novembre
fan., et Marie Hupé, file ce 'o-
seph' Hupé et d'Exilda Huné, de :,.e-
\nne-des-Chènes.
Jean-Bant:°'e.
ninaire. Wenceslas Degagné, fils de feu Ai.
Cette semaine aura lieu la première “hel Degagné et d'El'saeth Ci non
vratique dés Juniors à l'Amphithéâtre. |de Saint-Alphonse, Man. et Victortre
retenu les services de | ;uregnt, file #e Clément Guregat et
Spike’! Foster’ ancien entraîneur des Pascale Gasitua, Ce Mariapolis,
L'on s'attend à une sgi- | Man. .
Le 5 novembre
Joseph Guregat.
TT tee As Ce Clément Guregat et de Valen-
Baptèmes ina Amiot, de Baldur, Man. et Marie
Gaboury, fille d'Archelaus Gaboury et
Le 9 novembre — Camilla-Lucille, |4'Adelina Barsalou,
de Mariapolis,
169-— 470 ‘née le 8 octobre, enfant de Théodore : Man.
RTE TE 28 jan. tt mars
tb)Estale à Vigo au lieu de Plymouth.
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homme qui souffrait, qui se sen-
envahi, terrassé chaque jour par
une faiblesse plus grande. .;
‘ En un geste issgé, là main fine du
, Professeur passa à plusieurs reprises
dans les cheveux blonds à peine gri-
-#fonnants qui courOmüatent son front
très haut Une fâtigue indictble . sè
sait dans son regard, et, un instant,
. tés yeux se fermèrent. Mais aussitôt
ÎFse redressa. Ropoussant d'un geste |.
impatient les mouus-rits épars devant
lui, oturmura: |
— Vais-je me laisser üller mainte-
.nant? Qu'ai-je donc ce soir? Je ne
suis pas malade, cépendant…. et mé-
me je vais certainement mieux.
11 se leva et se mit à arpenter la
plèce. Sa taille-élevée se découpait
en une ombre gigantesque, sur Ia mu-
raille éclairée par les lampes du bu- |
fêéau. Au bout d'un moment, il in-
‘térrompit sa promenade, et, prenant
me photographie dans le tiroir d'un
secrétaire, fl se rapprocha de la lu-
mière pour la regarder. .
Elle représentait deux jeunes gens
d'une quinzaine d'années, l'un très
:rinee,-très blond, avec un regard ré-
veur et doux; l'autre brun, aux traits
d'une régularité rémarquable, aux su-
perblé yeux foficés, profonds et teh-
dites. .dételant uné Ame frdente.
se tenaient affectueusement appuyés |
l'an sur l'autre, et le blond rêveur po- |
Hs
fixa sur la masse incandeëeente qui
: s'écroulait dans la theminée avec ‘un
Tune jeune Espagnole de faïiilie pau-|jéger craquement. Devant lui, Mie
j'te et fürt modeste, mais parfaite- | jianden tricotait activement. : Au bôtt
ment honorable, Aiors, enthousias- d'un instant, sans s'interrompte, elle
mé, il dépeignait les qualités de coeur, | 4. manda : 2 tr
— Où en es-tu de ton travail, Con-
de celle qui serait bientôt sa fiancée, | ,,4
2t, à la fin seulemént, faisait mention — Il est achevé, Emma, ditil'avec
e son professeur Marcelina Diesco |, soupir d'allégement. Je vais imain-
était cantatrice dans un théâtre de tenant me reposer un peu, câr-je rbe
Valence. suis vraiment surmené et je me senñ
Au reçu de cette lettre, Mme Han- | faible. |
ien s'emporta en, Mme Hansen cessa de travailler, et
contre celui qu'elle ses yeux bleu pâle se fixèrent, un peu
-ond fils et qui flattait son amour-pro- | inquiets, sur le visage simaigri de
pre par sa beauté et ses dons brillants. | son mari.
Conrad, lui, ne dit rien, mais il se] — Tu te sens plus fatigué-:Côn-
sentit profondément blessé dans son |rad? Consulte donc encore, je t'en
affection fraternelle, en même temps kprie! . '
que l'orgueil, très vivace chez cettè | Il secoua négativement la tête. La
nature calme et douce se révoltait à | maladie de coeur dont il souffrait était
la pensée d'une telle mésalliance. Les | inguérissable, il le savait, mais il pou-
Handen, antique famille de savants, | vait vivre longtemps encore ou tout
étaient aussi fiers de leur aom que les | aussi bien mourir tout de suite. L'ai-
| plus nobles barons. | ternativé favorable ne dépendait pas
Le jeune profeseur partit pour Va-|[des médecins, mais seulement d'une
11 vit Bernhard et se convain- | existence calme, sans heurts trop vio-
lents.
De nouveau, le s;lence complet
| lence.
| quit vitee l’inanité de ses tentatives.
|Ce coeur enthousiaste et ardent, une
fois donné, ne se reprenait plus. fait dans la salle. Le violoncelle s'é-
— Choisis entre elle et nous! s'écria | tait tu dans la pièce voisine, et, quel-
violemment Conrad dans une dernière | Gues minutes après, un adolescent en-
entrevue. Si tu l'épouses, ce sera fini |tra et se glissa doucement vers la ta-
entre nous. ble où travaiHait Frédérique: Sans
-— Soit! répliqua Bernhard d’un ton | Une parole, il ouvrit un cahier et se
ferme, mais j'ai trouvé en Marcelina | mit à écrire. La vive lueur d'une
J'épouse de mes rêves et je n'aban- [lampe tombait sur ce visage mince
donnerai pas ainsi le bonheur. a et pâle, copie exacte ce celui du pro-
Des paroles vives -et blessahtes | fesseur. Mais les yeux bleus au re:
ayant échappé à Conrad, Bernhard y {gard fier décelment une nature plus
répondit avec colère, et les deux cou-|ardente, plus décid£e, plus orgueil-
|sins se séparèrent complètement irri-
| tés.
$ » | Meurtri dans son affection, ‘blessé
Malgré la différence des années, i] | dans son orgueil, Conrad quitta Va-
était aisé de reconnaître dans le pre- | fl avait pu cependant reéon-
| lence.
mier le professeur lui-même. Son vi- {naître là vérité des ässertions de Bern-
sage, maintenant pâle et creusé, avait | hard touchant Marcelina. Sa profes-
, Conservé sa coupe élégante, sa finesse | sion et sa famille, pauvre et obscure,
de-trafts, son beau front élevé, et son | étaient les seules choses que les Han-
protection, sur l'épaule de son com-
leuse aussi que ‘celle de Conrad.
De sa-place, le Hrofe:seur contem-
plait avec fierté cette. couronne admi-
rable, ces nombreux enfants si beaux,
si intelligents, qui étæent les siens.
Combien les lui enviaient! Oui, il
était vraiment un heureux père. Qu'a-
vait-il à souhaiter? Son bonheur était
complet.
‘sible et fière.
-
regard avait encore la même expres- |
siun de grave bonté, d'intelligence pai-
Mais, en cet instant,
une douleur profonde s'y lisait, tandis |
lden puissent lui reprocher, son hono-
rnbilité étant inattaquable: mais à | front d'un geste fatigué. C'était chez
leurs yeux, l'obstacle était infranchis- , lui le-sighe habituel dela souffrance,
Pourtant, il passa la main sur son
sable.
qu'il s'attechait sur lu physionomie |
plus parler de son cousin.
Depuis lors, Conrad n'entendit | morale ou physique, et, de fait, sa
physionomie n'était pas précisément
attirante et chatineuse de l'adolescent
‘brun.
Bernhard, où es-tu maintenant ?
murmura le professeuf avec une
étrange émotion. 11 y a si longtemps
que je ne l'ai vu. Oui, il y a des
années, et, pourtant, nous étions com-
me des frères! Nous nous aimions
HN s'interrompt et passa impatiem-
ment la main sur son front comme
pour en chasser des souvenirs obsé-
dants.
Mais qu'ai-je donc ce soir? ré-
péta-t-il avec une sorte de colère. Je
suis ridiculement, faible, plus encore
au moral qu'au physique. Pourquoi
penser À cet ingrat”
11 posa la photographie sur le bu-
°|8on front
reau et reprit sa lente promenade. |
Mais fl n'avait pas besoin de cette |
image pour se représenter Bernhard,
son cousin, son ami tant afmé autre- |
fois. el maintenant ?
Eh bien! Conra4 Handen ne pou-
vait se le dissimuler, le souvenir de
celui qui avait été pour lui le plus
tendre des frères était toujours vivant
- en lui. malgré tout
‘ Deux fois cousins germains par leur
père et leur mrère, ils avaient été éle-
| Tels étaient les souvenirs qui reve- | celle d'un homme -heureux.
|naient à l'esprit du professeur tandis La paix si profonde de la maison
{qu'il arpentait son cabinet. En vain | Handen fut soudain troublée par le
|essayait-il de les chasser; ils reve-|heurt violent du marteau sur la porte
naient en foule, semblables à d'im-|d'entrée. Une minute après, un bruit
| portuns papillons noirs. de voix parvint du vestibule. Le pro-
| 11 s'aprocha de la fenêtre et appuya | fesseur, qui prétait l'oreille, eut un
brûlant contre la vitre. |tressaillement. L'organe rude et en:
| Mais de nouveau un frisson l'agita.|roué du domestique s'était tu, et l'on’
Au dehors, le vent soufflait, glacial, |distinguait maintenant une voix bas-
lans la nuit sombre, et faisait doulou- | sc, pénétrante, un peu voilée et trem-
| reusement gémir portes et fenêtres |b!ante comme celle d’un être souf-
| Lentement, le professéur revint vers|frant. Cette voix, Conrad la connais-
| son bureau. Mais il s'arrêta soudain, |sait. Oh! oui, malgré tant d'années.
| prêtant l'oreille. Une harmonte mon- |il ne l'avait pas oubliée’
| tait jusqu'à lui, une plainte douce et Il se leva brusquement et se diri-
| tendre, admirablement rendue par une |gea vers la porte qu'ouvrait en ce
| main d'artiste. Elle s'exhalait en un [moment une main résolue. Sur le
chant délicat, d'une touchante simpli- | seuil, un homme parut. Un cti jaillit
cité, et mourut en un accord snsalsis- |‘1n coeur plus enco:e que des lèvres
sable. de Conrad:
Une transformation s'était opérée Bernhard!
chez le professeur. Maintenant, une | Puis il recula le regard soudain
lamme joyeuse et fière animait son |"roid et sombre. Celui qui osait repa-
|regard, et un heureux sourire passa |raitre ainsi dans la vieille maison des
sur son visage tandis qu'il murmu-|ancêtres, c'était l'ingrat, le miséra-
rait ble que ses parents avaient renié.…
| Comme cet enfant est doué! I} Un instant. oui, il l'avait oublié!
sera un des premiers artistes de no- Bernhard s'était arrêté. Ses yeux
| tre époque, mon Ary!
d'un bleu profond, brillant de fièvre
vés ensemble par la mère de Conrad,
car Bernhard était devenu orphelin |
au sortir du berceau Jamais frères
ne s'aimèrent d'une plus vive affec-
tion. Très calme, presque froid en
apparence, Conrad pussédait une âme
Six heures sonnaijent à la grande [dans un visage émacié et livide, se
[horloge tè bois sculpté. Le profes-|-osèrent avec un navrant reproche
|seur rangea rapidement les papiers|sur celui qui avait été pour lui un
épars et, sortant de son cabinet, il|frère et qui s'éloignait de lui. Enfin,
| descendit lentement. Le violoncelle |!! parl4, d’une voix faible, et brisée
aimante et lendré, el si son esprit
plus positif n'était pas capable de
suivre son cousin sur les cimes é!
vées où l'emportaient | était sa'le d'études et
dent et une imagination passionnée, ! union de la fumille
ils n'en étaient pas moins unis d'une |
rapproché, il semblait moins mysté-
iriedsement pénétrant. Conrad Han-
*- | den entra dans !a
un Coeur ar-| ln
le lieu de
[nes têles se levèrent À l'arrivée du
innltérable amitié. |sère, pris s'abaissèrent Aussitôt su:
Ep eg MIVITS et les cahiers Seule, une
| retite file très blonde, a doux et dé-
bouteille d'hui'e eclectrique ev at vi: prcf'a pur demeu
D») Thomas dans toute famille ; *7°4e nez e7 l'uir, en contemplation
de cuitivateurs évitera plus | ‘evant ès jeux de 'umière et d'om-
d'un vovaeé ENb2 4" locteur. Il | ve produits sur le plafond le
ce! non seulement recomman eur dre Ltmpe:
dable pour les enfants affliges | Le professeur :e dirigea vers la che
L'huile pour la ferme Une
ige en
par
de rhumes-gt de vognelrche: |
pour les A@@ftes qui souffrent | fait en face “e sa femme En pas-
de douleurs et de maladies,
mais on s'en sert efficacement | ressant sur une épaisse chevelure bru-
pour des auiinaux.smuludus.
y ee. <
. dis aux cièpelures su! cibes
Un Coutt vins seleva Licve ei
avait repris son chant, mais, plus [Que l'on entendait à peine
Conrad, ae
blier 7...
‘eux-tu pas ou-
Après tant d'années, n'as-tu
pièce très Vaste qi |nas:compris?… J'étais jeune, j'ai eu
‘cs torts envers ta mère, envers toi,
Quéiques jeu- | mon ami, mon frère... Oh! ce n'est pas
'ug je regrette mon mariage! dit-il
iVec UR soudain mouvéent de flerté.
‘lon, je n'aurais pu renoncer à ma
'ouce, ma chère Marcelinn.… Maÿs ce
ue je devais faire, c'était user de
1énagements envers celle qui rffavait
e-vi de mère, c'était te tonfier dès
* premier instant mes espérances et
mes rêves à toi qui me réVélaig tous
les replis ‘je ton coeur. ‘“Ænsmite, j'ai
ninée c son g-and fauteuil l'atten- |eu l'orgueil de me jamais éhercher ‘à
renouêr notre amitié. Conrad, pour
sant, | posa la main dun geste ca-|ce'a, j'ai besofn de ton pardon
Le professeur recula encore, et sa
cuis
s fotre famille, ‘et il ést fu:
tfle. de réitérer des aftaques deñce
te. Qu'importé fût la ‘file
Label ouvriers, si âne était
bélle et noble, si elle était capable de
faîte $on bonheur? ” Et elle l'a :fait
“dtènt qu'il a été en son pouvoir.
OH! cela, je puis le dire en toute ‘#in-
cérité! fit-il avec un élan de recon-
naissance passionnée. Elle a été dans
ma vie Comme une douce étoile, fna
Marcelina.…. Et elle est partie. Con-
rad, elle est morte! ;
Ces mots étaient un cri de doulewr,
le gémissement d'une âme inconsola-
ble, torturée par le regret. Le pro-
fesseur tressaillit. Son coeur, qui tüt-
tait contre-le pardon, se sentit envahi
paf unie indicible compassion.
— Quoi, ele est morte, murmuta-
t4l avec une émotion qu'il ne put mat-
triser. | £
Alors, regardant Bernhard avec
plus d'attentioh, il se séntit doulou-
reusement frappé en présence de cet
homme qui avait son âge et semblait
cependant un vieillard. Quelles lüt-
tes opiniâtres, quels travaux, quelles
effrayantes épreuves avaient donc fait
du beau et brillant Bernhard d'autre-
fois ce malheureux aux cheveux gtis,
au régard douloureux, au corps d’une
extrême maïgreur, courbé comme sous
le poids d’une intolérable fardeau!.c. Il
paraissait d'une faiblesse excessiveet
avait visiblement peiné à se souteñir.
— Vous semblez avoir besoin dére-
pos, dit le professeur d'un ton hési-
tant. Asseyez-vous au moins quel-
ques instants, 3 \:
Bernhard secoua énergiquement la’
tête. + {
— Je ne me reposerai pas ici si-tu
me traites en ennemi, J'aime mieux
m'en aller, bien que la nuit soit si
fratdc'. Oh! si froide! dit-il en fris-
sonnant. Conrad, une dernière fois,
je te le demande. veux-tu oublier.
et pardonner à celui qui va meurir?
— Quoi..? Que dis-tu? Pourquoi
mourir? s'écria Conrad en faisant un
pas vers lui.
— Parcé que je suis arrivé au terme
de ma maladie... Ah! tu ne sais pas,
Conrad, quel courage il m'a fallu pour
me trainer de Buenos-Ayres. jusqu'i-
ci! Tu ne sais pas ce que j'ai endure
ce souffrances, de terreurs sans nom
à la pensée que je pouvais tomber en
route avant d'avoir accompli ma tâ-
che! Je ne crains pas la mort Je
la désire même... J'ai tant souffert!
t-il avec un accent d'intraduisible
douleur. Mais avant.je voulais. Où
es-tu, Anita?
Il s'était retourné, cherchant dans
l'ombre du couloir. Près de lui, une
voix douce murmura en espagnol:
- Me voici, père. ;
Bernhard attira à lui une petite
forme noire et la poussa doucement
en pleine lumière. C'était une fillette
d'une dizaine d'années. Sous son
grand Chapeaa, on distingueit un visa-
ge délicat et de superbes yeux foncés
voilés de _Jongs cts. Elle devint aus-
sitôt le point de mire des regards
curieux des énfants du professeur,
jusqu'ici dirigés vers l'étranger.
Conrad, c'est ma fille. môn Ani-
ta, dit Bernhard, d'un ton vibrant de
tendresse. Fllé va bientôt rester seu-
le au monde, et je voulais te la con-
fier, afin que tu me rem)laces auprès
d'elle. C’est une Handen, elle gussi.
C'est la fille d'une chanteuse!
Devant Bernhard se dressait Mme
Handen. Jusque-là, elle était demeu-
rée immobile, figée dans une indicible
stupéfaction, mais elle venait de se
lever et de s'avancer en prononçant
ces pafoles avec un dédain impossible
à rendre.
Bernhard tressatilit, et une jueur de
colère jaillit de soh regard triste.
Oui, c'est la fille d’une chanteu-
se' répéta-t41 d'un accent plein de
douloureuse fierté. C'est aussi la fille
d'une femme. de coeur, d'une noble
chrétienne. Marcelina n'avait adopté
cette profession que pour obéir à ses
parents, pour leur donner le pain dont
ils auraient manqué sans elle. Aüs-
sitôt qu'elle l'a pu, elle l'a quittée sans
regret... Oui, Madame, Marcelina était
pauvre, elle ne comptait que des aieux
obscurs, mais soyez assurée qu'ils
étatent aussi honorables que les vd-
tres, que les nôtréà aussi. Et mon
Anita est digne de-prendre place par-
mi vos enfants! j
À 1 s'iuterrompit en portaut la main
Cénitfét Mutmura à son Oreille: : :
— Mon Bernhañd, j'ai tout oublié.
Nous vivrons ensemble comme autre-
fois. ë *
Un triste sourire passa sur les lè-
— Non, Conrad, il faut nous sépa-
fer. "Je îe :m'abuse pas, Vols-tu, je
sals que c'est fini. Demande au doc- |?
teur... Oh! vous fé me tromperéz pas!
butatt-il en voyant le mouvement
de prétéstatiün esquissé par le mré-
decin. Je n'ai plus que quelques heu-
res à vivre et je voudrais. Conrad,
approche-toi, bièn près, car je suis si
faible! L
En phrases brèves, hachées de fré-
quents repos, Bérnhard raconta alors
à son cousin sa vie depuis le jour où
ls s'étaient quittés à Valence. Après
son iMériäge, il s'était installé ans
une petite ville âu littoral, où Mar-
années dans un délicieux bonheur in-
time. Mais il avait fait Ta connais-
sance d'üñ industriel espagnol qui l'en:
{traina dans diverses spéculations, très
honnêtes, mais imprudentes, si bien
qu'un jour fl se réveilla ruiné. Dès
lors commença por lui la terrible
latte pour Ja vie: En Espagne, il n‘a-
Vait pas cherché à se faire d'amis, èt
ceux d'Allemagne l'auraient repoussé.
A grahd'peine, ‘fl parvint à trouver
üne position ‘modeste, mais une lon-
gue maladie étant survenue, il se trou-
va -réduit plusieurs mois à l'immobi-
Hté et à sa guérison, 11 se vit rem-
placé. . Après plusieurs vaines tenta-
tives, il aocepta les offres d'ün négo-
ciant de Buenos-Ayres, et partit avec
lui en qualité de secrétaire, emmenant
argelina et la petite Anita.
Mais cet être d'imagination et de
poésie était peu fait pour les réalités
de la vie, et son travail s'en ressentit
si bien qu'un jour le négociart, ayant
à placer un Parent, l'informa qu'il ne
pouvait le conserver. Dés lors, ce fut
la misère. Quels travaux avait dû
acceptér cet homme raffiné et déli-
cat, quelles tortures morales et phy-
siques avait-il endurées, il ne le dit
pas, mais Conrad le devina aux rava-
ges exercés sur ce visage naguère si
. | 4 Er à j x
=— Soit! Jé vâis là tonfisr
Anita. :
L'enfant se ‘peñcha vers :
te reposer un peu et ensuite tu re-
viendras. J'irai peut-être mieux, fit-il
avec un navrant sourire. Va avec ton
oncle, ma petite chérie.
Elle se laissa emmener. Au seuil
de la porte, elle se retourna. . Une
dernière fois, les regards pleins d'a-
mour du père et de la fille se croisè:
rent, et la petite main de l'enfant, se
posant sur ses lèvres, envoya au mou-
rant un tendre baiser,
empressement Ja petite étrangère.
Cette excellente femme, depuis de lon-
<ues années au service de Mme Han-
den, avait pour les enfants un amour
qui allait jusqu'à la jrassion.
— Je vais la mettre pour aujour-
d'hui dans la grande chambre à côté
de la mienne, Monsieur le professeur.
Comme cela, je pourrai la surveiller
cette nuit, et demain Madame verra
où elle peut l'installer.
Le professeur approuva l'arrange-
ment et sortit pour aller retrouvet
son cousin. Mais, près de la porte,
quelqu'un se dressa devant li.
— Ne viens-tu pas diner ct te re-
oser, Conrad? demanda la voix quel-
que peu agitée de Mmè Handen,
— Me reposer! quand Bernhard
*e_ meurt! s'écria le professeur d'un
ton de surprise fridigriée. Emma, me
crôis-tu capable de demeurer à l'écart
tandis qu'il agonise..qu'‘il houffre, mon
‘her et malheureux cousin!
— Ton cher et malheureux cousin
était hier encore appelé l'ingrat, dit
Mme Handen d'un accent agressif.
Tu oubles vite tes rancunes, Cônrad!
I1 recula avèc un geste de révol'e.
“—— Tu f'as donc pas de ns
fna! Me faudrait-il’ réfüsèr le p
dof à cè mMôtrant, à ée pauvre être
+ |SÔ
beau, si rayonnant de vie et d'ardeur. | qui a tant souffert ?.… Est-ce là ce que
Marcelina, depuis longtemps mala-
de, avait quitté la terre, et Bernhard,
affaibli, brisé de corps et d'Aîne, avait
tu voudrais? |
Elle ne répondit pas, mais ce si-
1ence semblait un acduiescernent, et
formé le projet de revenir dans sale professeur, l'&artant d'un mouve-
patrie. Mais il fallait gagner l'argent | ment indigné, pénétra dans-la cham-
nécessaire au voyage. Ah! quel prix|bre de Béffhard. '
il l'avait payé, cet argent! C'était sa] Le malade semblait dans le même
vie qu'il donnait en échange. sa vie{état, un peu plus faible cependant!
qui s'en allait, goutte à goutte, dans|Sès yeux bleu foncé, ses beaux yux
un labeur dévorant, dans les priva- autrefois ‘étincelants de ‘vie et d’'ar-
tions de chaque jour. A la fin, une] deur, se tournèrent, souffrants et in-
heureuse chance l'avait favorisé, ilidquiets, vérs soh cousin.
avait gagné rapidement une petite] — Elle ne pleure pas, ma petite
fortune, et il était parti, mourant, tor-|fille?. Conrad, j'ai quelque chose ‘4
turé par la crainte dé ne pas arriver|te dire. Anita est catholique comme
au but. Il avait enfin atteint la de-[sa mère. Promets-moi de la faire
meure de ses ancêtres, y faisant en-|instruire dans sn religion et de né j4
trer sa fille, pour laquelle seule il avait ]mais rien tenter pour l'en détourner
nu’ supporter tant de souffrances. = Sois sans crainte, mon Bern-
— Muintenant, Conrad, promets- |h#rd, dit le professeur avec tendresse
moi de lui servir de père. promets: [Ta volonté sera faite, Anita restera
moi de l'aimer! Elle a tant besoin catholique. As-tu d'autrés voeux,
l'affection, ma petite chérie! Mais|d'autres désirs, mon frère bien-aimé?
nù est-elle donc, mon Anita? — Oui.” dh!' oui, Conréd! Te 'sou-
— Me voici, père. ‘ {'fens-tu, mon anii,/dé cette conversa-
Et la petite forme noire s'avança tion que nous avoris eue un jour, dans
lle avait suivi ceux qui portaient $on|ette même chambre? Tu m'as dit
êre et s'était réfügiée Mans un an-]— lé dirais-tu ‘encoré ‘Aüjoürd’hui,
#k obscur de la chambre. Ses peti: | Conrad? — que le'bonheur de.la terre
es mains s'appuyaiert sur sa poitrine} € suffisait, que tu ne désirais que les
“omme pour comprimer la souffrance | oies “e la famille et, plus tard, là
qui s'agitait en elle; et le regard qu'el- }’élébrité. Hors âe là, déclarais-tu, il
'e leva vers son‘ père était empretnt | Y'v avait rien. rien que rêve gt thi-
l'une telle désolation que Bernhard |:tère.. Moi, j'avais d'autres aspira-
eut un tressaillement, de douleur. J'
“'attira à lui et la serra éperdument |"ection, «l'idéal en un mot.
contre sa poitrine
rs, j'avais soif de benuté, de per-
Cet idéa*
‘@l'ai cherché sur la terre. f'ai cre
Oh! te quitter, ma petite bien- ‘2 trouver d'abord dans la näture, darts
"imée!
dit-il avec un accent de déses-
poir. d
‘és arts, puis dans ma chère Ma-ce
‘ira. Mais si noble, si élevée au'elle
Ils se teñaient embrassés avec une | "Üt, ée n'était encore qu'une créature,
tendresse passionnée, et devant ces | * une eréäture qui m'a iangué Ün
deux êtres intimement unis que la!‘®ür. Alors,-Cofrad/#fdi vu dif ny
Moft allait "Séparer, le écéur de Con-|rvait de vi, de beau, de bien, que
rad se brisa Doucernent, il prit ls | ui qui néus x féits, “et qu'en lui se
main de l'enfant en disant d'un ton{trouve le parfaït bonheur:
tremb'ant d'émotion: 1 s'arrêta, haletant.. fmmobile et
Bernhard, je telle promets, ta] n'et, Te proféëééur l'écoutit, Lau,
file sera ma fille et la soeur de mes | ‘{"croyant, le seéptique. se sentait re,
enfarts : 116 jusqu'au fond de l'étré par cet
Un sourire fe bonheur Hlumina le|”veu &e Bernhard Et fl ne pouvait
visage Au mourant. I] détacha le pe-| ® dissimuler qu'à cértäines heüres,
l'cus so orgue!l de penseur indépen-
SE ressenti cé vidé du
Le Liniment FEgyptien Poù- | ‘ur, ee cri 4e l'’Âme réclamant son
cf la névraigic. Inappréciable [Diru, si ben exprimé par la parole
gins soulage le mal de dent |1e saint Augustin: “Vous nous avez
pour; le croub, le anal. de gorge |sréés pour vous, mon Dieu, ét hors
et l'inflammation des amygda- de vous nous ñe pouvons tréuver le
les. Gardes-en une bouteille à Fe
votre portée,
à re de
malaises dont sitffrentles fem-
mes provitnnent des rognobs:
Le témoimare suivant vivot
de Mme M.-W. Kaley, RR, No à
Woo ‘stock, NER.: .
à t j'étais jeune fl'le, j
ais du Mal tie Uos. Tout
fente de travnil me cauisalt dés
douleurs. ec pris quetqués hoi-
tes dé piles Pottd pnar les r-
pions et Ÿe ni jamais sonfeit
du mat de dos depuis. J'en fs
preñdre à ton garçon avrssi #ri
souffrait d'étirission invo'ontat-"
re d'urine. et je és trouvat très
nes. Mon mari les enrployà
aussi. *
I nv a aucune raison pout
que prrsonne souffre plus long-
terms Tlorsqn'ôn peut se procu-
rer les pilules Dodd pour Îles
{rognons chez tous les pharma-
tiens où à la Do:lds Medicine
Co. Limited, Toronto, |
mais le protestamtisme, si froid, ne
me difait rien au cour, et jé m'én
eHais à travers le monde comme tune
La bonne-Chariotte-accueilit avec |M!36"#ble épave flottante, à 1 recher:
che d'un liru d'atterrissage. Enfin,
de l'ai trouvé. je l'ai trouvé dans la
religion de l'amour, la Vraie, la séü-
le... Conrad, je suis catholique!
Le Professeur se leva si brusque-
ment que sa chaîse tomba à terre avec
un pra à fracas. “1
- Catholique! toi, Bernhard Han.
den!'s'écria-t1 d'un ton éécelant plus.
‘de stunéfac‘iôn que de colère,
-—— Oui, mon ami, j'ai enfin trouvé
le vésité.. At maintenant, je -voy-
drais voir 1m prêtre. tout de suite,
Conrad, tar j'aisi peu à vivre!
Le profésscnt serra fortement Ja
pauvre main ex$angue, h.,
-— Tout ce qüe tu voudras, Berÿ-
hard. Tu es heureux de pouvoir a$-
surer. être dans la vérité, murmura-t-
il avec un douloureux 4oupir. |
—- ‘Avec ure intention droite ét ün
grand désir, tout homme y arrive, ré-
pondit Bernhard. Ÿ
Un frétant aprés, Thorhas, absolb-
ment ahuri, recevait l'ordre de se ren-
dre à la chapélle catholique et- d'en
ramerer un prêtre.
Mme Handen enténdit aussi. Fille
sortit précinitamment de la sâlle
d'étude et s'élarca vers son mari qu
remontait près de Bernhard, er
— Conrad, dit-elle d'une voix ffé-
missante, tr he, vas pas permettre:
cette apostasie? Ce misérable:
Une main lui saisit durement le
"poignet. ;
— Taïs-toi, Emma, s'écria le pro-
fesseur,avet indignation; tais-toi, car
tu me ferais te haïr!… Toi, une chré-.
tienne, dui te pique de l'observante
exacte de ta region, tu insultes un
mourant, un homme qui a souffert.
oh! Dieu seul seit combien! dit-1] avec
une sorte de sanglot, Bernhard #
trouvé 12 vérité, le bonheur dans Ia
reHgion catholique qui fut, il y a bien
‘ongtemps, celle de nos ancêtres. Où
se trouve l’apostasie?.. Aujourd'hui
ou autrefois? Voilà ce qu'il faudrait
Témontrer. 2
Mmé Häadeñ revint lentéent vers
‘1 selle d'étufe. Un pli barrait son
front très uni à l'ordinaire Deux
sentiments étaient seuls capables d'é-
mouvoir cette nature placide et froi-
de: un #mour excess'f et aveugie, bien
que péu'démonstratif, pour son Mari
t es enfants, et un zèle religieux
Vlant quelquefôis, chez çet esprit
Stroit, jusqu'au fanatisme. Sa déäai-.
gneuse et instiñictiye méfiance cântre
le malheureux Bernhard se. trofvait
fonc, éncôre augmentée et légitiméé,
à ses yeux de protestante rigoureu:
3e, par sa qualité de. “papiste”.
(A5ïsuivre)
“rech me, ententes menée
+
te
5
PUUMNE 27]
RAA
fe 2
x
Ajustes-ke, ny Veases à
"à LE CGELUSTRATION “D). Ts
FA Ro pas de surveillance” 22 aucune crainte dé brûler. vos rôtics avec s
ee le grille-pain ‘Hot Point’”! à »
: Ml le puis, Des de contrôle et metteé W ait /Le courant, se ferme +
automatiquement lorsque le Fr est suffisamment rôti.
solidement construit en vue
LZ 11
; st donner des années de
senc a satisfaction. Prix, avec corde et contrôle PDA PP AT DE SOA M _$13. 15 è
"
rieure en 1915, la . Soeur Bernard | y
de la Croix, 3.M. ë
Les vingt-cinq ans sont célébrés, et
les religieuses enseignantes, les Soeurs
des S8. NN. de Jésus et de Marie, ont
droit aux hommages de la plus vive
reconnaissance. : À leur bhonrieur, il
ve) . é v -
Magnifique Parcslitour |
Style Nouveau — Marque universelle \ Ÿ
(ILLUSTRATION “E”)
U* des plus beaux pereolateurs que nous ayons jamais eu! Il Fe
Mercier, E. Roy, M. Watt, A. Vien, M.
. Marquis, J. Joyal, Y. Bourbonnais, M.
Thibault.
Le drame “Coeur de Mère” accusa
les immenses bienfaits de l'éducation
: le “Consistoire des Crois-|"Ous serait agréable de relever, au | D contient environ six tasses. h!
} sés” communiqua gaiernent sa men- | MO0ins les principaux noms d#s élèves |: Le vase, avec son corps svelte et son gracieux bec, est une 631 d'un V
talité eucharistique: la ‘saynète: rap- | du Sacré-Coeut qui ont suivi une car- | percolateur style “Colonial”. Il est d'un nickel brillant.et. es 1.
pela à la mémoire les faits saillants
des vingt-cinq premières arinées ‘üe
l'école du Sacré-Coeur; l’âdresée n'o-
mit pas de mentionner la fête coin-
cidente de la Saint-Wilbrod, et le bou-
fIquet re roses artificielles piquées de
NBA, © MACrrAür. RUE b'Hets-préciéeux, d'üne valeur globale
Air ébsud. Attention spéciaie aux | d° Cent dollars, prociama à sa maniè-
tions. St, Bonifuee Plumbiag ani |re combien le cuite de l'autorité reli-
re ns one 244%: Igieuse est à l'honneur à l'école pa-
ve —— |roissiale: par surcroît, et en vertu
age" 4t À hs Dan doc d'uhe inspiration, fruit de l'esprit mis-
!'eompuller avant de prendre gs {sionnaire, il y eut, ’en faveur des si-
rM%ne: 481, rue Saint-Jenn- |nistrés de la mission de Camperville,
Ps 1 ee _1P une abondance de cadeaux, consistant
surtout en lingeries d'autel, le tout dé-
posé dans un grand panier aux plus
fraichès couleurs roses, "et présenté
avec les grâces de l'enfance scolaire.
Pour tant de douces surprises, nos
enfants méritèrent bien des félicita-
— 9650 la
chaudières de
"M
‘ro e rct VRAGE photographi-
Me, néresses-vous À 203, rue Berry,
d'air A de # h. du matin à 9
A.-d. Tissot, artiste-photosre-
rière plus remarquée. À Diüs tard. En
attendant, en route vers
d'or!
les noces
Dimanche dernier
La Société Saint-Jean-Baptiste eat
sa réunion mensuélle de novembre, au
jour et à l'heure fixés. M. M. Pru-
d'homme, nu nom duwu'secrétaire, dut
le rapport de la dernière assemblée;
M. le trésorier révèle l'état des finan-
ces. Les deux rapports sont accep-
tés.
En vue d'attirer de nouveaux mem-
bres et d'augmenter les recettes du
club, trois organisateurs marcheront
de front: la soirée du 19 novembre les
verra tous à l'oeuvre. .Vers les 8 h,
il y aura causerie; immédiatement
après, suivra une partie de: pommes,
et, troisièmement, s'ouvrira le con-
cours de. ‘“‘snooker”’ et de ‘’boston”.
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tion de l'école, et de la première supé- on per a Lo nd : Û
. vente à l'encan.
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trice de la soirée de dimanche dernier,
mérite d'autant plus nos félicitations
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entre les convives pendant cette soi-
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| “gp ” ul Concert de la Chorale
Or G.-Albert Séguin. Vous éproëvercz | net À ve. Momser : Frs ren Vers e6, L ‘
bourg, 8. G. Mgr Villeneuve lui
exprina., le désir de rencontrer les
membres de la Fédération de Winni-
peg. Donc, à son retour d'Ottawa, la
Fédération organisera une réception
sons A et la “Marseillaise”
en unsinnement immédiat à toux von | 215%. l'ortage | rappel, “Les trois jours de Christophe! Sous la direction du président, la 4 thé en son honneur. ‘Uni comit 2 = A pe éd à
ma sied tir à - » : CV PA . ; .
bu ee Le jus _ Montgemer) Colomb”. Le docteur ne s'est pas|Chorale du Sacré-Coeur est à prépa L'énergie recouvrée — M. J.-H. 8” |
DT Monirser
ecredi et «nmedi ju td éures
Nous parians fra
fut formé pour cette occasion à la
dernière assemblée. 8. G. Mgr Vil-
‘enetve sera probablement de passa-
ge à Winnipeg vers les premiers jours
de décembre.
- D'après quelques :mots reçus ces
jours derniers par notre présidente,
la nouvelle section qui vient d'être
fondée par Mme Laberge à Gravel-
bourg est en bonne voie de prospé-
rité. Nous lui souhaitons bon succès.
Hermine FRAPPIER-LOVE,
* Secrétaire,
2 —
Légion Canadienne B.E.8.L.
Branche centrale des Ré-
servistes français
DR G-ALBERT SEGU in
4, Eidifee Somerset, Winnipeg |
- Téléphone 80773 |
montré indigne des jours mémorables | rèr un concert-séance pour le 30:no-
de (son collège, où, lors des voncours |Yembre-prochain. Le programmen" test
de ‘déclartatiun, il savait déjà rem- D e encore complètement arrété. y Il
porter la médaille d'or. Programme |Ÿ. aura un orchestre de salon sous 1
musical: à M. H. Lafièche et à Mme |dirèction de Mme Louise Thibault et
G.-M. Lafièche, nos meilleurs compli- M Camille Sainte-Marie nous promet
ments; revenez-noqus souvent. une comédie pour cette occasion.
Merci aux donateurs et donatrices
des gâteaux; merci pour le don des
prix reçus de Mmes Bénard, Jeffirion
et Pelletier, de MM..le Dr Michaud,
Dr Jarjour, De Jaeger, Lavigne et A.
Trudel, de Mlle Isabelle Chevrier.
M. J.-A. Dostert présida à la mar-
ton Bivd., Cticago, III.
Livré exempt de douane au Canads.| |
Stamm, de Milwaukee, Wis., écrit:
“Le Novoro du Dr Pierre a accompli
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“Mercredi dernier avait lieu l'assem-
blée régulière du mois de la Fédéra-
tioè des Femmes Canadiennes-Kran-
çaises. Les membres présents eurent
le plaisir d'éntendre M. l'abbé Brodeur
raconter ses impressions de voyage
en Orient. Inutile de dire que ce fut
uñe conférence très intéressante et
fart appréciée de toutes. M. l'abbé
Brodeur, après avoir assisté au Con-
grès Eucharistique à Carthage, se
rendit, en passant par l'Egypte, en
VERRES préparés d'a- |
près l'épreuve dans L
les verres blancs à
vision simple.
»
La réunion généralé de l'année a eu
‘lieu le mardi 4 novembre, 91, rue
Albert (bureau central de la bran-
che).
Il a été procédé aux élections sous
la présidence du camarade G. Vial,
doyen d'âge. Le résultat fut le sui-
vant: Président, L. Michel; ler vice-
président, G. Viel; 2ème vice-prési-
dent,
MONTURES —- Choix:
considérable de mon-
tures de junettes et
dé lorgnons.
Nous parlons
français
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R. P. Vézina, O MI, curé: R.
P. J.-B. Beaupré, OMI. vicaire.
Messes du dimanche: 7 IL 30,
9 h et 11 h. (grand'messe), Vé-
pres à 7 h 30 Messes sut Be-
maine: 6 h. 45 et 8 11 80.
Terre Sainte et eut le privilège de dire
la messe sur le Calvaire même.
E. -Chauvière,' en quelques
mots, remercia le conférencier d'avoir
aecepté notre invitation si gracieyse-
ment. ‘
Le ithé fut servi immédidtement.
Mine ÎL'Heurtux présidait à la table
de thé et était assistée dé Mmes Du-
buë et Sumbier.
Li L2 L}
Dimanclie prochain, 16 novembre,
ln Fédération des Femmes Canadien-
nes-Françaises donnera au profit du
Sscré-Côeur, dans la salle paroissiale,
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